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(écrit le 11 décembre 2001)
Et voilà pourquoi votre vache
est tombée en déraison
Mardi 4 décembre 2001, selon l’Institut National de veille sanitaire, un cinquième cas « probable » du nouveau variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvMCJ), la forme humaine de la maladie de la vache folle, a été recensé en France. « Il s’agit d’une femme d’une trentaine d’années présentant le profil typique de la maladie », a précisé un porte-parole de l’Institut. A ce jour, trois cas certains ont été recensés en France, deux hommes et une femme, morts en 1996, 2000 et 2001
En Grande-Bretagne, un total de 113 cas de nvMCJ ont été enregistrés depuis 1996 et 102 personnes en sont mortes, selon les données officielles britanniques mises à jour le 3 novembre 2001.
Selon les prévisions des chercheurs, l’épidémie devrait concerner au maximum 400 personnes en Grande Bretagne et 200 à 400 en France dans les 60 années à venir, compte tenu de la période d’incubation de la maladie. On est loin du nombre de morts par accident de la route ! Mais on ne peut pas, pour autant, négliger ce type de maladie : le SIDA, à ses débuts, ne laissait pas prévoir les 20 millions de morts qu’il a déjà causés.
479e cas
Le 479e cas de vache folle a été diagnostiqué en France le 4 décembre 2001, 479e cas depuis le début de l’épidémie repérée en 1988.
L’ampleur de cette épidémie, la voici :
Nombre de cas de vache folle
Pays | 1988-2000 | 2001 |
Royaume uni | 180 | 844 |
France | 242 | 237 |
Irlande | 607 | 294 |
Portugal | 503 | 75 |
Suisse | 324 | 34 |
Belgique | 19 | 38 |
Allemagne | 13 | 117 |
Espagne | 2 | 70 |
(en comptant les cas cliniques et ceux détectés par les tests à l’abattoir sur les animaux apparemment sains, et les tests sur les animaux morts)
On pense en connaître la cause : nos braves ruminants ont absorbé par voie orale des résidus de cadavres contenant l’agent de l’ESB (encéphalopathie spongiforme bovine), celui qu’on appelle « le prion » qui n’a pas été détruit par la chaleur .(EN PLUS ON SAIT MAINTENANT QU’IL EST PARTICULIÈREMENT RÉSISTANT...!)
Seul l’arrêt de la distribution aux bovins des aliments à base de farine de viande et d’os, pouvait arrêter la progression de la maladie ... ce qui fut fait (mais pas avec la même rigueur selon les pays.....).
On pédale dans la farine
Et voilà pourquoi, en France, on croule sous les farines animales. Châteaubriant est bien placée pour le savoir, entre l’usine de fabrication d’Issé et les centres de stockage de Châteaubriant (Transports Richet) et de Vritz (celui-ci vient d’être heureusement supprimé).
On n’en avait pas, autrefois, de ces farines animales : la France était moins peuplée, le bétail était beaucoup moins nombreux (et pas en surproduction), et les bêtes crevées étaient enterrées au coin d’un champ (sans que l’on se préoccupe des problèmes d’environnement !). Par la suite, on a découvert qu’on pouvait transformer les bêtes crevées en farines animales qui pouvaient entrer dans la fabrication de l’alimentation et les équarrisseurs ont fait leur beurre ! Et puis est venue la maladie de la vache folle : Le 479e cas a été diagnostiqué en France le 4 décembre 2001.
Les farines animales ont été interdites. Mais on en produit toujours. Alors qu’est-ce qu’on en fait ? On les stocke, on les brûle dans des cimenteries. Mais il n’y a pas assez de possibilités d’incinération. Alors on stocke, on stocke, on stocke, on verra bien ...En attendant, 250 000 tonnes de farines animales sont stockées dans le grand Ouest faute de capacité d’incinération suffisante.
Une étude particulièrement intéressante à ce sujet, a été publiée par la Commission d’enquête du sénat, mise en place le 21 novembre 2000.
Homérique
Le problème de la destruction des déchets animaux n’est pas nouveau : « Et comme ils naviguaient sur les routes marines, l’Atréide ordonna aux peuples de se purifier. Et ils se purifiaient tous, et ils jetaient leurs souillures dans la mer, Et ils sacrifiaient à Apollon des hécatombes choisies de taureaux et de chèvres, le long du rivage de la mer inféconde. Et l’odeur en montait vers l’Ouranos dans un tourbillon de fumée ». (traduction de L’Iliade de Homère, par Leconte de Lisle)
Ces problèmes d’odeur se posent particulièrement à Issé, à proximité de l’usine d’équarrissage de la Saria.
Une industrie puissante
Depuis le milieu du siècle dernier, à la faveur de l’intensification de l’élevage, l’industrie des aliments pour animaux a connu un développement considérable.
Avec un chiffre d’affaires de 35 milliards de francs en 1999, les fabricants d’aliments pour animaux représentent la troisième industrie du secteur agro-alimentaire en France. Les équarrisseurs français traitent annuellement 3 300 000 tonnes de déchets animaux dont 300 000 tonnes de cadavres d’animaux et de saisies d’abattoirs. Produisant 23,6 millions de tonnes d’aliments en 1999, ils emploient 17.000 personnes et dégagent un excédent de près de 4 milliards de francs sur la balance commerciale.
Cette industrie se compose d’environ 400 entreprises, dont près d’une centaine relèvent du secteur coopératif, le reste étant constitué de sociétés privées. Cette industrie est également très concentrée puisque 8 % des entreprises représentent 50 % de la production totale.
Cette industrie fabrique des aliments composés et des aliments d’allaitement.
Les aliments composés comportent au moins deux matières premières et revêtent principalement la forme de miettes et de granulés. Ils n’ont pas tous le même rôle sur le plan nutritionnel.
Pour les animaux monogastriques, ils constituent un aliment complet, qui assure la ration journalière, alors que pour les ruminants, ils sont un simple complément alimentaire, notamment destiné à apporter des protéines. C’est pourquoi les aliments pour volailles constituent, avec une part de 43 %, la première production de cette industrie, alors que les aliments pour bovins ne figurent qu’en troisième position avec 18 % du tonnage total.
Les aliments d’allaitement (ou lacto-remplaceurs pour veaux, agneaux, chevreaux, porcelets et poulains) sont le deuxième type de production élaboré par l’industrie de l’alimentation animale. Ce sont des produits pulvérulents qui, dilués dans l’eau, permettent d’obtenir des aliments complets (lait de remplacement) pouvant se substituer au lait.
Le recours aux farines et aux graisses
Les farines animales sont fabriquées à partir de déchets animaux -ce qu’il est convenu d’appeler le « cinquième quartier » - qui sont collectés par les équarrisseurs dans les abattoirs, les ateliers de découpe et les industries de transformation.
Lors de son déplacement sur le site de Bayet dans l’Allier, la commission d’enquête du sénat a pu constater que les produits sont triés par matières et traités séparément. Les produits sont broyés puis pressés ce qui permet d’obtenir d’un côté des graisses, et de l’autre une masse protéique qui est ensuite rendue fluide, avant d’être chauffée dans des cuiseurs.
Ah Saria ! Saria ! Ca ira !
Dès lors que ces produits sont constitués à plus de 70 % d’humidité, la déshydratation produite par la cuisson génère des effluents liquides importants qui sont habituellement traités par des stations d’épuration internes aux usines d’équarrissage (comme c’est le cas à la Saria à Issé où, nous dit-on, la station d’épuration fonctionne correctement, sauf en période de crise de surproduction de farine, où elle se trouve un peu juste : mais des systèmes temporaires ont été mis en place pour pallier la difficulté. Reste à savoir si le temporaire durera longtemps et si des investissements plus conséquentes seront faits. Mais si tout va convenablement à Issé, il n’en est pas de même partout, et il n’est pas rare, sur les deux heures du matin, que quelque usine d’équarrissage rejette directement à la rivière des effluents non traités et polluants !... !)
La vapeur dégagée à l’occasion de ces traitements est souvent nauséabonde.
Pour éliminer les odeurs, des procédés chimiques sont utilisés. On dit que l’usine d’Issé, qui traite 200 tonnes de plumes par jour, utilise 10 tonnes d’eau de javel PAR JOUR pour diminuer l’odeur d’œuf pourri que dégagent les gaz soufrés qui viennent du traitement des plumes. L’été dernier les riverains ont été olfactivement bien servis !
Un nouveau mode de traitement des odeurs, biologique et non plus chimique, serait essayé à St Denis (où l’usine d’équarrissage est proche du stade de France, ce qui génère des odeurs qui n’ont rien à voir avec la sueur des footballeurs). Il serait mis en service à Issé aussi. Le nez des Isséens nous en dira plus l’été prochain.
Le lait du matin
Le terme générique de « farines animales » est particulièrement large, puisqu’il recouvre avant tout une présentation. Comme l’a rappelé lors de son audition par la commission d’enquête M. Alain Decrop, président de la société Guyomarc’h nutrition, « la poudre de lait que l’on prend dans son petit déjeuner le matin est aussi une farine animale ». Ben oui, on n’y avait pas pensé !
Plusieurs types de farines, selon les matières premières ayant servi à leur élaboration, peuvent être distinguées :
– les farines de viande et d’os (FVO) ;
– les farines de plumes et de co-produits de volailles ;
– les farines de poisson ;
– les farines de sang.
Ce sont les farines de viande et d’os (FVO), utilisées dans l’alimentation bovine jusqu’en 1990, et dans l’alimentation des monogastriques jusqu’en novembre 2000, qui semblent principalement accusées du développement de la maladie de la vache folle.
L’encadrement sanitaire de cette activité a donc été progressivement renforcé : il y a une différence de traitement entre des matières dites « à haut risque », qui doivent être traitées à une température de 133° sous une pression de 20 bars pendant vingt minutes, et les matières dites « à bas risque » pour lesquelles n’est posée qu’une simple obligation de résultat sur le plan bactériologique
Haut risque et bas risque
Cette distinction entre haut risque et bas risque ne jouait plus, naguère, au moment de l’utilisation des matières traitées. Ainsi, les farines à haut risque sécurisées étaient destinées, comme les farines à bas risque, à être utilisées par les industries de l’alimentation animale.
La collecte et le traitement des matières dites « à haut risque » sont désormais assurés par des entreprises participant au service public de l’équarrissage, qui assurent ces prestations dans le cadre de marchés publics. Leur rémunération est financée par une taxe basée sur les achats de viande. Les matières traitées par le service public de l’équarrissage sont désormais vouées à être détruites.
Cependant, dans la mesure où il n’existe pas encore de technique permettant d’incinérer directement des déchets crus, elles sont dans un premier temps transformées en farines et en graisses avant d’être détruites par des utilisateurs en aval, tels que les cimentiers.
Les sous-produits d’abattage et de découpe provenant d’animaux sains sont, quant à eux, valorisés dans une filière distincte par des équarrisseurs devenus « industriels des co-produits animaux », Seules les farines et les graisses produites dans ce cadre pouvaient être utilisées pour l’alimentation des animaux monogastriques.
Sur les 3,3 millions de tonnes de déchets animaux générés chaque année par les abattoirs, environ 2,5 millions de tonnes étaient des produits dits à bas risque destinés à être valorisés en farines animales et les 800.000 tonnes restantes étaient traitées par le service public de l’équarrissage. Le volume traité par ce dernier s’est fortement accru à mesure de l’extension de la liste des matériaux à risques spécifiés. Il convient d’y ajouter environ 415.000 tonnes d’animaux morts à la ferme.
Ces déchets animaux donnent lieu
à la production annuelle de plus d’un million de tonnes de farines et de graisses, dont :
– 175.000 tonnes de farines et de graisses à haut risque, issues du service public de l’équarrissage ;
– 875.000 tonnes de farines et de graisses, dont 850.000 sont destinées à l’alimentation du bétail et des animaux domestiques.
Les ateliers de fonte
Les autres co-produits sont le suif, le saindoux, les graisses d’équarrissage, la gélatine, les cretons... Ces matières grasses animales peuvent avoir des applications industrielles en lipochimie et savonnerie. Enfin, les « premiers jus » de ces gras nobles sont utilisés comme huiles de friture, dans l’industrie céréalière (biscottes, pain de mie...), mais aussi dans les plats cuisinés. Cette utilisation partielle pour alimentation humaine justifie l’agrément spécial dont font l’objet les « ateliers de fonte » (ainsi appelle-t-on les entreprises qui traitent la graisse animale « noble »)
L’industrie de l’équarrissage
L’industrie de l’équarrissage au sens large (service public et filière des farines valorisables) se compose aujourd’hui de plus de vingt entreprises réparties sur une trentaine de sites. Elle comprend à la fois des usines de fabrication de farines et des ateliers de fonte. Il convient d’y ajouter les centres de collecte destinés au stockage des déchets
Il s’agit d’un secteur très concentré, à la fois par le nombre des entreprises -on comptait encore près de 500 intervenants après la guerre- et aussi géographiquement, le Grand Ouest, région d’élevage, accueillant un nombre important de sites. Deux grands groupes, SARIA et Caillaud, dont les dirigeants ont été entendus par la commission d’enquête du sénat, représentent à eux seuls près de 75 % du marché.
Procédés
Il existe plusieurs systèmes de fabrication de farines animales en continu : par exemple les matériaux d’équarrissage bruts (déchets de peau, os, etc) sont broyés afin d’obtenir une taille moyenne des particules de 40 millimètres environ. Le temps de cuisson de la préparation est de 3 heures et demi à une température maximale variant de 120 à 135°C (en moyenne 125°C) sous pression atmosphérique. Les graisses libérées lors de la cuisson sont drainées et évacuées du four. Les résidus solides obtenus en fin de cuisson sont ensuite placés dans une presse et/ou dans une centrifugeuse afin d’extraire le maximum de graisse. Naguère l’utilisation de solvants organiques (phénol, hexane) pouvait également être pratiqué dans ce type de procédé afin d’augmenter le rendement d’extraction des graisses du produit. Ceci nécessitait alors une étape de chauffage supplémentaire à 100°C pour permettre l’évaporation du solvant.
Au début des années 1980, les industriels fabriquant les farines avec ce procédé ont cessé d’extraire les graisses des matières premières à l’aide de solvants organiques. Première raison : le prix de ces solvants avait fortement augmenté après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Deuxième raison : un accident, lié à la manipulation des solvants dans une des principales usines anglaises de production des farines, a entraîné un renforcement des mesures de sécurité du travail, qui a précipité une évolution technologique déjà engagée.
C’est alors qu’en Angleterre les traitements des farines ont été modifiés, en baissant la température de cuisson pour éliminer les risques liés aux solvants et en même temps permettre aux farines de devenir plus nutritives, car tous les acides aminés sont ainsi conservés. Manque de chance, le « prion », qui n’était plus traité à température suffisante, n’a pas été éliminé par ce procédé de fabrication et c’est lui qui a généré ce qu’on appelle « la maladie de la vache folle » qui touche les bovins (et sans doute aussi les humains).
L’hypothèse la plus probable pour expliquer le développement de la maladie en Angleterre est donc l’incorporation, dans la ration alimentaire des ruminants, de farines d’origine animale non parfaitement sécurisées lors de leur fabrication.
Un autre système, le Stord Duke system : largement utilisé en France, consiste à cuire, après broyage (taille des particules = 20-50 mm), les déchets d’animaux dans un bain d’huile à une température variant de 135 à 145°C pendant au moins 30 minutes à pression atmosphérique. Le matériau protéique obtenu est envoyé sous filtre-presse afin d’éliminer la phase huileuse, puis broyé pour obtenir de la farine.
Enfin le Stord Bartz System est employé à Issé : le matériau préalablement broyé pour obtenir des particules de 20-50 mm de diamètre est chauffé à 125°C environ par de la vapeur provenant de disques rotatifs qui occupent toute la longueur du four. Ce traitement thermique dure en moyenne de 22 à 35 minutes. Le produit obtenu est ensuite passé sous filtre-presse afin d’extraire les graisses, puis broyé pour obtenir une farine protéique.
Transport et stockage
La farine produite ne reste que deux ou trois jours dans l’usine d’équarrissage. Il y a cependant un problème : la température. Chauffée à 135° environ la farine sort des fours à 120-125°, mais pour la transporter et la stocker, les directives officielles demandent qu’elle soit à 30°. Les usines d’équarrissage ont dû investir dans des systèmes de refroidissement !
La farine est ensuite transportée en camions bâchés vers les centres de stockage. Ce qui, en soi, augmente les risques de dissémination accidentelle. Le transport, comme les autres stades de la filière, est surveillé par les services vétérinaires. Mais la DSV (direction des services vétérinaires) manque de personnel. Il n’est donc pas rare que les camions disposent de « laisser-passer » qu’ils remplissent eux-mêmes ! On peut alors douter de la qualité du contrôle !
Iso 14 000
Tout cela pose le problème du contrôle de la fabrication et de l’utilisation des farines animales. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il y a manque de transparence. Il y aurait bien un moyen : celui d’imposer à ces usines une certification « Iso 14000 » (en matière d’environnement). Mais ce n’est pas demain la veille ! (question de volonté politique)
On voit d’ici la levée de boucliers des industriels qui trouvent qu’ils ne font plus leur beurre avec les farines animales et qui se refuseraient à des investigations minutieuses (et onéreuses) sur leurs pratiques quotidiennes
En attendant, on stocke les farines, on recherche toujours de nouveaux sites de stockage. Il y a un projet d’incinérateur à Issé (on dit qu’il y aurait une enquête publique à ce sujet d’ici 3 mois). Affaire à suivre.
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Roulés dans la farine
Les contrôles effectués chez les équarrisseurs par les agents de la Direction des Services Vétérinaires révèlent parfois des surprises de taille : par exemple, selon la commission d’enquête du sénat, d’importants problèmes ont été relevés dans un fondoir (situé dans le département du Nord), concernant les traitements, la présence de contamination croisée et l’origine des matières premières. L’enquête diligentée au fondoir, ainsi que chez ses fournisseurs a permis d’établir que :
– le fondoir incorporait dans les produits désignés comme « farines de creton » des matières premières (farines de viande et d’os) qui ne leur permettaient pas de bénéficier d’une telle dénomination. En effet, le terme de creton est réservé aux résidus de la fabrication du suif et des autres matières grasses d’origine animale
– l’indication selon laquelle ces farines étaient exemptes d’abats était également fausse, puisqu’il y a eu incorporation de nombreux produits tels que rognons, cœurs, foies, cervelles, ris de veau...
– Enfin, il a été établi que le traitement thermique réel se faisait à une température moins élevée que celle imposée par les contrats.
Un procès-verbal a été rédigé et transmis au procureur de la République pour tromperie sur les qualités substantielles (fausse dénomination) et publicité mensongère mais l’affaire a été classée sans suite.
Vaches et bio-diversité : http://vimeo.com/5629970