Ecrit le 29 mai 2013
Buse
Une buse recyclée en abri de chantier. C’est dans une des carrières d’argile,
près de Châteaubriant.
Ca ne va pas faire le buzz,
à moins de la tripler.
Piques
Dans le grand escalier du château renaissance de Châteaubriant, un écusson entouré d’une cordelière et timbré d’une couronne, portait autrefois les armes de Jean de Laval et de Françoise de Foix. Il fut martelé pendant la révolution et restauré plus tard. Il y a quelques années il lui fut ajouté des piques en « protections » anti-pigeons. Un complément inesthétique et ... inefficace si l’on en juge par l’amas de crottes .
Alors, ce printemps, ça vient ? Photo : A.Borgone
La chose peut sembler paradoxale mais le froid subi en Europe, en Asie et en Amérique du Nord découle de températures anormalement douces dans les régions arctiques...
Ecrit le 29 mai 2013
Lav euses
Il y a quelques jours, à Moisdon, dans un lotissement récent, mon attention fut attirée par une plaque de rue, lettres blanches sur fond bleu : RUE DES LAVANDIERES. Il faut dire que ma grand mère, originaire de Moisdon, faisait métier de laver le linge des autres et sa mère avant elle et Maria, sa fille, après. Toute une « dynastie » des lavoirs. Je vous parle d’une époque où les lave-linge n’existaient point, où la Mère Denis ne faisait pas de réclame et où Luis Mariano ne poussait pas encore la chansonnette. Mes aïeules, avec leurs brouettes chargées se rendaient alors du bourg au lavoir de Farinel pour y rincer le linge, par un petit chemin qui longeait le pré à Bourdel (l’actuel lotissement), frôlait la chapelle Vincent et descendait vers le Don. Descendait à l’aller ! car au retour il fallait affronter les cahots sur les affleurements de schiste avec la fatigue de la journée dans les reins. Bref, le métier n’était pas une cure de repos.
Sans doute des personnes ont-elles décidé d’honorer ces courageuses ouvrières en attribuant une rue à leur dur métier, mais elles seraient bien étonnées, les vaillantes rouleuses de brouettes, de s’entendre appeler lavandières. Tous les anciens du bourg vous le confirmeront, elles étaient LAVEUSES.
(signé : Alain Alotto)
Ecrit le 29 mai 2013
Souliers
Le lancer de chaussures est le fait d’utiliser des chaussures comme projectiles ou armes improvisés ; c’est un élément constitutif de plusieurs sports populaires et d’entraînements sportifs. Aujourd’hui, c’est surtout le fait de lancer une paire de chaussures sur des fils téléphoniques, lignes électriques, ou autres lignes à haute tension. Comme ici à Châteaubriant, près de la chapelle de l’ancien hôpital.
Ecrit le 12 juin 2013
Guillotine
On a vu, lors du dernier Conseil Municipal à Châteaubriant, qu’il y a des stages organisés pour le personnel en matière de prévention et sécurité. L’une des serres municipales a été achetée d’occasion, il y a 30 ans, à un maraîcher de la rue de la Maison Brûlée qui partait en retraite. De conception ancienne, elle est constituée d’une structure en bois supportant une couverture en verre. Le temps et ses irréparables outrages ayant fait leur effet, elle présente des signes manifestes de fatigue. En cas de choc par un véhicule, un engin de chantier ou une nacelle, endommageant l’un des éléments de la structure, on peut très bien imaginer un effet domino et compte tenu des plaques de verre, en cas de présence d’employés, un effet guillotine. Des investissements seraient bien nécessaires ...
Au local du 3 rue Pasteur, des « peuillettes » tombent du plafond et les prises de courant bringuebalent au bout des çâbles. Des réparations seraient bien nécessaires même si les deux associations qui s’y retrouvent n’ont pas la classe et l’entregent de certaines autres .