Ecrit le 17 décembre 2008
La zone est rabougrie
Une étude récente de l’INSEE-Bretagne donne des indications intéressantes sur les zones d’attraction de Châteaubriant, Nantes et Rennes.
On s’aperçoit nettement que la zone d’attraction de Rennes (et surtout de Nantes) est en accroissement. La zone proche de Châteaubriant s’est plutôt rabougrie et est plus proche de l’attraction de Rennes que de celle de Nantes.
Rennes par exemple a gagné 22 communes depuis 1999
La zone d’attraction de Châteaubriant portait, en 1999 sur 13 communes. c’est-Ã -dire que, dans ces 13 communes, plus de 40 % des actifs allaient travailler à Châteaubriant. La zone est désormais réduite à 10 communes : Châteaubriant, Soudan, St Aubin, Ruffigné, Rougé, Noyal, Villepôt, Fercé, Erbray, Louisfert. Et elle a perdu 3 communes : Soulvache (qui se situe maintenant dans l’attraction de Rennes), Moisdon et St Vincent des Landes.
Le sud du Pays de Châteaubriant lorgne plutôt vers Nantes.
Les instances politiques analysent cette situation de façon positive en parlant d’une « dynamique de déplacements tout en offrant une qualité de vie propre à un territoire marqué par une activité agricole dynamique qui contribue à maintenir un paysage de bocage, et un tissu industriel, commercial et de services diversifié et compétitif constituant un bassin d’emploi à taille humaine ». On peut aussi le voir de façon moins rose : les déplacements domicile-travail sont importants sur le pays de Châteaubriant, engendrant fatigue, baisse du pouvoir d’achat et désorganisation de la vie familiale et sociale.
A chacun son point de vue !