Ecrit le 23 novembre 2011
Le cri d’une lectrice
OUI !! c’est une guerre économique mondiale. Ses généraux, les dirigeants des Etats capitalistes, libéraux mondialistes ont fait le choix des marchés contre les Peuples comme en son temps ils avaient fait le choix du fascisme contre la démocratie.
Guerre mondiale avec ses soldats, les peuples, qui doivent payer pour maintenir la suprématie des marchés c’est-Ã -dire de l’argent roi.
La dernière guerre mondiale a fait 50 millions de morts. Combien cette guerre économique fera-t-elle de morts ? Entre ceux qui déjà meurent de faim ou de maladie faute de soins ! Trois quarts des habitants du monde n’ont pas de couverture maladie ! Combien n’ont pas d’eau potable ? Combien voient leurs terres cultivables confisquées par des marchés mondialisés, préférant faire pousser des fleurs ou vignes ou haricots verts etc. cultures ne profitant en rien aux peuples autochtones ? Quels généraux seront condamnés pour ces crimes contre l’Humain ?
généraux qui veulent faire allégeance à des Etats « nouveaux riches » prêts à abandonner l’indépendance de leur Nation et condamnant leur peuple à un appauvrissement par le chômage, les bas salaires, le renoncement à leur protection sociale, à leur enseignement public et à leur protection contre les maladies, la vieillesse.
Etats « nouveaux riches » renonçant, eux, à poursuivre et étendre un « mieux être » à toute leur population dont une partie importante, voire majoritaire, vit encore sous un seuil de pauvreté intolérable.
généraux, chefs d’Etats et leur cour, bien à l’abri dans leur bunker de l’argent !!
Allons-nous encore et encore servir de soldats-esclaves ? Chairs à boucher les déficits de leur gestion voulue et déterminée à enrichir et à sauvegarder leurs marchés ?
Ces généraux se targuent d’avoir sauvé la planète et le chef de file de ce sauvetage serait Nicolas Sarkozy ! Mais de quelle planète s’agit-il ? Celle des pauvres, une femme dans la rue à Paris a accouché et le bébé est mort !! Des chômeurs, planète la plus peuplée au monde ? Ou celle des Marchés et leurs profiteurs archi-minoritaires ?
Sauvée comment ? En créant un impôt ou une tranche d’impôt supplémentaire pour les plus riches ? En taxant les bénéfices boursiers ? En réduisant l’écart exponentiel entre les bas revenus et les plus hauts ? En cessant de distribuer les richesses à ceux qui n’en ont pas besoin ? Ou en obligeant les « Etats nouveaux riches » à mettre en place une protection sociale issue de la redistribution de leurs richesses, avant de se vouloir sauveteur-protecteur de ces généraux ne pensant qu’Ã leur sauvegarde personnelle ?
Total vient encore de faire de superbes bénéfices auxquels il ne s’attendait pas ! 10 milliards !
NON ! Notre grand et nos grands sauveurs de la planète ne veulent pas !! Ils ont trop besoin d’argent pour leurs jeux boursiers, jeux boursiers que les peuples n’ont pas demandés !
Fascisme financier car imposé autoritairement, sans la consultation d’un vote démocratique, sans rendre de compte à personne sauf en cas de perte, les peuples doivent payer !
Sauvé qui ? Les marchés, « Qui sont-ils ? » Est-on capable de mettre un visage, une identité ? Sur eux ? Ces marchés ont des commanditaires ! où sont-ils ? Comment sont-ils arrivés aux postes de commandement ? Des marchés qui curieusement comme le dieu de l’Islam ne doit pas avoir de visage sous peine de damnation ! Les marchés, expression du dieu « capitalisme » mondialisé ? !
Nos généraux-sauveurs disent qu’ils ne savaient pas qu’une « crise » allait arriver. FAUX ils savaient !! Ils sont entourés d’experts issus des plus grandes écoles. Des auteurs, professeur de sciences économiques - Daniel Cohen - Journaliste économique : Marie-Paule Virard - Diplômé d’études politiques : Emmanuel Todd - et d’autres encore, par leurs analyses et leurs écrits nous avaient alertés sur les dérives du capitalisme et de la mondialisation et leurs conséquences désastreuses sur nos démocraties,.
Aveuglement volontaire d’une caste archi minoritaire, complètement déconnectée des trois-quarts des Humains ! Qui pour justifier son « toujours plus » veut nous faire croire que la « crise » fut un mal imprévisible, tout comme le président Bush, en son temps, a voulu nous faire croire à l’arme de destruction massive que le président irakien aurait détenue ! prétexte à l’invasion d’un pays riche en pétrole et que beaucoup savait faux !
Crise qui serait due au fait que nous vivions au-dessus de nos moyens ? Oui ! Quand le choix de nos gouvernants a été de donner à ceux qui n’en avaient pas besoin encore plus qu’à ceux qui en avaient besoin ! Les richesses du pays ont été gaspillées quand elles ont profité aux plus aisés (ex : loi Scellier-bouclier fiscal-détournement vers des paradis fiscaux) et ceux-là , seuls, vivaient au-dessus des moyens de nos pays développés.
Le courage d’un président c’est de lutter contre les inégalités et les injustices sources de misères et de mal-être et non d’appauvrir les plus pauvres en épargnant les plus riches. c’est facile de s’attaquer aux plus faibles.
Les marchés financiers auraient peur des peuples. Le Premier Ministre grec a voulu appeler ses concitoyens à se prononcer par référendum sur le plan d’aide présenté par des généraux-sauveurs européens comme remède à leur système économique au bord du gouffre. Les généraux-sauveurs se sont offusqués d’un tel aplomb et tiennent pour responsable ce peuple grec qui n’est en rien à l’origine des dérives et déviances de la finance mondiale.
Il est vraiment à espérer que les peuples soient conscients de leur pouvoir ! Et qu’ils exigent un véritable changement dans la gestion de nos sociétés, basée sur le bien être de l’Humain et la justice par une équitable distribution des richesses produites. « l’argent au service de l’Humain et non l’Humain au service de l’argent »
L’idéologie financière ne pourra jamais s’humaniser et pour continuer d’exister il faut qu’elle continue de se développer et pour cela elle ne peut qu’imposer une forme de fascisme bafouant toute démocratie. Et il y aura toujours des généraux-collabos justifiant l’injustifiable s’appuyant sur notre crédulité ou notre désintérêt de la cause publique.
Nous sommes à un tournant de notre histoire. Le choix nous l’avons !
« Cela va trop loin », s’insurge même le président de l’autorité des marchés financiers, Jean-Pierre Jouyet, interrogé par Libération du 15 novembre : « Sous la pression des marchés et des agences de notation, on en est à provoquer des élections anticipées ou à changer des gouvernements. Les citoyens sont légitimement perturbés. Cela montre le décalage entre les principes de la démocratie politique et l’absence de démocratie financière. »
Rien ne sert de vouloir rassurer les marchés. Ils en veulent toujours plus ! Ils exigent plus d’austérité, et en même temps s’inquiètent de voir l’économie européenne ralentir du fait de toujours plus d’austérité ! Un cercle vicieux sans fin