Ecrit le 7 décembre 2016
A l’initiative de la Ligue des droits de l’Homme, 179 élues locales et élus locaux ont signé à ce jour ce manifeste de soutien à l’accueil des migrantes et migrants partout sur notre territoire. La signature de ce manifeste constitue une des façons de porter les valeurs de solidarité et de fraternité citoyenne.
Parce que je n’oublie pas que notre pays a toujours donné refuge à ceux qui fuyaient des terres lointaines pour des terres plus hospitalières,
Parce que je n’oublie pas que nos aïeux ont été accueillis lorsqu’ils fuyaient guerre, dictature ou misère,
Parce que je n’oublie pas que personne ne s’exile par plaisir mais pour des raisons graves,
Parce que je n’oublie pas que chacun-e a droit au respect de sa personne dans sa dignité et dans ses droits,
Parce que je ne veux pas avoir honte du sort réservé aux migrants qui ont réussi à rejoindre notre pays,
Parce que les réactions xénophobes dont les migrants sont victimes, suite aux accords de relocalisation prévus par l’Union européenne et au démantèlement de la « jungle » de Calais, ternissent la devise « Liberté, égalité, fraternité » portée par notre République.
Photo : P. Morel
Les unions départementales CFDT-CGT-FSU-Solidaires-UNSA de Loire-Atlantique et diverses associations, ont donné rendez-vous au miroir d’eau à Nantes pour un rassemblement festif samedi 26 novembre afin d’apporter leur soutien aux migrants.
Ce lieu devenu emblématique a reflété cette capacité à mobiliser plus de 800 personnes pour « demander des solutions concrètes d’hébergement des personnes sans abris [/] quelle que soit leur situation » à l’appel de l’intersyndicale.
Pacifiquement un cortège s’est formé, grossissant, pour se rendre allée Baco. Devant l’ancien foyer de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui servit de squat aux réfugiés avant qu’ils en soient expulsés, maintenant vide et muré. Les représentants de médecins du monde, la LDH, le DAL et le Mrap y ont pris la parole. Un comédien, en apparence de faux maire, a fait un simulacre d’inauguration d’un Parc Immobilier Solidaire Universel (PISU) en annonçant que « Tout bâtiment non occupé et appartenant à la ville ou la métropole, sera automatiquement dévolu aux populations les plus fragiles » en appel du respect au droit au logement pour tous.
Voir aussi : la question des Réfugiés