Ecrit le 5 septembre 2012
Une histoire de quotient familial
Un lecteur très en forme ou très en colère (au choix) nous écrit :
Comme la rentrée va être difficile malgré les bonnes saveurs de terroir millénaires de la FOIRE, je souhaitais vous faire partager mon humeur taquine du moment !
L’édito de l’intermag spécial rentrée (journal de la Com’Com’ du Castelbriantais), numéro très pratique au demeurant ...
écrit : "Notre intercommunalité est un espace de solidarité. C’est pourquoi nous l’avons construite autour d’un principe fondateur, celui de l’accessibilité aux services pour chacun des résidents de nos 19 communes, selon ses capacités contributives. Ce principe nous le déclinons :
- en termes géographiques tout d’abord, puisque quel que soit leur lieu de résidence, les familles de nos 19 communes bénéficient depuis 2002 des mêmes conditions d’accès à nos services
- en termes financiers également, avec l’application des quotients familiaux ou du taux d’effort en petite enfance. Ils permettent à chacun de bénéficier de tarifs calculés en fonction de son revenu ...« Cette intro est super forte, je la modifierai juste un peu pour qu’elle colle à la vérité : » Notre intercommunalité est un espace de solidarité au profit de sa ville centre ".
Mais comme vous le savez, je suis de mauvaise foi, pas objectif Ce n’est rien en comparaison avec la suite. Je lis en effet : « l’application des quotients familiaux ou du taux d’effort en petite enfance. Ils permettent à chacun de bénéficier de tarifs calculés en fonction de son revenu »
LÃ , je suis désolé mais j’ai pleuré, ou j’ai ri, je ne sais plus. Si vous saviez le nombre de fois où le sujet a été abordé en commission (affaires scolaires notamment !) et en conseil municipal et où nous nous sommes faits renvoyer dans nos 6 mètres, voire enfermer dans nos buts (je dis ça car la saison sportive reprend et il faut adopter le langage du sportif parfois !).Il s’agissait à chaque fois de notre demande de mettre en place des tarifs de cantine en fonction des revenus, soit quotient ou taux
d’effort pourquoi pas ?!!! Ceci nous a valu quelques bonnes sorties, du genre :
- « ben oui, à la Comcom, on le fait, la CAF nous y oblige ! » dixit l’adjointe aux affaires scolaires en commission municipale
- « quand on fait ses courses au super U (désolé pour la pub, ndlr), on ne paie pas en fonction de ses revenus ! » dixit toujours la même
Donc, la mairie a le droit d’être incohérente puisqu’elle pratique déjà des tarifs en fonction des revenus pour le foyer restaurant. En plus, la Comcom promeut « l’accessibilité aux services pour chacun des résidents de nos 19 communes, selon ses capacités contributives ». Je croyais pourtant que c’étaient les mêmes personnes aux commandes mais j’ai pu me tromper ...
Pour les tarifs de la cantine, je crois qu’il ne me reste plus que Sainte Rita (notre chère patronne des causes désespérées qui officie régulièrement à Béré ...). Pour mon cas - qui l’a été, désespéré, et qui risque fort de le redevenir ! - cette solution a marché le jour où ma mère a arrêté les cierges à Sainte Rita !
Alors, à votre avis, dois-je commencer et arrêter de suite ? ou ne dois-je pas commencer ?
signé : Denis Prodhomme
Les lecteurs qui veulent s’exprimer dans La Mée peuvent toujours nous écrire ou nous téléphoner (09 77 81 55 98) ...