Ecrit le 15 octobre 2008
Vive la crise !
Marianne du 09/10 : 200.000 $ pour les chambres, 150.000 $ pour les repas et 23.000 $ de bains à remous, soins du corps et autres prestations : c’est l’addition payée par AIG pour l’organisation d’un séminaire interne, dans un hôtel-spa de luxe de la côte californienne. Il fallait bien ça pour que les dirigeants se remettent de leurs émotions après que leur boîte eût frôlé la faillite ! dévoilée par le sénateur démocrate Henry Waxman, à l’ouverture de l’audition des dirigeants de l’entreprise, la facture de 440.000$ correspond à une semaine de séminaire du 22 au 30 septembre. Soit six jours seulement après le rachat de 79,9% du capital de la première société d’assurance américaine pour 85 milliards de dollars publics. []
Pour le porte-parole de AIG, il ne s’agit là que d’une « pratique courante dans le milieu des assurances américaines pour récompenser les meilleurs commerciaux ».
Un argument assez malvenu puisque les rapports d’activité de la compagnie montrent que ses placements aventureux ont causé dans le dernier trimestre 2007 plus de 5 milliards de pertes : pas vraiment le genre de performance qui mérite une semaine de retraite luxueuse. Il faut dire que AIG n’est plus à ça près : malgré les mauvais résultats de l’entreprise, son PDG Martin Sullivan a bénéficié d’un bonus de 5 millions de dollars suivi d’un parachute doré de 15 millions. Le plan Paulson de 300 milliards de dollars de fonds publics a fait des heureux !
Les sales boulots des militaires colombiens
Courrier international du 09/10 : le ministre de la défense colombien Juan Manuel Santos a ordonné une enquête approfondie sur la mort de 11 jeunes hommes déclarés disparus à Ciudad BolÃvar [banlieue sud de Bogotá] par leur famille, signalés par l’armée comme autant de « tués au combat » et enterrés dans le cimetière municipal d’Ocaña. Plusieurs administrations craignent qu’il ne s’agisse en réalité d’exécutions extrajudiciaires commises par des représentants de la force publique afin de présenter ces morts comme les preuves de succès militaires. c’est sans doute ce qui explique la déclaration du ministre devant une assemblée de sous-officiers : « J’entends dire qu’il existe encore au sein de nos forces armées quelques secteurs où l’on exige des cadavres en guise de résultats. Je ne veux pas croire que cela soit vrai. » Ces inquiétudes ne sont pas sans fondement. []
début 2008, le sergent Alexánder RodrÃguez, affecté à la brigade mobile n° 15 et en poste à Ocaña, avait dénoncé l’octroi dans son bataillon de cinq jours de repos à tout soldat ayant tué quelqu’un au combat. Il avait également déclaré avoir été témoin d’homicides de civils qui avaient ensuite été présentés comme des guérilleros. Une enquête est en cours, mais le sergent a été renvoyé de l’armée.
Bouclier fiscal
De l’Humanite.fr du 07/10 : Selon le président de la commission des finances de l’assemblée nationale, Didier Migaud (PS), 15.066 Français ont bénéficié du bouclier fiscal
671 redevables disposant d’un patrimoine supérieur à 15,5 millions se réservent 68 % des sommes reversées, soit 231.900 euros en moyenne pour chacun d’eux.
2242 exactement, bénéficiant d’un important patrimoine et de revenus supérieurs à 41.982 euros reçoivent à eux seuls 82,9% des sommes reversées (environ 246 millions d’euros au total) par le fisc. Soit un chèque du fisc d’un montant de 84 700 € chacun en moyenne. []
Plus délicat encore pour le gouvernement, treize de ces « nantis » choyés par le fisc déclarent un revenu annuel inférieur à 3753 € (équivalent à moins d’un RMI annuel, en somme) ! En jouant des niches fiscales, ces treize petits malins ne versent que 47 € d’impôt sur le revenu, mais se voient remboursés d’un chèque de 141 704 € destiné à maintenir leur imposition globale sous les 60%. Conséquence : leur ISF (impôt sur la fortune), qui devrait être de 162 353 €, se réduit à 20 649 €.
Pour Didier Migaud, « Il est à craindre que le plafonnement global des niches n’ait aucun impact sur la situation fiscale des bénéficiaires du bouclier fiscal ». Parce qu’ils sont indifférents à toute majoration de leur imposition".
Pas vu à la télé
De Marianne du 09/10 : Les télévisions ont passé en boucle pendant plusieurs jours les images du spectacle de ségolène Royal au Zénith de Paris le samedi 27 septembre 2008.
Mais elles n’ont quasiment pas parlé du show organisé par Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme et des Services, le vendredi 3 octobre 2008 à Bercy pour 12000 apprentis venus de toute l’Europe qui ont sifflé le nom de Nicolas Sarkozy .
Le fait que le président de la République ait vu son nom hué à la tribune avant de se décommander purement et simplement ne semble pas avoir passionné les médias Les JT des grandes chaînes n’ont rien entendu, comme le montre le court sujet que TF1 a consacré à l’incident et dans lequel les huées sont couvertes par le commentateur.
La différence de traitement entre le Zénith et Bercy est d’autant plus surprenante que les images du show des apprentis témoignent d’une ambiance plus proche de la boîte de nuit que du meeting politique. où sont donc passés les commentateurs critiquant la dérive « spectaculaire » de la réunion organisée par ségolène Royal ?
Dexia ou RSA ?
De Rue89 du 09/10 : Martin Hirsch réclame depuis plus d’un an trois milliards d’euros pour financer le RSA , il n’a obtenu qu’un milliard et demi. La banque Dexia est au bord de la faillite, l’État décide en une nuit d’injecter un milliard d’euros pour la sauver. « Pourquoi est-il est plus facile de financer Dexia que le RSA ? »
Socialistes et communistes fustigent le gouvernement : « C’est toujours plus facile de trouver des crédits pour le bouclier fiscal, c’est toujours plus facile de trouver des crédits pour les établissements bancaires... que de trouver des crédits pour faire reculer les inégalités et redonner une chance à la croissance par la demande. »
L’UMP fait la distinction entre les « dépenses d’investissement » (Dexia) et les « dépenses de fonctionnement » (RSA ), « ce n’est pas du tout les mêmes filières de financement ». La position exprimée par le gouvernement est plus pragmatique encore : « le RSA ne laisse pas espérer de retour sur investissement » .
« Si je donne un milliard à Dexia et que, dans un an, dans deux ans, dans trois ans, je revends, je récupère mon milliard. Ce que je vous donne par le RSA , par définition, il y a assez peu de chances que vous me le rendiez. »
Ndlr : on ne prête qu’aux riches !
Enrichissez-les
Du Monde du 10/10 : « Les banques d’affaires s’enrichissent en conseillant les Etats pour qu’ils sauvent... les banques ! »
« Le principe de base est que l’administration ne dispose pas du savoir-faire nécessaire pour jouer cette partie de Monopoly de la finance. Aussi, dans l’urgence, les hauts fonctionnaires préfèrent-ils céder des affaires explosives à ces artistes de la créativité débridée en se bornant à fixer un cadre politique et des fourchettes de risques », explique Peter Hahn, professeur à la Cass Business School. Et, bien sûr, les banques-conseil se font payer. Ainsi, l’opération de nationalisation de Northern Rock a coûté au contribuable anglais la somme rondelette de 124,6 millions d’euros en commissions bancaires.
Ecrit le 22 octobre 2008
Nouveaux pauvres
Lefigaro.fr du 15/10 : « On est habitué à se serrer la ceinture. Depuis quelques semaines, on la serre un peu plus encore, c’est tout ! » Marie-France Ziemer garde le sourire. Pourtant, avec son RMI, ses deux parents malades, sa fille pas encore autonome, et la jeune femme qu’elle héberge, car « sinon elle serait à la rue », difficile de joindre les deux bouts. Cette militante active d’ATD Quart-Monde, adepte forcée des files d’attente des Restos du cœur d’Épinal, livre un constat sans appel : « Il y a une très nette augmentation des appels à l’aide de personnes qui ne pensaient pas tomber aussi bas ». C’est-à -dire ? « Des jeunes couples qui viennent de s’installer, des étudiants, des gens qui travaillent et qui ont des crédits On le voit bien, ils n’y arrivent plus ces derniers temps ! »
Ces « nouveaux pauvres » risquent de voir leur situation s’aggraver avec les répercussions de la crise financière mondiale. Le Haut commissaire aux Solidarités actives, Martin Hirsch, a d’ores et déjà convié les associations concernées à une réunion de travail sur les effets de la crise fin octobre, deux jours avant la Journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre, dont ATD Quart-Monde est à l’origine. Son délégué national, Bruno Tardieu, est amer : « Les pauvres se sont faits berner, on les a poussés à consommer, et maintenant il faut voir les chiffres du surendettement (qui a augmenté de 33% de 2002 à 2006), on a créé la méfiance ». []. Le Secours populaire , de son côté, chiffre une hausse des appels à l’aide de 15 à 20% dans ses permanences en un an. Avec une augmentation très nette des jeunes et des travailleurs pauvres.
La crise économique risque aussi d’avoir des conséquences sur les associations elles-mêmes : les associations de soutien sont sous pression, craignant « de servir de variable d’ajustement » dans cette période de restrictions financières, avec une baisse des subventions publiques.
Dans les chaussettes
De l’Express du 13/10 : Cinq personnes responsables d’un bureau de vote lors de l’élection municipale de mars à Perpignan, ont été placées en garde à vue à l’antenne de la police judiciaire de la ville.
L’élection de mars avait été entachée d’incidents et irrégularités présumés dans un des 66 bureaux de vote. Le président du bureau de vote n° 4, trouvé en possession de bulletins et d’enveloppes dissimulés dans ses poches et chaussettes, a été mis en examen en mars dernier pour fraude électorale.
Dernièrement le tribunal administratif de Montpellier a annulé l’élection à la mairie de Perpignan du sénateur UMP Jean-Paul Alduy , estimant que la fraude « Ã la chaussette » était avérée et que le faible écart de voix entre les candidats pouvait altérer la sincérité du résultat.[]
Ndlr : ça pue des pieds !
Militaires marocains
De Libération du 16/10 : Le tribunal administratif de Bordeaux a décidé d’accéder à la demande de six anciens combattants marocains de l’armée française et a enjoint l’État d’aligner leur pension de retraite militaire sur celles de « leurs frères d’armes français », indiquent leurs avocats.
Cette mesure, qui pourrait faire jurisprudence, sera étendue à plus de cinquante autres Marocains, dont les demandes ont été déposées devant la juridiction en même temps. Reste à savoir si l’État fera appel devant le Conseil d’État []
Selon une estimation des avocats, 180 anciens combattants marocains sont concernés par ce problème. Après le film « Indigènes » en 2006, seules les retraites de combattant et les pensions d’invalidité avaient été « décristallisées » dans le cadre de la loi de finances 2007, « mais pas la pension de retraite militaire qui est la part la plus importante des prestations qui leur sont dues ».
Ndlr : c’est généreux, la France !
Et ta seur
De NouvelObs.com du 14/10 : Dix personnes ont été interpellées, le 14 octobre, dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite d’une plainte du porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot, qui aurait été « espionné » par une officine privée. Parmi les personnes interpellées figure le PDG de Taser France, Antoine Di Zazzo.
Ce dernier avait attaqué en diffamation Olivier Besancenot, qui avait affirmé que le Taser avait causé la mort de 150 personnes aux États-Unis. Le procès doit se tenir le 20 octobre devant le tribunal correctionnel de Paris.
Parmi les gardés à vue figurent également plusieurs policiers, un douanier, un cadre bancaire et un détective privé .[]
Besancenot a dénoncé des « méthodes de barbouzes ». Le porte-parole de la LCR rappelle qu’il a été cité à comparaître le 20 oct au Palais de Justice de Paris, car le « même patron me traîne devant les tribunaux pour diffamation, me réclamant 50.000 euros pour simplement avoir fait état du rapport d’Amnesty International » sur la dangerosité présumée du Taser.
Ndlr : cette affaire met en lumière le recyclage étonnant de certains policiers !
La société Taser-France a intenté des procès contre Amnesty international, Olivier Besancenot, l’Express et le RAIDH, et adressé une sommation à Martine Aubry. RAIDH dénonce ces « poursuites-baillon » et a déposé, le 18 octobre, une requête en annulation devant le Conseil d’Etat visant le décret du 22 Septembre 2008 autorisant la dotation des policiers municipaux en pistolets à impulsion électrique de la marque Taser. Cette arme envoyant une décharge de 50 000 volts n’a fait l’objet d’aucune étude sanitaire indépendante en France et est qualifiée par les Nations Unies d’arme de torture.
Mauvaise porte
De 20minutes.fr du 16/10 : « Ils étaient au bon numéro. Mais pas dans la bonne rue... » Le Commissaire divisionnaire de Lens, résume en une phrase la méprise de ses hommes : ils ont défoncé la porte d’un trafiquant de drogue présumé, dans une petite cité de Libercourt. Sauf qu’ils n’étaient pas à la bonne adresse. « Il y avait deux hommes, dont un qui était très âgé. On s’est vite rendu compte qu’on s’était planté, poursuit le commissaire. Mais c’est plein de petites rues par-là . »
La victime de cette méprise a rapidement obtenu la garantie d’être dédommagée et des excuses de la part de l’administration. Pas suffisant, il a tout de même porté plainte pour « dégradation de biens ». Quant au vrai suspect, il n’a bénéficié que de quelques minutes de répit. Il a été interpellé dans la foulée.
Sexe et politique
Nouvel Obs du 16/10 : " Le débat fut intense, excitant, cru, voire pervers. Du moins pour ceux qui ont suivi le dernier affrontement télévisé McCain-Obama sur les écrans du Musée du Sexe de New York, qui a organisé mercredi 15 octobre une soirée spéciale pour l’occasion.
Les soirées débat ne manquent pas à New York, mais au « Museum of Sex » il n’était pas facile de fixer son attention sur les propos de John McCain et Barack Obama discutant crise financière, éducation et assurance maladie.
A côté des écrans retransmettant le débat, une exposition sur la vie sexuelle des animaux diffusait des images torrides de pandas en pleine action et de cannibalisme sexuel chez le lézard à queue en fouet. A l’autre bout de la salle, le Musée présentait des inventions, bien humaines celles-là (..).
McCain a eu beau promettre de « fouetter le vous-savez-quoi » de son adversaire, l’assistance penchait largement du côté démocrate. « Obama est en tête, mais que feront les gens quand ils seront dans l’isoloir ? » s’est demandé une électrice, en tentant de détourner le regard d’une vidéo sur la masturbation ...
Ndlr : les Américains sont de grands enfants innocents.
Ecrit le 29 oct 2008
Magie noire
De 20minutes.com du 23/10 : Nicolas Sarkozy a été piqué au vif par la mise en vente d’une poupée vaudou à son effigie, accompagnant le « Manuel vaudou Nicolas Sarkozy ».
L’avocat du chef de l’État annonce qu’il assigne en référé les éditions K&B pour « violation du droit à l’image » afin que les objets maléfiques, commercialisés sur le Web depuis 15 jours, soient retirés de la vente. Demande non suivie d’effet, l’éditeur jugeant en effet ce retrait « totalement disproportionné compte tenu de l’aspect ludique et humoristique du Manuel ».
ségolène Royal, également visée, avait estimé « qu’il faut quand même garder le sens de l’humour ». L’ex-candidate à la présidentielle ajoute que « les choses cocasses et humoristiques » sont « la rançon de la notoriété ».
Ndlr : superstitieux, Nicolas ?
150 000 dollars pour relooker Sarah Palin
Le Parisien du 23/10 : en consultant les registres de dépenses du Parti républicain, on apprend qu’au début du mois de septembre, 75 062 $ ont été dépensés dans le magasin Neiman Marcus de Minneapolis et 49 425 $ dans les magasins Saks 5e Avenue de New York et de Saint Louis. Cerise sur le gâteau, 4 716 $ ont également été consacrés au maquillage et à la coiffure de la « Hockey Mom » de l’alaska.
Tous ces frais sont annotés dans une section appelée « dépenses coordonnées et détaillées ». En consultant le registre de financement de la campagne électorale démocrate, on ne trouve pas de dépenses aussi importantes de la part de Barack Obama ou de son colistier Joe Biden.[]
L’IRA perd en Bourse
Courrier international du 21/10 : La crise financière aurait fait une victime inattendue : l’Armée républicaine irlandaise (IRA). Selon l’Irish Independent, « ses responsables financiers ont placé, via des sociétés écrans, de grandes quantités d’argent dans plusieurs institutions de Wall Street qui offraient des dividendes élevés mais qui ont été très touchées par l’écroulement du marché des subprimes ». Ces pertes s’élèveraient à 200 millions d’euros.
Pie XII
Marianne2fr du 18/10 : Le Vatican multiplie les publications et les initiatives en faveur de Pie XII, à l’occasion du 50e anniversaire de sa mort. Le 7 octobre, il diffusait un texte du cardinal italien Tarcisio Bertone, numéro deux du Vatican, selon lequel « il est profondément injuste d’étendre un voile d’opprobre sur l’œuvre de Pie XII ». Le 9 octobre, Benoît XVI célébrait en personne une messe à sa mémoire dans la basilique St-Pierre de Rome. Des hommages qui ne passent pas inaperçus au moment même où est instruit son procès en béatification.
Difficile d’effacer de la mémoire collective l’attitude plus qu’ambiguë de Pie XII face au nazisme pendant la seconde guerre mondiale. Pas évident de le considérer comme un saint, sachant qu’il n’a pas jugé utile d’user du pouvoir moral que sa position lui conférait pour condamner publiquement la shoah. Difficile, mais pas impossible. Sur le site internet du Vatican, vitrine de la volonté papale, la réhabilitation a pourtant déjà commencé. Dans les textes, mais aussi dans le déni : aucune trace du nazisme dans les archives mises en lignes sur la période 1939-45. Sans doute ont-elles disparu par l’opération du Saint-Esprit !
Ndlr : dieu reconnaîtra-t-il les siens ?
Jörg Haider était l’amant de son porte-parole
De 20minutes.com du 23/10 : « Nous avions une relation qui allait au-delà de l’amitié. Jörg et moi étions reliés par quelque chose de vraiment spécial. Il était l’homme de ma vie », a indiqué Stefan Petzner, lors d’un entretien diffusé à la radio autrichienne ORF. Dans cet entretien, il indique que la veuve de Jörg Haider, Claudia, ne voyait aucune objection à leur relation. « Elle l’aimait comme une femme. Il l’aimait comme un homme. Je l’aimais de manière différente et personnelle. Elle comprenait cela. »
néanmoins, la soeur de Stefan Petzner estime que Claudia Haider n’était pas aussi compréhensive : « Parfois elle était jalouse, parce que Stefan passait plus de temps qu’elle avec son mari. »
Des photos montrant Jörg Haider dans un bar gay, quelques minutes avant l’accident qui lui a coûté la vie, ont été diffusées dans la presse. Des témoins ont indiqué que le leader d’extrême droite s’était violemment disputé avec son amant avant de quitter le bar et prendre sa voiture.
Xavier Bertrand inquiet de sa biographie
Lefigaro.fr du 23/10 : « Xavier Bertrand ? Un traître sans couilles ! » Le commentaire est signé Dominique de Villepin quand il apprend, en novembre 2006, que son ministre de la Santé vient de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy. C’est l’une des perles contenues dans la biographie signée par les journalistes Christophe Jakubyszyn et Muriel Pleynet.
Titré Le Chouchou, ce livre retrace « le fabuleux destin » de Xavier Bertrand qui, selon les auteurs, a été tour à tour le préféré d’Alain Juppé, de Jean-Pierre Raffarin, de Dominique de Villepin et maintenant celui de Nicolas Sarkozy. Publié aux éditions Anne Carrière, ce livre, dont la sortie est prévue le 12 novembre, inquiète le ministre des Affaires sociales.
Les fourberies de Boutin
Libération du 21/10 : « Une énorme déception ». Tel est le ressenti des associations de mal-logés ou des bailleurs sociaux à propos de l’action de Christine Boutin à la tête du ministère du Logement. Son projet de loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » ne convainc pas.
Dans le monde associatif, les plus indulgents affirment qu’elle a « tourné le dos à ses engagements ». La désillusion est à la hauteur des espoirs qu’avait suscités sa nomination au gouvernement en mai 2007
Un an et demi plus tard, le constat est amer : « La cause du logement régresse. Les mesures qui s’imposent ne sont pas prises, même quand ça ne coûte rien ». Jean-Baptiste Eyraud, président de Droit au logement (DAL), lance avec d’autres associations une caravane contre la loi Boutin et la crise du logement. « Madame Boutin s’est comportée en mère Fouettard des mal-logés et des sans-logis » dit-il.
péter
Depuis que la bulle immobilière a éclaté aux Etats-Unis, on s’aperçoit que toutes les grosses sociétés (ou presque) avaient goûté aux « produits toxiques ». Y compris l’Ecureuil (perte de 695 millions d’euros), et le Crédit Agricole, et la Matmut. Quand la bulle a pété, le vent a tout balayé sur son passage. Même Renault qui a perdu 22 % de sa valeur en 5 jours (Selon Challenges du 25 oct 2008).
La débâcle du système financier déclenchée aux Etats-Unis et l’effondrement des marchés financiers commencent à se répercuter sur l’économie réelle. L’industrie automobile mondiale licencie ou met des milliers de salariés au chômage partiel ou total alors même qu’on est au tout début de la récession économique. l’avenir n’est pas rose.