Rythmes scolaires
Yves Daniel, député, déclare : La semaine dernière, je suis intervenu dans cette même Commission en attirant l’attention de la ministre déléguée chargée de la réussite éducative sur les difficultés rencontrées par les communes rurales dans la mise en place de cette nouvelle organisation. Je ne les nie pas, et le gouvernement non plus. Mais je salue la pertinence des propos de la ministre qui, à cette occasion, a souligné la singularité de chaque territoire. Vous me permettrez de la citer : « La question des activités périscolaires ne crée pas les inégalités : elle fait apparaître celles qui existent. Nous devons considérer cela comme un progrès. La réforme des rythmes scolaires améliore le travail entre les DASEN, les associations et les élus. Cette pratique de la concertation est une avancée de la démocratie éducative ». J’ajoute à titre personnel que notre école en avait bien besoin
La spécificité des territoires ruraux est par ailleurs prise en compte puisque, au-delà de la somme forfaitaire pour chaque élève « passé » en 2013, il y a un complément pour les communes classées en dotation de solidarité rurale cible. Il ne faut pas oublier que, pour la première fois, l’État aide au financement du périscolaire et qu’en outre, il le fait davantage pour les communes rurales !
Note du 16 octobre 2013
C’est bon pour les élèves
Sur son site internet la FCPE (fédération des Conseils de Parents d’Elèves), déclare : « Cela fait plus d’un mois que nos enfants ont repris le chemin de l’école. 25% d’entre eux, en primaire, bénéficient du retour de la semaine de quatre jours et demi. Un retour qui devrait être salué tant l’organisation précédente, sur quatre jours, était l’exception française décriée par tous les acteurs et les experts, les politiques de droite comme de gauche ! »
La réforme proposée par le gouvernement est-elle un progrès pour les enfants ? « Oui, 25% des écoliers ont aujourd’hui des journées de classe plus courtes, un temps scolaire mieux réparti dans la semaine. L’objectif principal est donc atteint. Nous constatons d’ailleurs souvent qu’Ã rebours des discours des adultes, les enfants sont contents. Contents de faire des choses différentes dans l’école, contents que leurs journées de classe soient plus courtes ».
Certains dénoncent la fatigue des enfants en cette rentrée. « Quoi de plus normal ! Après huit semaines de vacances, ils ont tous les ans du mal à reprendre le rythme de l’école, à se lever tôt, à encaisser la fatigue intellectuelle. S’ajoute à cela l’anxiété des parents nourrie par le discours ambiant ».
« De plus, l’automne est une saison fatigante parce que la lumière du soleil manque. Pourtant, dans quelques jours, on nous infligera un changement d’heure. Pour le bien-être de tous ? Pour des raisons écologiques ? Pour des raisons économiques ? »