page1793 - Précédente
(écrit le 23 avril 2003)
Conseil Municipal de Jeunes : pour le Congrès des déportés Tatoués, il avait été demandé au Conseil de Jeunes d’être présent le samedi 12 avril. Quelques jours avant, un coup de téléphone a été passé à chacun de ses membres pour le leur rappeler. Las ! Sur 32, il n’a pas été possible d’en trouver 15. Heureusement il y avait d’autres jeunes sur la Place de la Motte qui ont bien voulu accepter de tenir un flambeau. Mais pourquoi donc a-t-il été dit à la presse qu’il y avait « 15 jeunes du Conseil de Jeunes » ?. Menteries.
Trop : Du coup, à « ramasser » ainsi des jeunes, à la pelle, il y en a eu trop ! Certains ont alors été éliminés au moment de la distribution des flambeaux. ... déception !
Rameaux : la cérémonie du dimanche 13 avril, au château, avec les déportés Tatoués, était initialement prévue à 10h30. Elle a dû IM-PE-RA-TI-VE-MENT être fixée à 10 heures parce que les autorités municipales tenaient à assister à la messe des Rameaux à 11 heures. La messe du samedi soir n’aurait-elle pas eu la même valeur que celle du dimanche ? Il y a un siècle environ, une loi a institué la séparation de l’Eglise et de l’Etat. P’tête ben qu’y a qu’monsieur le Curé qui s’en souvient ?.
Bowling : les travaux de démolition, place Ernest Bréant, sont arrêtés depuis plus de 8 jours. Comme nous l’avons laissé entendre, il y aurait des problèmes pour trouver une issue de secours : elle ne peut pas être située à côté de la porte d’entrée. Alors pourquoi ne pas la faire au fond ? Oui mais, cela obligerait à sortir par la cour du magasin d’électro-ménager de M. Geslin, rue du 11 novembre, cour fermée par une lourde porte de fer. Le commerçant ne veut pas (malgré les dédommagements financiers qui lui ont été proposés) car cela créerait une servitude de passage chez lui, et une cause d’insécurité pour son matériel. C’est donc, et c’est le cas de la dire, l’impasse !. On attend, d’ici la mi-mai, ce qui va être prescrit dans le permis de construire.
Volatil : l’essence est un produit volatil. Au point que ça déménage. On sait que le magasin « Hyper-U » a décidé de mettre sa station d’essence un peu plus loin, du côté de M. Bricolage. Voilà maintenant que le magasin Leclerc a aussi déposé un permis de construire pour déplacer sa station en face du magasin Expert.
Permis : diverses demandes de permis de construire ont été déposées, par exemple pour le garage Renault (qui va s’installer en face de Marmotte, ce qui n’est pas une bonne idée pour tous ceux qui vont mener leur voiture au garage et qui avaient l’habitude de revenir à pieds), et pour l’organisme de contrôle « véritas » qui va s’installer aussi à côté de l’hôtel Marmotte. Une demande de permis de construire a été déposée pour le chenil (sur la zone industrielle du Val Fleury) et pour des vestiaires (Ã côté du Lycée Professionnel Lenoir).
Personnes âgées : le permis de construire pour la nouvelle maison de retraite, située à côté de la MAPA (rue Duguesclin) a été accordé. Ouf ! Tout vient à point à qui sait attendre.
Plan d’eau : la CCCastelbriantais a des projets. Voilà qu’Alain Hunault a annoncé un nouveau plan d’eau et une maison de la pêche du côté de la Courbetière (voir Ouest-France du 18 avril). Il n’en a pas été question dans le budget de la CCC . Mais cela n’a pas empêché la ville d’accorder, dès cette année, une subvention supplémentaire au Gardon d’Herbe, justement pour cette Maison de la pêche qui ne verra pas le jour en 2003.
Plan d’eau (suite) : il paraît aussi que la ville a toujours le projet de faire un plan d’eau du côté de Chécheux, indépendamment de ce que pense le Syndicat de la Chère (c’était un projet de « papa »). Mais de projet en projet, on va où ?
Golf : c’est bien vrai, des golfeurs professionnels viendront inaugurer le mini-golf de Châteaubriant le 17 mai 2003 et faire des démonstrations golfiques sur les terrains à proximité, notamment pour montrer comment la ba-balle peut franchir un cours d’eau. prélude au lancement d’un golf à Châteaubriant ? 9 trous ? 18 trous ? Et le trou du budget ?
Un car, deux cars... quatre cars de CRS. Une voiture, deux voitures ... quatre voitures de police, et un semi-remorque rempli de barrières. « Mazette, doit y avoir une grosse manif » se disent les syndicalistes CGT-CFDT-FO installés à une terrasse de bistrot, en attendant l’heure de leur rendez-vous au Ministère des Affaires sociales, le 11 avril 2003. Eh bien ... tout ce déploiement de police était pour eux ! Pour des vilains petits canards, il fallait bien de nombreux poulets !
Un gendarme, deux gendarmes ... huit gendarmes : en faction à l’entrée du château puis devant le tribunal de Châteaubriant pour le procès, le 18 avril, de trois syndicalistes attaqués en diffamation par une entreprise castelbriantaise. Au moins les syndicats déplacent du monde ! (le jugement sera connu le 20 juin). (note du 22 février 2004 : les syndicalistes ont été condamnés, le jugement en appel aura lieu le 2 mars à Rennes)
Diffamation : en tout cas, à ce procès, la direction de l’entreprise ne s’est pas montrée sous son meilleur jour, devant la centaine d’ouvriers sagement présents. Va-t-elle attaquer ... le tribunal ... ou les avocats des syndicalistes, en diffamation ?
Dizaines : plusieurs dizaines d’entrées payantes (moins de 80 nous a-t-on dit), pour le tremplin musical qui s’est tenu le 11 avril à Châteaubriant. La presse locale annonce quand même 250 personnes. Il y avait donc beaucoup d’invités. Heureusement que les prestations étaient de qualité. Les organisateurs en ont eu pour leur argent !
La ricine
La presse du 18 mars 2003
« DES TRACES DE RICINE, un poison violent, très toxique qui peut être utilisé comme arme biologique par des terroristes, ont été relevées, lundi 17 mars 2003, dans deux flacons découverts dans une consigne de la gare de Lyon à Paris. Il s’agit d’une toxine recensée parmi les 23 produits dangereux du plan Biotox de lutte contre les menaces biologiques mis en place après le 11 septembre 2001. Ce même poison avait été retrouvé à Londres, en janvier, chez des islamistes. » : Radios et télés ont diffusé cette information à l’envi.
Le Ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, le 20 mars, puis le 21 mars sur Europe 1, a déclaré que la « recette »de la ricine « était dans les papiers d’Al-Qaida », et qu’on en avait « beaucoup parlé à propos du métro » de Londres, contre lequel trois islamistes auraient projeté un attentat. M. Sarkozy a aussi estimé qu’on pouvait « faire un lien » entre ces flacons et neuf islamistes présumés arrêtés en décembre 2002 à La Courneuve et à Romainville, en banlieue parisienne.
Il faut dire que les analystes du laboratoire militaire antiterroriste avaient notamment injecté le liquide contenu dans les deux flacons à deux souris, qui étaient mortes à deux heures d’intervalle. D’après les tests plus élaborés, dont les résultats viennent d’être transmis au parquet de Paris par le même laboratoire militaire, elles sont en réalité crevées d’hémorragie pulmonaire, à cause du mélange acétone-éthanol.
Et puis, le 18 avril 2003, le Parquet de Paris a indiqué que les deux flacons de liquide jaune pâle découverts dans la consigne de la gare de Lyon, ne contenaient pas de ricine mais... une farine faite de germe de blé et d’orge moulu, mêlée à de l’eau, de l’éthanol et de l’acétone.
Aujourd’hui, on explique avoir agi sous la pression. « Les fuites sont venues du laboratoire, se défend-on. Les télés et les radios expliquaient qu’il y avait de la ricine dans Paris. Nous ne pouvions pas ne pas parler. » La brigade criminelle cache son agacement devant la précipitation du ministère, en se disant « consternée d’avoir tant travaillé pour rien ».
Comment expliquer ce mélange de germe de blé et d’orge moulu, d’eau, d’éthanol et d’acétone ? La section antiterroriste pense à une ’« escroquerie », de faux mélanges chimiques monnayés, à prix forts, par des malfrats.
L’information donnée aux Français a pour le moins manqué de sérieux ! La peur, elle, est quelque chose de sérieux : deux femmes ont passé 32 heures en garde à vue à Nîmes, le 15 avril 2003, pour avoir mis du sucre dans une lettre recommandée (comportant leur adresse !), du sucre « envoûté » (Ã 450 € l’enveloppe) qui, espéraient-elles, devaient leur obtenir les faveurs de l’administration.
Vulcain
Vulcain , dieu romain de la métallurgie, va-t-il mettre le feu à ses ateliers ? C’est la question qu’on peut se poser au vu des conclusions du Comité de groupe Valfond qui s’est tenu à Paris le mardi 15 avril 2003.
On sait en effet que l’actionnaire UBS-Capital (Union des Banques Suisses) cherche à vendre la Fonderie Focast, pour laquelle la CCCastelbriantais a investi la somme de 2 027 372 euros HT . L’entreprise devrait intégrer une nouvelle unité provisoirement appelée Vulcain.
Une autre entreprise pose problème : l’entreprise Chaillous qui a des usines à Nantes, St Nazaire, Châteaubriant et Angers et qui, mardi 15 avril 2003, a annoncé la FERMETURE du site de Nantes, avec 26 suppressions de postes. et une quarantaine de mutations. Pas d’inquiétude pour Châteaubriant dans l’immédiat.
Long séjour : enfin la demande de permis de construire, promise par le centre hospitalier de Châteaubriant depuis janvier 2002 (oui 2002) a été déposée le 16 avril 2003. Elle concerne le « long séjour » à la MAPA, où les personnes devenues très dépendantes, sont obligées de manger dans un espace très réduit, mal adapté à leur situation. Travaux en septembre ?
6000 à 10 000 coups de fusil par jour
détermination : l’association de lutte contre les nuisances du ball-trap du Bois de la Vente, au bord du lac de Vioreau, (relire La Mée du 16 avril 2003) a obtenu des promesses des maires de Joué sur Erdre et Abbaretz qui ont déclaré que, SOUS QUINZE JOURS, les Sous-préfets de Châteaubriant et d’Ancenis doivent rencontrer le préfet et que celui-ci va prendre une décision.
Sous 15 jours ? La salle grondait, poussant les dirigeants de l’association à des actions rapides. Une souscription a rapporté, en un seul soir, de quoi payer l’avocat pour une action en justice (référé).
Qu’on se le dise en haut lieu avant qu’il n’arrive un accident. 6000 à 10 000 coups de fusil par jour, cela met les nerfs en pelote au point qu’un participant à la réunion a déclaré : « Le soir, je deviens agressif. Je cognerais bien sur tout le monde ».
Ecrit le 30 avril 2003 :
On débaptise ? Une compétition sportive « Press’O City Tour » patronnée par Presse-Océan s’est déroulée à Châteaubriant « place Armand Franco » (voir Presse-Océan du 19 avril, ci-dessous) . Or cette place s’appelle « Place René Adry » depuis plus de 10 ans. L’erreur de nom n’est apparemment pas imputable au journal. A qui alors ? Le nom d’un syndicaliste de la CGT gênerait-il ?
Foirail : « Foirail dernier cri, foirail leader » c’est ce qu’a dit le président de la fédération Française des Marchés de Bétail vif, en visitant le foirail de Châteaubriant le 23 avril 2003, en rappelant qu’il a été conçu par André Sinenberg, conseiller municipal de Martine Buron (ce qui n’a pas fait plaisir à la municipalité actuelle qui fait tout pour l’oublier). Le foirail est d’une utilisation rationnelle et surtout sécurisante pour les utilisateurs avec un système de barres d’attache et de protection bien pensé. Sur les 52 foirails existants, la moitié devrait disparaître dans les années à venir. Avec son rang de 2e marché français aux bovins maigres (c’est-Ã -dire destinés à l’engraissement), le foirail de Châteaubriant continuera à être dans le peloton de tête. Merci qui ?
Charité : « charité bien ordonnée commence par soi-même » dit un vieux proverbe. Est-ce pour cela que Châteaubriant (mairie de droite) obtient des faveurs du Conseil Général (de droite) ? Dernière en date : le carrefour qui doit se situer à la place de l’ex-Station Shell au carrefour des rues : du 8 mai 1945, de la Libération et d’Alsace-Lorraine. Le Conseil Général vient d’accorder 31 000 euros qui correspondent au coût de renouvellement des feux et de frais de maintenance calculés sur une période de 10 ans. Rappelons que la ville a déjà acheté la station Shell au prix de 137 204 € et attendons de voir, au prochain Conseil Municipal quel sera le coût de réalisation du carrefour.
déviation Ouest : en revanche le Conseil Général n’a encore rien promis pour la « déviation ouest » qui est toujours à l’étude. Il est vrai que les travaux vont être beaucoup plus compliqués.
Abeille : le transport « Abeille » qu’utilisent les personnes à mobilité réduite de la région de Châteaubriant a fait l’objet d’un nouvel appel d’offres. C’est la société gérard Jouan (taxi) de la Meilleraye de Bretagne qui a emporté le marché en proposant un coût kilométrique de 1,21 € TTC