Ecrit le 16 mai 2018
Au moment où l’on parle d’un centre socio-culturel à Châteaubriant, en même temps on constate qu’il n’y a aucun lieu de rencontre pour les jeunes, sauf les cafés (et sauf pour les membres du Conseil Municipal des jeunes qui, eux, ont un beau local). De même rares sont les communes ayant un local attribué aux jeunes (Erbray, La Chapelle Glain). Il est donc intéressant de consulter le rapport du Conseil de l’enfance et de l’adolescence, sorti officiellement le 6 avril 2018.
Le thème : « temps et lieux tiers des enfants et des adolescents » hors famille et hors scolarité.
La famille et l’école sont fondamentales pour le développement, l’éducation et l’épanouissement des enfants. Mais ce que ceux-ci font, vivent, découvrent, apprennent et créent par ailleurs, impacte également leur développement et de leur
évolution globale : santé, affectivité, apprentissage, socialisation. De même que le respect de leurs besoins et de leurs droits.
Aujourd’hui, des financements publics importants sont consacrés aux activités des enfants et des jeunes dans ces « temps et lieux tiers » (ci-après « TLT »).
Les travaux du Conseil de l’Enfance et de l’adolescence ont permis de faire émerger les TLT comme objet d’une politique publique structurée et cohérente dans l’intérêt des enfants, tout en s’inscrivant dans un contexte d’optimisation des ressources publiques.
Une telle vision stratégique des TLT adaptés aux attentes des enfants et aux évolutions sociales permettra de mieux équiper les enfants face aux défis qu’ils auront à relever. Elle donnera également aux familles aussi bien qu’Ã l’école un espace de relais et de « jeu » dans leur responsabilité vis à vis des enfants. Elle aura de plus des effets en retour sur le soutien à la parentalité, les inégalités, et les trajectoires scolaires des enfants.
Numérique et relations
Six champs d’activités concernent les enfants et adolescents : les pratiques sportives et de bien :être corporel ; les pratiques artistiques et culturelles ; les pratiques scientifiques et technologiques ; les pratiques d’engagements (citoyenneté, environnement, humanitaire) ; l’aménagement d’espaces ouverts favorisant découverte, autonomie, vivre ensemble ; les vacances, notamment en groupe.
Deux thématiques traversent chacun de ces six champs : le numérique, ses promesses et ses risques ; les relations, les bonnes et mauvaises rencontres (amis, pairs, adultes tutélaires).
l’accès à des activités structurées, structurantes est fortement inégalitaire. Les enfants et adolescents privés de possibilités d’expression, de créativité, de réalisation peuvent entrer dans des trajectoires de dérives.
Les inégalités résident entre territoires, entre le niveau social des familles, entre garçons et filles, et sur les enfants handicapés et malades. Cet enjeu d’égalité invite à lui seul à une mobilisation coordonnée de politique publique.
L’importance des écrans, et la manière dont ils sont utilisés, renforce les écarts : 25% des enfants passent plus de 3 heures par jour sur les écrans en période scolaire, plus de 5 heures pendant les week-ends et les congés.
Sport/ Bien être corporel : parmi les 11/17 ans, 8 enfants sur 10 pratiquent un sport mais les activités de bien être corporel sont moins développées que les pratiques orientées vers la compétition, alors que les besoins sont réels. Les filles ont un bien moindre accès que les garçons à ces activités. Il peut y avoir là un enjeu de santé publique.
Pratiques artistiques et culturelles : parmi les 11/17 ans près de 4 enfants sur 10 accèdent à une pratique artistique et culturelle régulière formelle ou informelle. Notre pays a néanmoins un bon taux de grands équipements culturels comparés à d’autres, et le numérique renouvelle en profondeur les pratiques. Mais 25% des 11/17 ans ne se sont jamais essayés à une pratique artistique.
Activités scientifiques ou technologiques : moins de 10% d’adolescents ont une telle pratique régulière. Une dynamique de développement émerge. Le renforcement de ces activités est évidemment nécessaire à l’heure où nos sociétés et nos économies sont de plus en plus façonnées par la science et la technologie, et où accroître les vocations dans ces métiers importe.
Pratiques d’engagement : encore très faible, une dynamique émerge également, portée par des secteurs innovants de la société civile. LÃ encore, à un moment où nos sociétés sont en mutation, s’organiser pour faire mieux participer les jeunes est une façon de solidifier le socle
de la démocratie et de co-construire le futur.
l’aménagement de l’espace public tenant compte des enfants et adolescents est variable selon les territoires et lieux de vie. Ces enjeux de mouvement, vivre ensemble, ouverture sociale sécurisée, d’activités physiques et mobilité pèsent, de surcroît davantage entre les filles et les garçons.
Vacances : 25% des enfants ne partent pas en vacances. Sur ce point les recommandations du conseil porteront prioritairement sur les vacances en groupe et collectives.
Propositions
SUR CE SOCLE, LE CONSEIL DE L’ENFANCE FORMULE SES PROPOSITIONS
Rappel de l’objectif général : il s’agit d’ouvrir des possibles, pour tous, en réduisant les inégalités, pour permettre aux enfants de se sentir bien, de faire des rencontres structurantes, de développer leurs capacités diverses, d’autoriser des tâtonnements avant qu’ils puissent approfondir certaines préférences et se construire dans des directions choisies par eux.
Pour les moins de 11 ans : développer le plan mercredi en veillant à en développer les quatre piliers (sportifs, culturels, scientifiques et d’engagements), en facilitant la participation des enfants des familles pauvres et en organisant des moyens structurants de l’Etat et des collectivités locales. Financer et développer en priorité des activités encadrées faciles d’accès y compris hors des établissements scolaires pour les 25% d’enfants qui n’ont pas d’activités encadrées après l’école, notamment dans les territoires les plus dépourvus en TLT (territoires ruraux, périphériques et prioritaires).
Pour les plus de 11 ans : déployer des offres diversifiées, dont les projets et méthodes correspondent mieux aux attentes des jeunes. Trois types d’enjeux émergent : enjeux d’égalité ; enjeu de structuration de l’offre et de personnalisation des parcours ; enjeu d’organisation, gouvernance et financement.
Enjeux d’égalité
1. Inclure les enfants en situation de handicap ou de maladies chroniques
2. Lever les freins financiers pour la participation des enfants des familles les plus modestes au plan mercredi et plus généralement aux activités périscolaires et extra scolaires. A ce jour les collectivités n’ont pas l’obligation de moduler les tarifs en fonction de la situation des familles.
3. Vacances : réduire les inégalités sociales et favoriser la mixité sociale. Les aides actuelles, sont dispersées, peu lisibles. Les plus pauvres méconnaissent les aides. Certaines familles de classe moyenne se détournent des séjours financés par leur commune ou leur Caf par peur du déclassement. Les plus aisés mettent en œuvre des stratégies préservant un entre-soi social.
Proposition : créer un Pass-Colo universel de 200 € pour les 6/14 ans et développer les médiations envers les familles pour diminuer le taux de non recours aux aides des familles les plus pauvres.
4. Réduire les inégalités territoriales.
Réduire les inégalités liées aux territoires et lieux de vie en matière d’aménagements en faveur des enfants, avec des espaces semi-ouverts d’activités physiques, de socialisation sûre et des modes de transports facilitant l’accompagnement. Le manque d’espaces semi ouverts pour les activités physiques pèse particulièrement sur les filles et sur les enfants avant 11 ans.
Proposition : renforcer l’accès aux cours de récréation en dehors des temps d’école, consulter systématiquement les enfants et adolescents pour les équipements les concernant et former les agents des parcs et autres espaces publics aux besoins des enfants et adolescents en termes d’intimité, de liberté et de protection.
Structuration de l’offre
Une structuration adéquate des TLT est nécessaire pour que les jeunes puissent, en s’appropriant leurs activités extra scolaires, identifier leurs goûts (socle nécessaire pour mieux s’orienter), développer leurs capacités et leur socialisation. Trois domaines rencontrent un double enjeu de personnalisation des parcours et de structuration d’une offre insuffisante :
Les pratiques artistiques et culturelles :
L’offre est développée mais se pose un problème d’élargissement des publics.
l’animation de rue a un double effet de vecteurs de pratiques culturelles et de médiateur, amenant les enfants et leurs familles vers des formes plus instituées.
Il convient également d’offrir davantage d’espaces d’activité semi-ouverts ou ouverts, plutôt que d’activités directement encadrées. Pour cela développer des espaces mixtes de travail et de sociabilité à destination des adolescents dans les médiathèques, les bibliothèques et des antennes hors les murs d’équipements culturels.
Relativement peu d’enfants accèdent aux conservatoires et, complémentairement, les jeunes expriment un intérêt pour des disciplines non ou peu représentées dans les conservatoires. Seule l’offre privée, réservée à des familles aisées, propose des activités centrées sur ces nouveaux centres d’intérêts. Le récent rapport du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) préconise de faire conservatoires les pôles ressources du territoire au service de la pratique en amateur et d’intégrer une pratique extérieure dans le cursus des élèves des conservatoires.
Proposition : créer un site internet qui s’appuierait sur une forte intégration avec les réseaux sociaux afin de soutenir les jeunes artistes amateurs et d’inciter les institutions culturelles et sociales des territoires à les accompagner, s’ils le souhaitent, à travers un partenariat dans la durée.
Sciences et techniques.
Dans un monde en mutation marqué par une évolution rapide des technologies, les jeunes de 3 à 20 ans ont tous vocation à être davantage sensibilisés à la culture scientifique et technologique. Il s’agit d’alimenter des vocations scientifiques et techniques, diffuser les savoir-faire numériques et informatiques, etc., mais aussi former à l’esprit du doute bien fondé, de l’argumentation et de la connaissance des réalités de notre monde, consubstantielles à la formation citoyenne des enfants et des adolescents. Ceci recoupe la thématique de l’enfant « acteur social ».
Comment avoir demain des acteurs pertinents pour notre économie et des citoyens éclairés pour notre démocratie sans que les jeunes d’aujourd’hui soient activement mis en contact avec le « faire » de la science et de la technologie ?
Pour les enfants à l’école élémentaire, les actions d’éveil à la culture et aux questionnements scientifiques se sont développées ces dernières années, pour diversifier les modalités d’approche de la science en classe (cf. notamment la fondation La Main à la pâte), et via des activités diverses soutenues par le tissu associatif (Les petits débrouillards, etc.).
Mais, à partir de 12/ 13 ans, les pratiques régulières (hors scolarité) pour ceux qui se découvrent un certain goût des sciences ou des techniques, sont largement sous-développées. Des lieux, en plus des établissements scolaires, peuvent offrir une diversité d’expérien-ces : tiers lieux, maisons de quartiers, centres sociaux, laboratoires, médiathè-ques, fablabs, etc. Ces activités doivent être structurées et encadrées par des personnes de bon niveau scientifique, le cas échéant sous des formes innovantes (encadrement à plusieurs, plus horizontal, etc.).
L’engagement :
Nombreux sont les enfants et les jeunes qui ont le désir de s’investir plus directement pour améliorer leur environnement, leur quartier, la vie de leurs proches ou de leurs concitoyens et de découvrir d’autres investissements que ceux développés à l’école. Permettre à des jeunes de s’impliquer activement dans le débat public, dans la conception et la réalisation d’innovations sociales, c’est favoriser le développement de citoyens actifs, éclairés, c’est solidifier le socle de la démocratie.
c’est également mieux piloter, enrichir, stimuler la définition et la mise en place de politiques aptes à répondre aux enjeux contemporains : la co-construction avec des jeunes peut favoriser la conception de solutions en « décalage », innovantes et pertinentes.
Les pratiques scientifiques, techniques, artistiques, culturelles ou sportives, lorsqu’elles sont l’objet d’un investissement personnel sont toutes des pratiques d’engagements potentiels des enfants et adolescents, puisque s’y engage alors leur désir et une persévérance singulière, à condition de pouvoir déployer l’insertion d’un projet autonome dans un certain collectif (par exemple développer un groupe de musique, une appli etc.). Mais elles n’épuisent pas le champ de l’agir.
Premier axe. l’aspiration environnementale et solidaire des jeunes croît. Mais, en ce domaine, peu est proposé aux mineurs. De nombreux espaces jeunes sont susceptibles de répondre à ce besoin (maisons de quartiers, centres sociaux, Maison des Jeunes et de la Culture (MJC), bibliothèques qui abritent de plus en plus des espaces de travail partagés, etc.).
Mais les lieux d’animation culturelle et socio-culturelle ne sont pas toujours adaptés à l’aspiration des adolescents : « être avec leurs pairs, participer à des actions collectives, être encadrés de façon souple par un professionnel compétent pour être protégés et conseillés » figurent parmi leurs attentes en matière de loisirs.
Des compléments sont donc nécessaires, correspondant aux souhaits des adolescents :
– Offre de lieux pour une vie culturelle informelle.
– Espaces aux fonctions multiples (travail, loisirs) dédiés aux adolescents, différenciés des espaces jeunesse et adulte, possibilité de participer à la construction et l’animation de ces espaces.
– Formes adaptées de médiation et d’animation.
Proposition enrichir les lieux existants (centres sociaux, espaces jeunes, maisons de quartiers, maisons de services au public, bibliothèques, médiathèques ou antennes délocalisées d’équipement culturel etc.), ou, dans des zones rurales ou périurbaines peu fournies en équipements, créer ces lieux. Accompagner par des adultes susceptibles d’orienter les enfants et les adolescents vers des pratiques techniques, culturelles et d’engagements plus organisées et d’aider le développement de leurs propres projets.
Ces lieux intégreraient des espaces de socialisation, des jardins partagés et ateliers
environnementaux, des espaces de travail, un pôle médias et des conditions propices au portage de projets à l’initiative des enfants et adolescents à partir du réaménagement de l’existant.
En particulier dans le cadre des assises en cours sur les bibliothèques, étudier le développement/ réaménagement d’espaces de convivialité, de travail adolescents dans les bibliothèques, médiathèques ou dans des antennes délocalisées d’équipement culturel, ouverts sur des horaires suffisants, et en les accompagnant d’une présence d’adultes susceptibles de flécher vers des pratiques culturelles plus organisées (type « animateur de rue » dans la bibliothèque pour aider les conservateurs).
Les points d’information jeunesse (PIJ) et maisons de services aux publics pourraient également orienter les adolescents vers ces structures « pépinières » facilitant le portage de leurs projets.
Deuxième axe. Favoriser les pratiques effectives d’expression, d’association et de publication. Proposition : développer les pratiques de publications des enfants et adolescents y compris hors des établissements scolaires.
Sous réserve des résultats de l’étude actuellement menée par l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP), élargir le cadre des conseils municipaux de jeunes ou Conseil des délégués pour la Vie Lycéenne (CVL) pour associer les enfants sous des formes permettant de voir déboucher des projets concrets sur des temps plus courts.
Organisation et gouvernance
1. Il importe de soutenir et valoriser le bénévolat Pas de TLT sans femmes et hommes pour les porter. L’évaluation des Projet Educatif Territorial (PEDT) montre la difficulté de recruter des intervenants/ encadrants de qualité en nombre suffisant.
– Les pratiques sportives de jeunes bénéficient du statut spécifique des associations sportives obligatoirement créées dans chaque établissement public local d’enseignement, et réglementairement prévues dans le cadre d’heures incluses dans les obligations de services des enseignants d’Education Physique et Sportive (EPS)
– Les professeurs des établissements du second degré de toute discipline impliqués dans des clubs non obligatoires pour les élèves sont susceptibles de percevoir une indemnité de missions particulières ou des heures supplémentaires.
– Les TLT sont portés par des acteurs aux modèles économiques et financements divers : associations, éducation populaire, établissements culturels, etc. Les associations culturelles et sportives reposent sur une part importante de bénévolat et plus marginalement sur des contrats aidés.
Il faut soutenir le bénévolat de professeurs et celui des étudiants et des actifs (le mécénat de compétences peut être doublement dynamisant pour les jeunes et pour les bénévoles concernés). Les étudiants pourraient confronter leur savoir à des jeunes et à une mise en pratique. Les entreprises, qui souhaitent que leurs collaborateurs soient ouverts, créatifs et impliqués y gagneraient.
Proposition : favoriser le bénévolat auprès des enfants en rendant visible son apport pour la société : développer les manifestations locales valorisant les projets réalisés ; étudier la généralisation d’un octroi d’une indemnité pour mission particulière ou d’une rémunération partielle des heures données, sous forme d’heures supplémentaires, pour les professeurs créant et animant un club d’activités extrascolaires ; soutenir le bénévolat des étudiants et des élèves de conservatoire qui animeraient des ateliers sur un certaine durée et faciliter l’engagement des actifs et des retraités (mises en relation, formation, contenus).
Proposition : étudier l’assouplissement des modalités de prise du congé sabbatique pour engagement associatif auprès des enfants et des jeunes en offrant la possibilité de prise sous forme fractionnée (par ex. une demi-journée par semaine pendant un an), soutenir le mécénat de compétences notamment en l’encourageant chez les prestataires de la fonction publique et rouvrir les discussions entre partenaires sociaux pour mieux prendre en compte l’implication des artistes dans les missions d’éducation artistique et culturelle.
2. Mettre en place des « référents TLT »
Mettre en place des activités ou des espaces ne suffit pas. Les espaces adolescents prendront vie grâce à des présences d’adultes tiers à bonne distance, susceptibles de faire émerger une demande chez les jeunes, ou de faciliter la socialisation. Il y aussi besoin de rompre l’isolement de certaines familles, de certains enfants qui ne s’autorisent pas à se saisir des offres possibles, bref de diversifier les voies possibles de médiations pour orienter les jeunes et leurs familles vers des possibilités de pratiques scientifiques, artistiques ou culturelles diverses.
Proposition : au niveau communal ou intercommunal, mettre en place un Conseil participatif des TLT associant les acteurs de l’éducation populaire, et notamment les associations, les collectivités locales du territoire, les établissements scolaires, les établissements culturels, des entreprises et des représentants des familles et des enfants, afin de co-construire, avec l’ensemble de ces partenaires, les politiques publiques en direction de l’enfance et de la jeunesse.
Le Conseil veillera notamment à développer les mises à dispositions de locaux des établissements scolaires et équipements culturels par les collectivités locales pour le développement de TLT là où des besoins sont identifiés.
Pour les activités autres qu’encadrées, le Conseil prévoira aussi les conditions d’organisation propices pour que des temps et des lieux entre pairs respectent les droits de tous les enfants, y compris à la sécurité.
Proposition : dans les collèges et les lycées, faire émerger les demandes des adolescents en matière de clubs de pratiques en amateur et co-construire avec eux les moyens d’y répondre en lien avec les professeurs et animateurs volontaires. Ce, localement et en développant des réseaux, autour des conservatoires, des écoles d’arts, des centres de sciences, des laboratoires, et des ressources numériques. Le conseil participatif TLT sera aussi en charge d’organiser des consultations de tous les enfants et familles résidant sur le territoire de façon à ce que le projet TLT développe et élargisse la palette d’offre, favorisant l’ouverture et répondant aux besoins et attentes des enfants.
Espace public digital
L’existence d’un espace public digital où l’on va se construire, s’exposer, expérimenter, échanger, partager, collaborer, se sociabiliser en dehors parfois de tout regard de l’adulte ou des parents est clé pour les enfants et adolescents. c’est donc un lieu de socialisation important et de liberté sur lequel la puissance publique peut intervenir pour :
– en sécuriser l’usage, sans empiéter sur la liberté ;
– le cas échéant, enrichir en contenus ou flécher sur des ressources intéressantes, des tutoriels, des MOOCS permettant aux jeunes et aux familles de se repérer (aspect justice sociale).
Le rapport complet, 290 pages, peut être consulté ici :
voir le site tiers-lieux
Cancer de la peau
Comme chaque année, le Syndicat National des Dermatologues vénéréologues organise un dépistage des cancers de la peau, du 14 au 18 mai. Pour la 20e édition de cette initiative , de nombreux dermatologues ouvriront leurs cabinets pour accueillir les personnes qui souhaitent se faire examiner. L’objectif : sensibiliser le grand public au dépistage précoce des cancers de la peau et à la prévention de ces lésions.