Ecrit le 11 décembre 2013
Petit déjeuner d’entreprises
Petit déjeuner d’entreprises, ce 29 novembre à Nozay. Au programme : les aides au recrutement. Maryse Loret, Stéphanie Aimon et Jean-Pierre Chariau ont présenté les diverses possibilités existantes, par exemple :
détecter
- ►► Le recrutement par simulation, qui permet de détecter des habiletés potentielles. Des entreprises comme Castel-Viandes, Buffalo Grill, Kuhn-Huard sont utilisatrices.
- ►► L’EMT (évaluation en milieu de travail) sur une durée de 3-5 jours, permet à l’entreprise de tester un candidat en situation de travail. Cela ne coûte rien à l’entreprise ! Si le salarié est indemnisé par Pôle-Emploi, il continue à être indemnisé. S’il n’a rien, il ne perçoit rien. Et on a vu des entreprises (dans la grande distribution par exemple), profiter de ce système pour avoir de la main d’œuvre gratuite, en période de fêtes par exemple....
- ►► Le service RH+, financé par le Conseil Général et soutenu par les trois chambres consulaires, fait un accompagnement de l’entreprise pour la gestion des ressources humaines
- ►► Stratégie compétences, proposé par les organismes de fonds de formation, peut réaliser un diagnostic approfondi de l’entreprise et monter un module « gestion des âges ».
Former
Un salarié n’est pas toujours immédiatement opérationnel. Il existe quatre moyens d’y remédier :
- â–º POE (préparation opérationnelle à l’emploi) individuelle, financée par Pôle-Emploi.
- â–º POE (préparation opérationnelle à l’emploi) collective : financement Pôle-Emploi.
- â–º AFPR (Action de Formation préalable au Recrutement) financement Pôle-Emploi.
- â–º ARF (Aide au Recrutement par la Formation) financée par la Région Pays de Loire
Contrats aidés
Et puis il y a les contrats aidés : emploi d’avenir : contrat initiative -remploi : contrat de génération.
Enfin il existe des aides complémentaires, qu’il s’agisse d’embauche d’un travailleur handicapé, ou d’une convention de revitalisation, ou, c’est nouveau, de « 500 projets de développement économique pour les territoires » dont ont déjà bénéficié le groupe Apportech à Soudan et la Maison de Retraite de St Vincent des Landes.
Aide à la garde d’enfant, aide différentielle de reclassement, aide à la mobilité, location de scooters et voitures, habitat temporaire chez l’habitant, association Espoir etc. Finalement c’est un vrai maquis dans lequel il est bien difficile de se retrouver. Un document récapitulatif a été élaboré par la Maison de l’Emploi à Châteaubriant, le demander au 02 40 28 97 34
Entreprise Jaunasse
L’entreprise Jaunasse, créée en 1982, comptait au départ 3 salariés. En 2005, l’entreprise individuelle passe en SARL avec l’entrée de plusieurs salariés qui deviennent associés. L’effectif est alors de 15 personnes. En 2007, la SARL investit dans des nouveaux locaux plus spacieux et déménage sur Saffré. Cela lui permet d’ajouter l’activité du secteur maisons ossatures bois. « Nous faisons travailler les artisans locaux. Nous avons tout un réseau d’entreprises où on s’entraide »
Entreprise Bovis
L’entreprise Bovis-Atlantique, implantée sur la zone de l’Oseraye à Puceul, fait du transport délicat : tout ce qui est lourd, fragile ou précieux. Par exemple le retable flamand de Kervédot (Bretagne), une figure de proue pour le musée de St Malo, collectage, emballage et transport d’oeu-vres d’art sacré au musée des Beaux Arts à Nantes, les carrosses de Versailles au musée d’Arras, le colosse d’Alexandrie au Petit-Palais à Paris. L’entreprise fait aussi des transports volumineux (Airbus par exemple), de matériel délicat (scanner), des déménagements de bureaux, etc. Le personnel est formé en interne. « Nous cherchons des électro-mécaniciens ».
500 projets
Le système vise à accompagner des entreprises qui, par leurs projets, participent au développement économique et à la dynamique territoriale, à condition que ce soient des projets collectifs (au moins 2 entreprises). Les projets des territoires ruraux et des quartiers en difficulté seront accompagnés prioritairement. Il peut s’agir de projets matériels ou immatériels. Se renseigner au 02 28 20 50 00