Rapport d’Amnesty international, sur la France, paru le 23 mai 2006 ->http://web.amnesty.org/report2006/fra-summary-fra]
Ecrit le 11 mai 2004 :
CAFE-CITOYEN avec AMNESTY INTERNATIONAL
« Jeudi 22 avril 2004, les membres du réseau castelbriantais d’Action Urgente d’AMNESTY INTERNATIONAL reçoivent des informations sur Patricio Ordonez Maico, 27 ans , membre d’une association de défense des droits humains de Guayaquil au pérou. Le 11 avril, il vient d’être menacé de façon anonyme. déjà en mai et juin 2001, il a été arrêté et maltraité par des policiers à Quito, la capitale. Aussitôt, les membres du réseau envoient un message à la ministre de l’Intérieur de l’Equateur et à la Procureure Générale pour leur demander de veiller à la protection de Patricio Ordonez Maico et aussi de rechercher et sanctionner les auteurs des violences ou menaces subies ».
Quel est l’impact de ce type d’actions ? La pression de l’opinion publique internationale, puisque finalement c’est de cela qu’il s’agit, peut-elle faire évoluer les esprits vers un plus grand respect des droits des personnes ? Vendredi 23 avril, au café l’Incognito, le groupe local d’AMNESTY a invité Kalomé BOTOWAMUNGU, réfugié politique zaïrois pour évoquer ce problème.
Celui-ci à travers son enfance puis son expérience de journaliste dans le Zaïre corrompu et dictatorial de Mobutu a rappelé combien les autorités des différents pays étaient soucieuses de leur image de marque et donc comment elles sont sensibles à toute mise en lumières de pratiques douteuses.
Ce fut aussi pour les participants à cette soirée, l’occasion d’évoquer avec Kalomé, la situation dans l’Afrique des Grands Lacs, les responsabilités des pays occidentaux en général et de la France en particulier dans ces régions. Parmi les personnes venues débattre, quelques Africains ont exprimé leur inquiétude sur la situation de l’est de la République démocratique du Congo, Ex-Zaïre ainsi que sur le Rwanda voisin. Kalomé qui connaît bien cette région est pessimiste sur l’évolution. Il considère que les conditions de nouveaux conflits ethniques sont de nouveaux réunies.
Les ennuis de Kalomé, lui-même menacé de mort dans son pays, sont liés à l’enquête qu’il a menée au début des années 90 sur le détournement de la production des mines de cuivre de son pays par les enfants de Mobutu. En 2003, le groupe local d’Amnesty avait ainsi rappelé que le problème de la main mise sur les ressources naturelles (bois, diamants...) était la principale cause des exactions et guerres soi-disant ethniques dans cette partie de l’Afrique.
Le responsable du réseau castelbriantais a présenté le réseau Action Urgentes. L’occasion de rappeler qu’Amnesty estime à 42 % les retombées positives de ce type d’actions. Pour adhérer à ce réseau, il n’est pas nécessaire d’être membre d’Amnesty. Pour plus d’informations : téléphonez au 02 40 55 20 84.
Vous pouvez aussi rejoindre le groupe local d’Amnesty International
(tél 02 40 81 15 46)
F. RICHARD
secrétaire du groupe d’AMNESTY.
Ecrit le 3 juin 20004 :
Liberté d’expression
Amnesty International s’est retiré du Forum Mondial des Droits de l’Homme de l’UNESCO qui s’est tenu à Nantes du 16 au 19 mai 2004.
Ce retrait a été décidé suite à une tentative de l’UNESCO de censurer le discours d’Amnesty International qui portait sur les droits humains, la « guerre contre le terrorisme » et le rôle des Etats Unis : l’UNESCO s’est plainte que le discours se concentrait trop sur les Etats-Unis.
Pour Amnesty International, cette décision de l’UNESCO résulte d’une pression politique des Etats Unis. Amnesty est d’autant plus choquée de cette tentative de censure qu’elle provient d’une organisation internationale censée promouvoir la liberté d’expression.
(ndlr : Amnesty International a publié sur rapport 2004 dans lequel sont mis en cause plusieurs pays africains et ... les Etats-Unis pour les mauvais traitements, humiliants et dégradants, infligés aux détenus en Afghanistan, en Irak et sur la base de Guantanamo. La France et l’Angleterre sont également épinglés.)
Ecrit le 25 avril 2007
L’art contre l’oubli
L’exposition est née en Bretagne autour de régis Blanchard qui a mobilisé 54 artistes autour de thèmes chers à Amnesty International. Les œuvres évoquent l’enfermement, le droit d’asile de plus en plus limité, les droits économiques et sociaux bafoués, la violence faite aux femmes.
Quand la souffrance est niée La liberté assassinée Il ne reste que le coeur pour écrire Les mains pour arracher les entraves Et le silence pour hurler la détresse
Silence, on a frappé à côté !
" A chaque trait posé sur cette feuille, j’imagine mes amis dans leurs cellules de torture, regarder le temps qui passe, interminable, insupportable ... 10 heures, 20 heures, 2 jours, 4 jours, 10 jours, 45 jours ...
J’écoute notre silence assoudissant qui recouvre leurs cris de souffrance et de rage ".
Sculptures, collages, peinture sur toile cirée, photos, polyptique, ... Les œuvres sont accompagnées de très beaux poèmes de Eluard, Supervielle, Primo Levi, Mikis Théodorakis, Andrée chédid, Victor Hugo et d’autres....
Pour nous aider à penser « à ceux, à tous ceux à qui nous ne voulons pas penser, de peur d’avoir la nausée »
Exposition jusqu’au 27 avril 2007,
à la Maison du département
(place St Nicolas à Châteaubriant)
aux heures d’ouverture
tél 02 28 04 09 00
Ecrit le 11 décembre 2013
Amnesty dans la rue
Dimanche 15 décembre 2013, le groupe AMNESTY INTERNATIONAL sera dans la rue Aristide Briand de Châteaubriant pour inviter les passants à signer des appels en faveur de 10 personnes soutenues par AMNESTY en 2014. Cette action s’inscrit dans la campagne mondiale d’Amnesty : 10 jours pour signer , pour sortir de l’oubli des hommes et femmes dont les droits sont bafoués. A cette occasion, de graves violations des droits humains sont dénoncées par Amnesty International : entraves à la liberté d’expression (prison, répression), torture, discriminations, menaces de mort, violences sexuelles, Les citoyens du monde entier, choqués par ces injustices, sont invités à s’unir contre l’oubli et soutenir en nombre les personnes menacées.
Les Castelbriantais pourront aussi participer comme ils le font régulièrement maintenant.
[Ndlr : en 1994, Amnesty International avait adopté Nelson Mandela comme « prisonnier oublié »]
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