Ecrit le 3 juin 2009
Expression des partis politiques
Parti Socialiste
Le Parlement européen est un acteur décisif de notre vie quotidienne. Près de trois-quarts des décisions qui régissent nos vies en matière de transports, d’agriculture, d’environnement, de recherche, de justice, d’éducation, de solidarité sont prises par cette assemblée des peuples.
A Châteaubriant par exemple, nous bénéficions depuis de nombreuses années des fonds de solidarité européens permettant d’équiper notre territoire ; des dizaines de jeunes participent aux projets d’échange COMENIUS, etc. Le problème est qu’actuellement, cette assemblée est dominée par une droite dure qui refuse les mesures de progrès social et compromet la survie des agriculteurs par une PAC inadaptée.
Le 7 juin prochain, nous, citoyens d’Europe, nous élirons au suffrage universel nos représentants au parlement européen. Chaque électeur aura à choisir entre
notre conception d’une Europe de progrès, où les citoyens, les Etats et les pouvoirs européens travaillent ensemble pour répondre aux aspirations de tous ;
et une Europe de droite, où l’avenir de nos pays et de nos concitoyens serait remis au jeu du marché. Nous ne voulons pas de l’Europe des Barroso, Berlusconi, Sarkozy qui, chaque jour, aggravent la détresse des citoyens touchés par la crise avec des mesures injustes comme le paquet fiscal, le déremboursement des frais médicaux et des plans de relance minimalistes.
Le citoyen d’abord
Nous, socialistes, nous voulons placer « le citoyen d’abord ».
Pour la 1re fois dans l’histoire des institutions européennes, les partis socialistes des 27 Etats membres ont élaboré, ensemble, un projet pour les citoyens.
Le programme du Parti socialiste européen est donc le seul vrai programme pour l’ensemble des citoyens de l’Union européenne. Le Parti socialiste européen parle en votre nom, il défend vos intérêts et soutient vos causes.
Le manifeste propose six axes majeurs de travail, déclinés en 73 propositions dont voici quelques exemples* :
– 01. Relancer l’économie et éviter le retour des crises financières : régulation des marchés financiers, lutte contre les paradis fiscaux, relance de l’emploi par le développement du secteur développement durable...
– 02. Faire progresser la justice dans la nouvelle Europe sociale : lutter contre les inégalités et la pauvreté par un pacte de progrès social afin de maintenir et améliorer la protection sociale, promouvoir une politique d’éducation de qualité, augmenter les salaires et tendre vers un SMIC européen, ...
– 03. Mettre l’Europe en tête de la lutte contre le changement climatique : une politique énergétique fondée sur le développement durable, une politique agricole qui assure un développement cohérent du monde rural, le soutien au pays en développement...
– 04. Parvenir à l’égalité des sexes en Europe : lutte contre les écarts de salaires, créer les conditions d’une représentation politique paritaire, extension du congé parental, ...
– 05. Donner à l’Europe une politique d’immigration pour le progrès : établir des règles communes pour l’immigration légale sur la base de la solidarité, élaborer une Charte européenne pour l’intégration des immigrés,
– 06. Faire de l’Europe un partenaire fort pour la paix, la sécurité et le développement : appuyer la modification des règles de décision au sein de l’OMC, du FMI et de la banque mondiale, intensifier les efforts en matière de désarmement international, renforcer la coopération policière et judiciaire dans la lutte contre le trafic de drogue, la criminalité et le terrorisme, promouvoir le commerce équitable, combattre pour la dignité de l’être humain et les Droits de l’Homme,
Afin de mener à bien ce programme, nous avons besoin d’une forte majorité de progrès au Parlement européen, une majorité de gauche, dont le Parti socialiste européen sera le moteur. L’Union ne peut se faire sans les citoyens. Chacun de nous doit aller voter le dimanche 7 juin. Ne laissons pas notre Europe aux mains de la droite. Ne laissons pas les autres décider à notre place.
On peut télécharger et lire la manifeste sur le site du PSE : http://www.pes.org/fr
Ecrit le 3juin 2009
NPA : nouveau parti anticapitaliste
Alors que la crise du capitalisme continue de faire ses ravages, il est temps pour nous de marquer, par notre vote, notre opposition aux politiques qui font payer aux salariés, aux plus pauvres et aux précaires le prix de tous les gaspillages, de marquer notre opposition toujours plus résolue à l’Europe libérale de Maastrich et du traité de Lisbonne.
On voudrait nous faire croire que l’Europe nous protège de la crise financière alors même que, depuis des années, elle a été plus soucieuse de garantir la libre circulation des capitaux, de favoriser l’activité des grands groupes industriels et bancaires privés responsables de la crise que de construire une Europe sociale garantissant des conditions de vie décente à tous les peuples d’Europe.
Pendant la campagne électorale, les capitalistes continuent de licencier en Europe et dans notre région. Pendant que s’égrènent les éternelles promesses, le capitalisme continue de faire payer la crise aux salariés.
Le NPA ne peut croire que les partis institutionnels décident demain d’imposer aux actionnaires une véritable politique sociale, fiscale et écologique au service des hommes et des femmes, qui vivent au quotidien de leur seul travail alors qu’ils ont voté ensemble plus de 90% des directives européennes, qu’ils ont construit ce système généralisant la misère au bénéfice d’une minorité de capitalistes, qu’ils ont tout fait pour opposer les salariés d’Europe permettant aux multinationales et aux banques de faire d’énormes profits
Le NPA ne veut pas de cette Europe : Europe Capitaliste qui divise les salariés des différents pays, accepte toutes les différences en matière de salaire, de protection sociale, d’éducation, de santé, de logement, de droit des femmes, mais qui impose des règles communes en matière de concurrence, de démantèlement des services publics, de répressions ou de politique monétaire
Il est grand temps que nous prenions la décision de construire une autre Europe, une Europe réellement démocratique, soucieuse de combattre les inégalités en élevant par le haut les droits et les conditions d’existence de tous les peuples.
Plutôt que de garantir la libre circulation des capitaux, des marchandises, des biens et des services pour enrichir encore et toujours quelques actionnaires, le NPA propose (entre autres) :
– d’interdire les licenciements en instituant le contrôle des salariés sur les conditions d’emploi et d’embauche,
– d’imposer un salaire minimum européen équivalent à 1 500 € mensuel net partout en Europe, de garantir à tous une protection sociale élevée par une meilleure répartition entre salaire et profit au détriment de ces derniers.
– d’assurer l’accès de tous à l’éducation, la santé, le logement, les transports, l’énergie.. etc.. en créant des services publics européens pour satisfaire les besoins, éviter les gaspillages et protéger l’environnement.
– de garantir les droits de tous : des femmes en imposant le droit à l’avortement ; des personnes handicapé-es, des homosexuels, trans et bi ; des jeunes
– de construire une Europe solidaire avec les pays du Sud et tous les peuples dans leurs combats pour leurs droits fondamentaux : une Europe de paix hors de l’Otan.
Le 7 juin, voter NPA c’est faire le choix de résister, avant comme après cette date, aux politiques libérales pour porter le projet d’une société nouvelle en rupture avec les logiques capitalistes.
NPA : comité de Châteaubriant
Consultez le programme sur : http://www.agauche.org
postmaster@agauche.org
Ecrit le 3juin 2009
Le Front de gauche
5 ans après le slogan « Et maintenant l’Europe sociale » du PS français pour les élections européennes, l’Union Européenne n’est pas plus rose, au contraire. La Commission Barroso a en effet poussé la libéralisation toujours plus loin : postes, transports, énergie, PAC, services, santé, politique commerciale et règles de concurrence de plus en plus dures.
Libéralisation de la poste : ouverture totale à la concurrence pour 2011. Fin de la péréquation tarifaire, fermeture de bureaux de poste (comme dans la région de Châteaubriant).
Une politique des transports ultralibérale : avec notamment la libéralisation du rail : le trafic fret depuis 2007, et celui du trafic international des voyageurs dès 2010, en attendant de pouvoir s’attaquer au trafic national et annihiler le service public ferroviaire.
Education et culture dans le collimateur de la Commission : la ’modernisation’ des Universités doit permettre d’augmenter la proportion des fonds privés vers les universités, et de pousser ces dernières à mettre en place des programmes sur mesure pour les entreprises.
dérégulation frénétique
Une stratégie de « simplification réglementaire » pour accroitre les profits et démanteler les législations européennes existantes.
Des règles de concurrence à outrance : jusqu’Ã ouvrir en 2006 des procédures contre la fiscalité des entreprises de l’économie sociale de plusieurs pays (coopératives agricoles et coopératives de consommateurs en Italie, France et Espagne).
Une politique alimentaire pour démanteler les obstacles aux profits : la Commission a largement poussé pour l’introduction des OGM, pour l’importation de poulet chloré américain (sans succès). Une directive entrée en vigueur en avril 2009 met fin aux emballages règlementés, favorisant les industriels et induisant en erreur les consommateurs.
Les peuples laissés à l’abandon
Une politique sociale du laisser-faire : l’extension du marché commun met les travailleurs européens de plus en plus en compétition entre eux, mais la Commission Européenne s’en satisfait et ne fait rien pour remédier à la situation, malgré les appels insistants et répétés des syndicats. Ainsi, elle s’est refusée de proposer une révision de la Directive sur le détachement des travailleurs, remettant en cause des droits fondamentaux conquis par les travailleurs tel que le droit de grève, en contradiction totale avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
En ce qui concerne la révision de la Directive sur les travailleuses enceintes, la Commission se contente du service minimum en proposant un congé maternité de six semaines, tout juste au niveau des recommandations de l’Organisation Internationale du Travail, et bien en-deçà de la législation existante dans beaucoup d’Etats membres (16 semaines en France, 20 semaines en Italie, 28 semaines au Danemark etc.).
La Commission a aussi omis de protéger les travailleuses les plus vulnérables comme les employées de maison. Par ailleurs, elle propose de déréguler toujours plus, par exemple elle envisage une extension du temps de travail dans les transports routiers jusqu’Ã 86 heures par semaine. Le Parlement européen, sous la pression des syndicats, a rejeté le texte de la Commission en mai dernier, mais ...
Conclusion
Libéralisation, flexibilisation, dérégulation, tel est le bilan des 5 dernières années écoulées depuis les dernières élections européennes.
Voter et faire voter pour le Front de gauche, c’est la garantie d’une opposition sans faille à un néolibéralisme que la crise ne fait pas faiblir.
Ecrit le 3juin 2009
L’espoir d’ATD
Le mouvement international Atd Quart Monde demande aux candidats de « s’engager sur la base de programmes qui aient l’ambition et l’audace d’atteindre les populations les plus pauvres. Si la crise actuelle n’entraîne pas de changements radicaux pour un »nouvel ordre du monde« , les inégalités persisteront et seront cause de davantage de violence et de souffrance ».
« n’acceptez pas que des enfants, des jeunes et des adultes continuent de vivre dans des conditions indignes. n’acceptez pas que des jeunes et des adultes soient maintenus dans un sentiment d’inutilité qui les détruit (...). n’acceptez pas que les effets de la crise soient reportés sur les plus faibles. »
Les candidats doivent exiger " une Europe où la dignité de chacun est respectée, une Europe qui mesure ses progrès à l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés, une Europe qui contribue à plus de justice et de paix dans le monde (...).
Il ne peut y avoir d’avenir pour tous que si l’éradication de la misère et le refus dc l’exclusion sociale sont des objectifs prioritaires (...). La lutte contre l’extrême pauvreté doit être basée, non pas sur l’aide et l’assistance, mais sur les droits de l’homme. « Atd Quart Monde demande au Parlement de » poursuivre et approfondir la contribution participative des personnes en situation d’extrême pauvreté. "
Atd Quart Monde, 33 rue Bergère, 5009 Paris.
Ecrit le 3juin 2009
Europe Ecologie
La section UDB du pays d’Ancenis appelle à voter pour la liste Europe Ecologie (circonscription ouest) animée par Yannick JADOT. Mona BRAS, conseillère régionale UDB et adjointe au maire de Guingamp, est 6e sur la liste.
Depuis une année, la section UDB d’Ancenis, forte de ses 35 adhérents, représente une force nouvelle dans le pays d’Ancenis. Jean-Luc Pellerin, responsable de la section, rappelle que l’UDB a toujours oeuvré pour promouvoir une Europe démocratique, fédérale, écologique et solidaire. A ce titre il appelle à soutenir la seule liste de gauche qui, à son avis, parle d’Europe et propose un projet écologique pour l’Europe.
pierre.emm.bzh@gmail.com
Ecrit le 3juin 2009
Solidaires
Communiqué de « Solidaires » :
Parce que l’Europe n’est pensée aujourd’hui que comme un grand marché où les États sont assimilables à des entreprises qui doivent se faire la guerre économique, il est pour nous d’autant plus urgent de réaffirmer notre opposition totale à cette Europe-là .
Car c’est bien d’une Europe sociale, d’une Europe de la solidarité entre les peuples, dont nous avons besoin ! Et les réponses, notamment syndicales, ne peuvent plus se limiter aux seuls territoires nationaux. Les revendications doivent passer à l’échelle européenne, pour protéger tous les salarié-e-s. Les enjeux sont de taille. Il ne faut pas les louper.