Ecrit le 7 octobre 2009
Obéir aux commandous
Pisqueu la nature vouleu point nous zobéir, qu’elle feuzeu ses tremblements de terre, ses tsunamis, sa pluie et son beau temps quand elle vouleu, quand ça lui plaiseu, les zhom-mes ont décideu que ça se passereu pas comme ça dans leur monde à yeux : les plus forts commandereu aux auwtes, les réduireu en esclavage, en machines qu’aveu point de sentiments ; des petites machines, toutes paraïlles qui deveut êt’es manageu (surtout pas meunageu !) pour produire rentablement et consommeu à qui mieux mieux, sans rouscaïlleu.
Et surtout pas s’attacheu à un lieu, hein-ne maison, hein-ne famille, hein-ne équipe de copains, échangeu avec des clients, être un humain, quoi !
Pas zétonnanwt que ça se suicideu à Teuleucom et ailleurs, que ça reucidiveu, que ça gréveu, que ça bruleu des cars comme à Lyon quand on pouveut pas discuteu, que les dilous faizeu la loi dans les citeux, que les fermieux jeuteu leur lait, que les militants socialisses rendeu leur carte. On fait mine de supprimeu hein-ne petite jungle à Calais mais c’est pour l’installeu partout.
Je ne parle pas des deuficits que nos malades et nos zenfants seront ben obligeu de païyeu si la pianète teneu encore le coup queuques zanneux.
La bon-ne nouvelle, c’est qu’on va païyeu nos zenfants pour alleu à l’école mais ce sera pour toute la classe. C’éteu hein-ne révolution mais j’ai pou au reutour des commandous !
Ecrit le 14 octobre 2009
Climat deureugleu
On éteu dans un drôle de climat : c’éteu lourd, c’éteu orageux, c’éteu deureugleu ! je ne seut pu comment me pouilleu ; pasqu’y faizeu freud et chauwd, moullieu et sec ; les champignons ne sorteut pu la tête ou y zéteu déjà pourris dans la tére.
C’éteu paraïye cheu les politiks : l’hUMeuPeu éteu déboussoleu avé toutes les zaffaires pas claires dans le ciel de la dreute : Clair s’trime qui s’obscurcit, Fredo, le mythe errant, qui défend le Pôle En Ski, qui feuzeu du tourisme sexuel cheu les thaïlandais ; la grippe A qui feuzeu la grève et tounebouleu la tête à ma Roselyne qui vouleu pu alleu prendre une dégeleu aux Régionales.
Au Peu Seut, il a fait biauw queuques jours avec le vote et la votation mais la lune de miel a pas dureu et les quadras se sont remis à piaffeu des 4 fers. Ma Sego a reupris sa route solitaire avec Joly Jumper.
Le climat éteu pire dans la social : tout le monde éteu mécontenwt, stresseu mais arriveu pu à se mobilizeu pour le travail décent. Et je neu parleu pas du climat moral. Y a pu de moral ni de morale (hein ! mon Berlu de Sconi !)
Mon Obama dans tout ça aveu l’air perdu, lu aussi. Les Israéliens vouleu pas lui obéir ; les Iraniens vouleu pas discuteu, les Talibans vouleu pas arrêteu les zattentats. Quel climat ! Le prix Nobel de la Paix va réchauwffeu le cœur à Obama la Baraka !
Ecrit le 21 octobre 2009
Ça se leuzardeu !
Les tracteurs sont de sortie ! Les paizans qui nourisseu : mal et en laissant creuver de faim plus d’un milliard de zhumains : not’ pianète malade, éteu mal nourris et mal païyeu. Et person-ne pour trouveu des solutions. Même mon Sarko qu’aveu pourtanwt beuzoin de leur vote.
Pourtanwt, y ne vouleu pu vaïye et kauwzeu qu’avec les vraïyes gens et pas les tripatouillous des meudias ou les peutitionnous de inter pas netmais les liborgnon-nous[1] du Figaro ou les jein-nes qui mériteu par leur seul travail d’être élus aux plus hauwtes fonctions, comme mon fils Jean de Neuilly. Je seu un roi partageou !
On se demanwdeu pourkaïye ça polémiqueu même dans la majoriteu. Y en a qui dizeu que ça se lézardeu alors que toutes les promesses sont ben tenues : de l’argent pour les riches, des mots et des maux pour les pauv’s, des complications pour tout le monde. Y a pas de lézardes !
Et pour seu reumonteu le moral, v’la un p’tit poème de 1496 sur not’ biauw mois d’octobre :
" celui qui de moi se remembre se doit esjouyr grandement car nommé suis le moys d'octobre qui fait vin cueillir et sarment dont on fait le sainct sacrement sur l'autel en mainte contrée ; et car je fays bon vin vrayment ma sayson doit astre approuvée "
[1] Liborgnon-neu = lire
Ecrit le 28 octobre 2009
Les commentous et les feuzous, les godillous et les resistous
On a teurjous su cheu nous distinctionneu les kauwzou, les prêchous et les feuzous. Et y aveu les faizous qui feuzeu ce qu’y dizeu et les mentous qui feuzeu le contraire. Mon Sarko éteu souventes faïyes dans la deuxième catégorie. Y bougeu tout le temps mais pas pour faire du bon kaïye. Y confondeu changeu pour le bien de tous et mette tout boukanadam pour son bénéfice et celui de ses copainset y s’entêteu. Un drôle de feuzou : ou plutôt un défeuzou : et nous, on éteu les faizans ou les dindons de la fare.
Sa reuforme des collectiviteux et sa taxe professionnelle mal rempiaceu va tout recentralizeu et rameneu le troupiauw au bercail de l’UMeuPeu. Le Meudeuf a gaingneu en transformanwt la « co-production parlementaire », chère à Copé en « cocu-production » chère au chef (de gare).
Les godillous sont de retour partout mais c’éteu dur pour reuculeu, changeu de discours d’une minute à l’auwte : le prince Jean de Neuilly qu’éteut fin mûr pour l’Epad devient asteure mûr pour pas y alleu : en toute liberteu princière ! :
Les résistous qui vouleu pas obéir pour se faire vaccineu vont êtes obligeu de lire la lettre à Guy Moquet pour exalteu la reuzistance (et pas la faire !)
Vivent les bons feuzous et les vrais résistous !