Ecrit le 15 juin 2011
Aéroport et perspectives
Les délégués territoriaux de la Chambre de Commerce et d’industrie, Richard Tachet et Bruno Gorrée, ont organisé une réunion d’information sur le futur aéroport de Notre Dame des Landes, « Opportunités et enjeux pour les entreprises et le territoire ». La CCI est très favorable à cet aéroport qui devrait être opérationnel en fin d’année 2017 « si les vaches s’en vont ». « Cet aéroport permettra d’ouvrir de nouvelles lignes aériennes, de baser des compagnies aériennes, d’attirer des entreprises et des activités dans les zones industrielles existantes et équipées » a dit Jean François Gendron. Sur le territoire situé à deux heures de l’aéroport, il y a 6 millions d’habitants et 1,4 million d’entreprises. La zone de Châteaubriant devrait être concernée en deuxième couronne, la première intéressant les zones de Nozay et Derval, et la future zone d’intérêt départemental à implanter par le Conseil Général. Il a été question aussi d’un train reliant Nantes et Rennes avec une virgule desservant l’aéroport.
Interrogé, le président de la Chambre d’Agriculture, Jacques Lemaître, a dit qu’il soutenait les agriculteurs touchés par le projet (une centaine de personnes rassemblées dans l’aDECA), pour leur obtenir indemnités et compensations et il a condamné l’autre association, l’aCIPA et « les squatteurs altermondialistes venus de Nantes et d’Europe pour occuper le terrain en espérant bloquer la réalisation de l’aéroport ».
A part ça, rien de vraiment concret sur la façon de tirer parti des retombées à prévoir pour le Pays de Châteaubriant.
Les désirs de la CCI : http://nantesstnazaire.cci.fr/CCI44/Page/
Un autre point de vue
Un autre point de vue : http://www.rezocitoyen.org/spip.php?page=article&id_article=10662
Les 8, 9 et 10 juillet 2011, aura lieu un rassemblement d’opposantEs sur le site. Samedi 9, en fin d’après midi, il est prévu un meeting avec les responsables politiques nationaux porteurs du NOn à ce projet inutile, destructeur de terre nourricière et accapareur de deniers publics. « La réussite de ces trois jours de mobilisation nationale est essentielle pour obtenir l’arrêt définitif du projet. Il en est encore temps. Les décideurs, acteurs économiques et politiques, doivent reculer maintenant ». (communiqué)