Ecrit le 20 novembre 2013
Les mesures d’assistance éducative
Le 15 novembre 2013, à la Maison de la Justice et du Droit de Châteaubriant, M. Joseph Papin a présenté les mesures d’assistance éducative, rappelant que les premiers éducateurs, ce sont les parents, ils ont des droits et des devoirs, dans l’intérêt de l’enfant jusqu’Ã la majorité de celui-ci, qu’il s’agisse de sécurité, de santé, de moralité, d’éducation, dans le respect dû à sa personne.
Mais lorsque les parents sont défaillants, d’autres acteurs peuvent intervenir : l’Etat, le département et des associations habilitées. C’est le département qui coordonne ces actions.
L’aide aux parents
L’aide aux parents peut être multiple.
- ▬► Il y a des aides « grand public » : crèches, halte-garderie, écoles, services de Protection Maternelle et Infantile (PMI).
- ▬► Il y a des aides aux familles « repérées » : contrat d’aide éducative, accompagnement en économie sociale et familiale, et, parfois, retrait provisoire de l’enfant
- ▬► Et enfin des aides aux familles défaillantes, quand les enfants sont en danger. Alors on parle de AEMO : action éducative en milieu ouvert. La plupart du temps l’enfant est retiré à sa famille.
A Châteaubriant, il y a des permanences « aide à l’enfance ». S’adresser à la Maison de la Justice et du Droit. tél 02 28 50 44 41
L’AEMO (action éducative en milieu ouvert)
L’AEMO (action éducative en milieu ouvert) concerne 1440 enfants en Loire-Atlantique. Cela suppose des contacts avec la famille, et avec les enfants, et avec les partenaires. Pour la famille, il s’agit de l’aide à s’approprier ses difficultés, à les comprendre et à redresser la situation. Avec les enfants, il s’agit de faciliter l’insertion du jeune dans un groupe, de mener un travail d’ouverture sur le plan culturel, d’être à l’écoute de la parole de l’enfant (sans pour autant la provoquer). L’AEMO résulte d’une décision de justice.
Liste d’attente
Malheureusement, il n’y a pas assez de personnel pour suivre tous les enfants qui en auraient besoin : en Loire-Atlantique la liste d’attente compte actuellement une cinquantaine d’enfants. Il y a donc des enfants sacrifiés