Ecrit le 22 février 2017
Les nuits agitées de Châteaubriant
Retour sur l’histoire . Le 3 octobre, le maire a écrit au commissaire de police : « J’ai eu le regret de constater que la surveillance a été absolument nulle pendant la nuit du 27 au 28 septembre à la suite de la kermesse. Il en est résulté que sur 1000 ballons ou lanternes vénitiennes, 850 ont été détruits à coups de bâton par des gamins ou des ivrognes qui se sont livrés pendant toute la nuit à des chants et à des actes de vandalisme. Des mâts décoratifs ont été arrachés, des drapeaux ont été volés, d’autres brisés. Je compte que, dimanche prochain, de pareils faits ne se renouvelleront pas. Les fêtes de nuit sont assez rares à Châteaubriant pour que vous puissiez exceptionnellement exercer ou faire exercer par vos agents une surveillance sérieuse. Il suffirait de dresser des procès-verbaux contre deux ou trois délinquants pour éviter le renouvellement de ces scènes ridicules »
[c’est une lettre du maire, Blaise, en date du 3 octobre 1896 avisant le commissaire de police d’avoir à exercer une surveillance plus importante lors de la fête franco-russe prévue à Châteaubriant pour l’arrivée en France de Nicolas II empereur et de l’impératrice de Russie, le dernier empereur avant la révolution bolchevique de 1917].