Ecrit le 26 octobre 2011
Adaptabilité
Ce qui est formidable dans notre société, c’est qu’on s’habitue aux drames ! Dernier exemple : le sac à SDF, avec ou sans chien. Non, c’est pas une blague !
Le Groupe de Secours Catastrophe Français (GSCF) vient de créer un sac d’accompagnement pour les personnes sans domicile fixe. Ce sac, qui sera distribué cet hiver, a été présenté à la presse le 17 octobre 2011. Aide à la survie, ce sac pourra peut-être aussi redonner un espoir à des personnes souvent rejetées et oubliées. coût moyen du sac : 150 €.
Le sac comprend : un sac de couchage, une gourde acier isotherme 500 ml, un sac banane avec gourde alu, un plaid fermeture avec bande, une assiette plastique avec 1 fourchette et 1 cuillère, un portefeuille documents, un stylo, un bloc note, une enveloppe pré timbrée, un bonnet- écharpe combi, une montre, une radio lampe à dynamo, un agenda, un porte monnaie, une bâche, une lampe avec piles, un kit soins et un kit hygiène.
Un sac animal aussi
Le sac animal de compagnie comprend un tapis de couchage et sa housse, une gourde de croquettes, deux écuelles, un collier haute visibilité chien, une gamelle pliante, un plaid fermeture avec bande, un ramasse crottes et un kit-soins-animal
Les sacs seront produits en fonction des dons reçus. Le GSCF lance un appel aux dons d’urgence afin de pouvoir acheter le maximum de sacs avant cet hiver.
téléphone : 03 20 71 77 39
Il est né le divin enfant
Pauvre Sarkozy, il aura même raté la naissance de sa fille Giulia. Celle-ci, annoncée pour le 3 octobre, a pris 16 jours de retard. Les médias étaient en ébullition, les photographes et les journalistes campaient devant la clinique de la Muette, attendant les contractions de la Première Dame, mais 87 % des Français se disent « non-intéressés » par l’événement.
Bonheur National Brut
Selon Ouest-France du 17 octobre 2011, au Royaume du Bhoutan, le succès de l’économie ne se mesure pas en Produit National Brut mais en Bonheur National Brut. Au-delà de la richesse produite, le gouvernement doit prendre en compte le bonheur des habitants. La mesure de ce bonheur dépend d’une série de 72 indicateurs, comprenant entre autres le temps passé avec sa famille, le sentiment d’appartenance à une communauté ou encore l’équilibre psychologique.
C’est un concept imaginé par le précédent souverain, fondé sur des préceptes bouddhistes, mais qui vise aussi à plus d’efficacité économique : « Si on favorise certains facteurs, comme le respect de l’environnement ou le bien-être au travail, explique Karma Tshering, secrétaire général de la Commission du Bonheur National Brut, l’État a moins à payer par la suite en termes de santé, de consommation d’anti-dépresseurs ou d’environnement. » « Certains nous reprochent de ne pas mettre le profit au premier plan, dit-elle. Au contraire, un salarié heureux est bien plus productif. ».
On va demander l’asile politique là -bas !