[Projet Trinité, article d'octobre 2002->425#2002] [Projet Trinité, article de février 2003->425#2003-2] [Projet Trinité, article de juillet 2003->425#2003-7] [Projet Trinité, article de juillet 2004->425#2004-7] [Projet Trinité, article de septembre 2004->425#2004-9] [Projet Trinité, article de mai 2005->425#2005-5] [Inauguration, 12 avril 2006->425#12]
Projet Trinité
(écrit le 9 octobre 2002)
Voici un projet fort intéressant qui était dans les cartons de la municipalité précédente : le projet « Trinité »(relire La Mée du 3 février 1999) qui, autour de Jean Gauchet et de l’ORPAC (Office des retraités), le prévoyait pour 2001. Il a pris quelque retard depuis l’élection d’une nouvelle municipalité. Mais enfin, il arrive (horizon 2003)
La municipalité Alain-Hunault a en effet repris le projet et c’est une excellente chose. Le dossier a été très suivi par un petit groupe de citoyens (appartenant ou non à l’ORPAC ) et quelques élus (pas souvent les mêmes d’ailleurs !). La gestion de l’ensemble a été confiée à Mutualité Retraite et c’est l’OPAC (office public d’aménagement et de construction) qui a été retenu en raison de divers avantages qu’il offre : réalisation dès 2003, prise en charge des travaux de voirie, entretien des espaces verts, ouverture « inter-génération » avec de l’habitat pour personnes âgées et de l’habitat traditionnel.
Donc, sur le site de la Trinité (qu’on appelle encore Parc de la Trinité), le bâtiment ancien sera conservé (l’architecte des bâtiments de France y tenait) et réaménagé en logements en duplex. Et puis, le long de la rue St Elisabeth seront construits différents bâtiments tenant compte de la forte dénivellation de la rue, et notamment un « domicile services » qui comportera des logements et un service de restauration ouvert aux personnes âgées de la ville. Dans le parc de la Trinité, le maximum d’arbres et arbustes seront conservés, de même qu’un cheminement piétonnier. Quatre bâtiments seront construits perpendiculairement à la rue de la Trinité. En tout 46 logements en rez de chaussée ou jusqu’Ã 2 étages avec ascenseurs. Aucun chiffrage n’est encore donné. (note du 2 juin 2004 : le programme a pris du retard, le chantier est commencé, il sera terminé en 2005).
Pour le service des personnes âgées, une « plateforme de services » sera aménagée sur le site de l’ancien hôpital, mais, là encore, aucun projet précis et chiffré n’a été présenté.
Rendons à césar
C’est avec surprise qu’un certain nombre de castelbriantais ont lu, dans le compte-rendu de l’Assemblée Générale de l’Association des Conjoints Survivants, ceci : « Alain Hunault, [maire] après avoir souligné que cette idée de foyer-logement était le fait de Mme séguineau, a indiqué que, découvrant les dossiers en mars 2001, son équipe avait décidé de rapidement mettre en œuvre ce projet important pour les retraités ».
Rétablissons les choses : il est exact que Mme séguineau, il y a quelque 20 ans, avait émis l’idée d’un foyer-logement, qu’elle avait imaginé à Soulvache, en réhabilitant un bâtiment existant. Le maire de Soulvache, à l’époque, n’en a pas voulu. Le maire de Châteaubriant, Xavier Hunault, n’a pas non plus repris l’idée, malgré l’influence de Mme séguineau qui était présidente du Comité de liaison des retraités du Pays de Châteaubriant.C’est Henry Lemaître et André Lefeuvre, avec d’autres, qui ont repris cette idée en 1989 quand Martine Buron est devenue maire.
Mais la priorité, alors, était à la réduction d’un endettement gigantesque laissé par Xavier Hunault (réduction réussie, soit dit en passant). Par la suite l’ORPAC , office des personnes âgées de Châteaubriant, sous la forte impulsion de Jean Gauchet, a élaboré un projet beaucoup plus large qu’on a appelé « le projet Trinité » (relire La Mée du 3 février 1999) qui consistait en un regroupement des services aux personnes âgées en un même lieu : le parc de la Trinité. En 2000 le projet était fait. En 2001 était prévu l’appel à projets architecturaux. En 2002 devaient être engagées les démarches de financement pour un début des travaux en 2003. Tout était donc PRET et, contrairement à ce que dit le maire, la nouvelle municipalité a tardé à s’en saisir puisque, au 7 février 2003, la demande de permis de construire n’a pas encore été déposée.
Le maire Alain Hunault dit maintenant que l’ensemble « sera opérationnel au début de 2005 sous réserve » [alors qu’au Conseil Municipal du 30 septembre 2002 il annonçait une réalisation dès 2003]
Que la nouvelle municipalité s’accapare le projet qu’elle va réaliser, oui, mais qu’elle sélectionne, parmi les parrains du projet, ceux qui lui plaisent et ceux qu’elle veut ignorer, non. Rendons à césar ....
Il reviendra à Pâques ... ou à la Trinité
Malborough s’en va en guerre
Miroton, tonton, mirontaine ...
Le projet « Trinité » a été annoncé au Conseil Municipal du 30 septembre 2002 et la réalisation était annoncée dès 2003. Mais ça traîne : nous sommes rendus au début juillet 2003. Depuis 9 mois il n’a pas été possible de déposer une demande de permis de construire ?.
(pour ceux qui ne le sauraient pas, ce qui se construit actuellement à la Trinité c’est la Maison de département, un bâtiment préfabriqué et provisoire puisque la dite-maison se trouvera dans la médiathèque. On s’étonne d’ailleurs de ce que l’architecte des Bâtiments de France ait autorisé la construction d’une maison préfabriquée dans le périmètre de l’église de Béré).
Quant à la plate-forme de services qui devait exister sur le site de l’ancien hôpital : le sol a été aplani mais aucun projet chiffré n’est encore établi. On ne sait pas ce que sera cette plate-forme, ce qu’il y aura dessus, combien elle coûtera, etc.
La municipalité actuelle est la reine des effets d’annonce. Politiquement elle n’a sans doute pas tort : parler des choses (même sans les faire), c’est déjà faire croire qu’on fait quelque chose !
Ecrit le 17 décembre 2003 :
La réponse à la demande de permis de construire concernant le « Village-retraite » prévu au Parc de la Trinité, sera connue d’ici le 13 janvier 2004.
Le permis de construire a été obtenu le 16 mars 2004, les travaux ont commencé en avril.
La pose de la première « biobric » a eu lieu le 6 juillet 2004.
Réception prévue : 29 avril 2005
Ecrit le 14 juillet 2004 :
Pose de la première « biobric »
Le projet de Résidence « Trinité » dont la première brique a été posée le 6 juillet 2004, était dans les cartons de la municipalité précédente (relire La Mée du 3 février 1999). Refaisons un peu d’histoire :
Mme séguineau, il y a quelque 20 ans, avait émis l’idée d’un foyer-logement, qu’elle avait imaginé à Soulvache, en réhabilitant un bâtiment existant. Le maire de Soulvache, à l’époque, n’en a pas voulu. Le maire de Châteaubriant, Xavier Hunault, n’a pas non plus repris l’idée, malgré l’influence de Mme séguineau qui était présidente du Comité de liaison des retraités du Pays de Châteaubriant. C’est Henry Lemaître et André Lefeuvre, avec d’autres, qui ont repris cette idée en 1989 quand Martine Buron est devenue maire.
Une équipe a alors travaillé autour de Jean Gauchet et de l’ORPAC (Office des retraités). Le projet était prévu pour 2001. Il a pris quelque retard avec l’élection d’une nouvelle municipalité. Mais tout arrive.
C’est « Vivacités » (OPAC : office public d’aménagement et de construction) qui réalise la construction proprement dite, et les espaces verts. Le prix de revient de l’opération, approuvé par Vivacités le 18 décembre 2003, est de 2 522 380 € TTC avec 10,4 % de subventions. Pour financer l’opération, trois prêts ont été réalisés à des conditions intéressantes : 3,45 % d’intérêt, sur des durées de 35 à 50 ans
Le permis de construire a été obtenu le 16 mars 2004. L’architecte est Jean-Grégoire Cailleau d’Angers. Aucune entreprise de la région castelbriantaise n’a été retenue pour les travaux.
Sur le site de la Trinité (qu’on appelle encore Parc de la Trinité car là était implanté le couvent des religieux Trinitaires), le bâtiment ancien (château) est conservé (l’architecte des bâtiments de France y tenait) et sera, plus tard, aménagé en logements en duplex.
La résidence « Trinité » proprement dite comprendra 31 logements collectifs et 6 pavillons (ces derniers, situés Rue de la Trinité, auront un toit en terrasse, qui arrivera au niveau du soubassement du château de la Trinité et permettra de mettre celui-ci en valeur quand il sera rénové)
Et puis, le long de la rue St Elisabeth seront construits trois bâtiments tenant compte de la forte dénivellation de la rue :
– . A l’angle de la rue Annie Gautier-Grosdoy : un restaurant
– . Plus bas : un bloc de 15 logements familiaux (intergénérations)
– . Plus bas encore : un « domicile service » de 16 logements pour personnes âgées.
Dans le parc de la Trinité, le maximum d’arbres et arbustes seront conservés, de même qu’un cheminement piétonnier vers le Château de la Trinité.
Il y aura :
– . 1 logement de type I , de 32 m2, avec loyer de 145 € par mois
– . 7 logements de type II, de 53 m2, avec loyer de 243 € par mois
– . 20 logements de type III, de 72 m2, avec loyer de 338 € par mois
– . 3 logements de type IV, de 84 m2, avec loyer de 386 € par mois
– . 6 pavillons de type III, de 68 , avec loyer de 310 € par mois.
Les personnes du « Domicile Service » bénéficieront de prestations sociales adaptées aux personnes âgées avec visite quotidienne, et service de repas. L’ensemble sera géré par « Mutualité Retraite » qui construit son action autour de trois mots d’ordre : dignité, liberté, citoyenneté.
Biobric
La construction de l’ensemble Trinité utilise un procédé innovant : biobric. Il s’agit de briques de 37,5 cm d’épaisseur, alvéolées, de façon à retenir l’air et assurer ainsi une isolation naturelle équivalant à des matériaux isolants de 10 cm d’épaisseur. Les briques sont posées (encastrées) avec une colle à base de résines. Elles ne nécessitent pas de doublage : contrairement au béton qui monte vite en température, la terre a une inertie thermique que les anciens connaissaient bien (fours en briques réfractaires) et qui en fait un climatiseur naturel. L’absence de zones froides évite tous les phénomènes de condensation et d’apparition de moisissures.
Plus de bétonnière, _ les biobric se collent à la résine
De plus, à terme, le mur en briques est facile à casser et recycler (ce qui n’est pas le cas du béton armé doublé de polystyrène ou laine de verre). En même temps le mur de briques est résistant : une seule brique peut supporter plus de 80 tonnes.
[Pour l’histoire de la Trinité : voir
http://www.chateaubriant.org/SPIP-v1-8-2-d/article.php3?id_article=51]
précisions sur le Projet Trinité
Une réunion publique aura lieu mardi 28 septembre 2004 à 15 h à la Halle de Béré au sujet du « Projet Trinité » tel que l’ont présenté MM. Jean Seroux (conseiller général), Fabrice Ouvrard (OPAC, Vivacités) et Michèle Toublet (Mutualité Retraite).
Il s’agit d’un projet initié par la municipalité précédente (Celle de Martine Buron) et notamment par Jean Gauchet, et finalisé, avec quelque retard, par la municipalité actuelle. Il comportera un « domicile-services » (15 places), 6 pavillons village-retraite pour personnes âgées, et 15 logements familiaux traditionnels. Il s’agit de permettre aux personnes âgées de trouver un « chez soi » tout en bénéficiant de services adaptés.
Il y aura 36 logements en tout ( + 1 appartement collectif) dont 21 pour les personnes âgées (+ l’appartement collectif)
T1 : 1 dont 1 pour les retraités
T2 : 7 dont 4 pour les retraités
T3 : 19 dont 10 + 1 pour les retraités
T4 ; 3
Maisons : 6 dont 6 pour les retraités
L’attribution de ces logements, sur critères sociaux, n’est pas faite : on en est au stade des candidatures, sachant que la bonne norme est de 5 candidats pour 1 logement
Tous les logements seront gérés par l’office HLM (OPAC) avec convention de service avec Mutualité Retraite.
« Dans les 15 logements de domicile-service, une gouvernante passera tous les jours, sauf dimanche après-midi, pour voir en quoi il est possible d’aider les résidents : mettre un collyre, aider à enfiler des bas à varices, courses, etc » explique Mme Toublet. « L’objectif est de faire en sorte que les personnes se prennent en charge le plus possible ». Il y aura, de plus, un relais téléphonique pour accompagnement, écoute, prévention.
L’appartement collectif regroupera les personnes qui pourront avoir, 3 jours par semaine, un repas en commun et, tous les jours, des activités variées.
Les personnes âgées, résidant dans les 6 pavillons village-retraite, ou dans le quartier, pourront bénéficier de ces prestations (sauf de la visite quotidienne)
Pour les inscriptions, s’adresser au CCAS , 25 rue du Château - 02 40 81 52 40
Domicile-services
Le domicile-services « projet Trinité » devrait accueillir les premiers locataires à la mi-mai. Il a soulevé des espoirs ... et des déceptions en raison du coût. Il reste encore un T2 (250 € :mois) et un T3 (300 € par mois), à cela il faut ajouter les charges des parties communes, et les frais inhérents à chaque logement (électricité, ménage, etc), et bien sûrla taxe d’habitation, etc.
Mais ce qui fait tousser le plus c’est la « redevance-services » qui coûte 400 € par mois, pour une personne seule. Certes le service est intéressant : une personne qui passe tous les jours, qui peut faire quelques courses et accompagner chez le médecin, un possible appel médical de nuit, des animations l’après-midi (et un repas commun, 3 jours par semaine). Mais cela ne saurait remplacer les soins attentifs et permanents d’une maison de retraite.
Pour beaucoup de personnes, le coût total est trop élevé. Rens. 02 40 41 27 77
Résidence-services
(inauguration le 12 avril 2006)
A partir d’une idée émise depuis longtemps par Mme séguineau (et non reprise par le maire de l’époque, Xavier Hunault), plusieurs personnes, dont MM. Henry Lemaître et André Lefeuvre, ont poussé le dossier « village-retraite » dès 1989 quand Martine Buron est devenue maire.
Mais la priorité, alors, était à la réduction d’un endettement gigantesque laissé par Xavier Hunault.
Par la suite l’ORPAC , office des personnes âgées de Châteaubriant, sous la forte impulsion de Jean Gauchet, a élaboré un projet beaucoup plus large qu’on a appelé « le projet Trinité » (relire La Mée du 3 février 1999) qui consistait en un regroupement des services aux personnes âgées en un même lieu : le parc de la Trinité. En 2000 le projet était fait. En 2001 était prévu l’appel à projets architecturaux. En 2002 devaient être engagées les démarches de financement pour un début des travaux en 2003. Tout était donc PRET mais la nouvelle municipalité (Alain Hunault) a tardé à s’en saisir puisque la demande de permis de construire n’a été déposée qu’en fin d’année 2003.
Les travaux ont commencé en avril 2004 et les premiers locataires ont emménagé en mai 2005. Tous les logements sont actuellement occupés et les locataires expriment leur satisfaction, notamment du fait de la présence d’une « gouver nante » et de son adjointe qui, jour ... et nuit ... sont à disposition pour visiter les personnes, et répondre à leurs besoins individuels (y compris les courses ou les rendez-vous médicaux).
Goûter quotidien, possibilité de repas en commun. Le concept est intéressant pour les personnes qui ne pouvaient plus rester seules. Seule remarque des résidents : c’est cher, 400 € par mois, en plus du loyer.