Ecrit le 10 juillet 2012
A qui se fier, ma brave dame ! Va falloir maintenant un lecteur de codes-barres autour du cou sans oublier une calculatrice !
C’est que le coup est rude, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la répression des Fraudes, ouf !) a enquêté auprès de 1269 établissements de grande distribution à dominante alimentaire, équipés d’un système de lecture optique des codes-barres ce qui correspondait au total à 68 593 articles. Elle voulait voir s’il y avait concordance entre les prix affichés en rayons et les prix facturés en caisse dans la grande distribution.
Hé bé ! Dans un communiqué du 5 juillet 2012, la DGCCRF révèle qu’elle a constaté des erreurs dans plus de la moitié des établissements contrôlés (54%) : le prix facturé était différent du prix affiché pour 7% des articles vérifiés, et six fois sur dix, dans un sens défavorable au consommateur !
Une précédente enquête menée en 2008, avait déjà révélé un fort taux d’anomalies (52 % des établissements en infraction et 7,5 % des produits présentant des erreurs).
Les magasins plaident l’erreur technique (informatique souvent) mais le fait que plus de la moitié des erreurs aient pénalisé le client montre qu’elles ne sont pas que le fruit du hasard, mais « il est très difficile de prouver que (ces erreurs) sont intentionnelles », Ces irrégularités ont donné lieu à la rédaction de procès-verbaux, d’injonctions de rectifier les dysfonctionnements constatés et de rappels à la réglementation.
La DGCCRF va poursuivre ses contrôles en la matière et sanctionnera systématiquement toute infraction.
Elle recommande aux consommateurs d’être vigilants à la lecture de leurs tickets de caisse et de se faire systématiquement reverser les trop-perçus.