Ecrit le 10 octobre 2012
ABRF force ouvrière s’inquiète
Le syndicat Force Ouvrière a fait le point, le 1er octobre dernier, sur la situation aux ABRF en disant :
En procédure de sauvegarde depuis le 11 juillet pour une période d’observation de six mois, les ABRF (Ateliers Bretons de réalisations Ferroviaires) viennent de passer à côté d’une commande de fabrication de 150 wagons porte-autos neufs attribués à un concurrent polonais.
Avec cette mauvaise nouvelle, la situation de l’entreprise devient inquiétante :
- - Aucune commande de porte-autos neufs pour 2013,
- - Une perspective d’un contrat de transformation de 200 wagons porte-autos qui correspond à une charge de travail pour 25 ouvriers seulement.
Après avoir mis fin au contrat des 80 intérimaires travaillant pour les ABRF avant les vacances, ce sont maintenant les 146 salariés en Contrat à Durée Indéterminée qui sont dans l’incertitude. Dès le mois de juillet, l’Union départementale CGT-FO de Loire-Atlantique, son syndicat des métaux et les délégués FO de l’Entreprise avaient rencontré le PDG et l’actionnaire majoritaire pour faire le point de la situation. De nouvelles rencontres ont eu lieu depuis, en particulier lors du débrayage massif du vendredi 28 septembre dernier. La nécessité d’injecter de nouveaux fonds propres par l’intermédiaire d’un repreneur apparaît
comme la seule solution possible pour pérenniser le site dans un contexte où le marché potentiel (renouvellement et réparation de la flotte de porte-autos) est considérable.
FORCE OUVRIERE soutient cette perspective de reprise de l’entreprise dès lors qu’elle permet de maintenir l’activité sur le site ainsi que tous les emplois.
Avant l’été, les représentants de notre organisation syndicale ont également rencontré le député de la circonscription, Yves DANIEL, et ont pris des contacts avec le Ministre Arnaud MONTEBOURG et son commissaire, Frédéric PALLU. De nouveaux contacts seront pris dans les prochains jours. L’Etat peut en effet jouer un rôle important à la fois pour contribuer à sceller un accord de reprise de l’entreprise (avec la société publique russe URALVAGONZAVOD ou une autre) et ainsi garantir certaines commandes.
Enfin, dans cette situation difficile, FORCE OUVRIERE, a obtenu de la direction de l’entreprise, l’ouverture de négociation concernant le niveau d’indemnisation du chômage partiel. Au-delà de l’indemnité légale de 75% du salaire brut (soit 92% du salaire net), l’organisation syndicale réclame un complément d’indemnisation pour atteindre 100% du salaire net.
Contacts :
- -Pour l’UD CGT-FO : Michel LE ROC’H : 06 79 55 62 17
- - Pour le syndicat CGT-FO des métaux 06 86 84 50 86
Ecrit le 10 octobre 2012
ABRF
Par délibération du 30 avril 2008, la commission permanente du Conseil Général a accordé une subvention de 150 000 € aux ABRF (ateliers bretons de réalisations ferroviaires) et le tiers de cette somme a été versé. Mais la crise de 2008 est passée par là . Les ABRF ont bien fait les investissements prévus mais n’ont pas pu concrétiser leur programme de création de 60 emplois (11 emplois nouveaux, seulement, ont été créés) et le CG sait que la situation des ABRF est délicate. De ce fait le Conseil Général ne sollicitera pas le remboursement des 50 000 euros (mais annule le versement du solde de 100 000 euros). (décision du 6 septembre 2012)
Ecrit le 22 octobre 2012
120 porte-autos pour les A.B.R.F
Ne demandez pas à Yves Daniel, député, s’il a fait des démarches pour les ABRF car il vous répond : « Je n’ai pas l’intention de faire des effets d’annonce. Mais je fais mon travail, celui pour lequel j’ai été élu ».
On arrive quand même à savoir qu’il a maintenu des contacts fréquents avec le syndicat FO et la Direction de l’entreprise, avec le ministère du Redressement productif, avec la Sous-préfecture et la préfecture, et avec l’administrateur général des finances publiques. Il a également écrit à la direction de la SNCF pour lui demander de tenir compte des questions d’emploi et de compétences.
Une commande émanant de la STVA, filiale de la SNCF, est arrivée à Châteaubriant le 18 octobre, prévoyant la transformation et la révision de 120 wagons porte-autos et s’accompagnant, en plus, d’une option sur cent autres porte-autos. Par ailleurs l’entreprise espère décrocher un marché au Gabon (on parle de 200 wagons). Les nuages s’éloignent donc à court terme.
« Sur le long terme, je souhaite arriver à établir une filière de constructions ferroviaires en France et à pérenniser ainsi l’entreprise ABRF » nous a-t-il déclaré.
L’avenir de ABRF est dans les mains de la SNCF
Ecrit le 10 février 2013
ABRF
C’est le 12 février 2013 que les ABRF connaîtront la décision du Tribunal de Commerce d’Orléans les concernant. Les 150 salariés sont dans l’angoisse. Laissera-t-on une chance à leur usine en tenant compte du fait que, selon l’étude du marché ferroviaire mondial réalisée par le cabinet Roland Berger Strategy Consultants, la croissance du secteur ferroviaire mondial devrait perdurer à un rythme de 2,6% par an.