Ecrit le 5 février 2003
Un contrat « Temps libres » pour les 6-16 ans
Un contrat « Temps libres » , qui a été voté à la réunion du 16 décembre 2002 de la Communauté de Communes du Castelbriantais (CCC ), a été officiellement signé le mardi 28 janvier 2003. Faisant suite au « Contrat enfance » (qui concerne les 0-6 ans), il concerne les 6-16 ans, sur une période de trois ans.
M. Hubert Visdeloup, directeur de la Caisse d’Allocations Familiales, et son conseiller M. Stéphane Rose, ont expliqué qu’il y a 4386 jeunes de 6 à 16 ans sur le territoire de la CCC et que souvent les parents ont peu de temps pour s’investir dans les loisirs de leurs enfants, surtout quand il manque des activités proches de leur domicile ou à des prix trop élevés.
Le contrat Temps libres vise à donner les moyens de proposer des loisirs attractifs en nombre suffisant, accessibles à tous et de qualité. C’est d’ailleurs ce qu’avait lancé Jean-Claude Orrière dans le précédent mandat et qui a bien failli ne pas se réaliser puisque le 12 mai 2001, le nouveau président Alain Hunault voulait supprimer le poste d’animation-jeunesse qui était prévu. Il s’est heureusement heurté à une volonté ferme d’autres élus, ce qui fait que le projet a pu continuer sur sa lancée (relire La Mée du 30 mai 2001 et du 4 juillet 2001).
Même s’il a été signé en janvier 2003, le contrat Temps Libres couvre les années 2002-2003-2004 et est reconductible. Il s’intéresse à tous les accueils et loisirs collectifs organisés pendant les journées ou demi-journées « sans école » : vacances d’été, petits congés, mercredis et/ou samedis.
En prévision :
– la création d’un poste de coordination enfance/jeunesse et de deux postes d’animateurs
– la création de 10 places en accueil périscolaire
– l’extension des temps d’ouverture des centres de loisirs sans hébergement
– l’organisation d’une formation BAFA ou BAFD (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs ou de directeur) [ndlr : elle ne sera pas « tout public » mais destinée aux personnes des communes qui, jusqu’Ã maintenant, assurent l’accueil des enfants avant ou après l’école]
– la création d’un point d’information jeunesse avec un poste d’animatrice (1)
– la mise en place d’une animation pour les 11/14 ans (1)
De ce fait, la dépense par enfant passera de 54 € à 132 € soit une progression de 78 €. En multipliant ces 78 € par 4386 enfants, on obtient 342 108 € et la caisse d’allocation familiales verse une subvention de 177 800 € soit presque 52 %.