Ecrit le 17 juillet 2012
Une implantation d’envergure ?
La Com’Com’ de Derval s’est réunie le 10 juillet 2012 pour prendre, en urgence, des décisions concernant son avenir économique : c’est qu’elle caresse l’espoir d’une implantation d’envergure. En effet une entreprise, en logistique, serait susceptible de retenir 10 hectares et de construire une plateforme de stockage sur la moitié de ce terrain, avec 150 emplois à la clé. « Mais ce terrain, nous ne l’avons pas » : c’est pourquoi la Com’Com’ lance l’acquisition de 27 hectares, à faire très rapidement.
Après avoir obtenu l’accord financier de la Région et du département, la Com’Com’ acquiert aussi 750 m2 de bâtiments qui pourront servir d’ateliers-relais.
déchets ménagers
La Com’Com’ de Derval a lancé en 2006 la « redevance incitative » qui remplace la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. A la demande des habitants, elle ne collecte désormais que tous les 15 jours (mais les « gros producteurs » sont toujours collectés hebdomadairement). En 2011, la com’com ’ a lancé la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEE), les déchets de soins à risque infectieux (DASRI) et la collecte des pneumatiques (sauf les pneus des agriculteurs !). N’ayant pas de centre de traitement à proximité, la Com’Com’ envoie les gravats à Janzé, les déchets verts à Petit-Mars, le tout-venant à La Dominelais, les déchets dangereux à Paimbœuf et les déchets ménagers ordinaires à Couë ron, mais cela représente globalement moins de kilomètres que lorsque les déchets étaient envoyés à Changé (Mayenne)
« Une difficulté : nous n’avons plus le droit de stocker sur le centre de transfert de Derval au delà de 24 heures. Cela oblige les camions à aller décharger à Couéron, ce qui décale ou retarde la collecte de certains habitants ».
Autre difficulté rencontrée en 2011 : les lecteurs de puces n’étaient pas adaptés à l’âge des conteneurs, entraînant parfois un refus de collecte mais tout est rentré dans l’ordre.
Le centre de tri de Couéron génère une matière appelée « Gros de magasin » : papier de qualité inférieure fait d’emballages mélangés de taille importante issus des commerces.
Le coût total du service :
- 94,43 €/habitant en 2009
- 96,97 € en 2010
- 87,79 € en 2011
Pour 2012, la mensualisation des paiements est mise en place progressivement par l’intermédiaire d’un TIP (titre interbancaire de paiement).
Le SPANC (service public de l’assainissement non collectif) a été créé dans la Com’Com’ de Derval le 1er janvier 2006.
Depuis cette date, 2498 installations ont été contrôlées et 33.7 % d’entre elles sont conformes aux normes (c’est mieux ! Mais il reste beaucoup à faire ! ). A noter que les filtres à sable restent le système le plus utilisé mais les filtres à roseaux, à coco voire à laine de roche, se développent.
Tiers de confiance
Comme partout, la Com’Com’ de Derval se lance dans la dématérialisation des actes administratifs et des documents budgétaires, ce qui permet notamment de réduire les délais de procédure ainsi que les coûts d’affranchissement et d’impression. Cela s’appuie sur ce qu’on appelle un « tiers de confiance », objet juridique mal identifié, agissant dans l’univers des nouvelles technologies, se portant garant dans une transaction ou un échange entre deux parties entre lesquelles la confiance réciproque ne va pas forcément de soi.
A part ça, la Com’Com’ a donné un avis défavorable à la zone de développement éolien implantée sur les communes de Nozay et Vay. La raison : ces éoliennes seront vues de Marsac sur Don et ne lui rapporteront aucune recette fiscale.
Ecrit le 26 septembre 2012 :
Le Conseil Général : il aimait bien ! D’autant plus que, en tant que vice-président chargé notamment de la mobilité, il avait des possibilités de réalisations concrètes. Mais le voilà député : c’est aussi un travail très passionnant. Yves Daniel tient une permanence tous les lundis à Nozay, puis monte à Paris pour trois jours et ne revient que pour le vendredi pour la commune de Mouais et pour la Com’Com’ et le week-end, à son tour, il est de garde dans sa ferme.
Yves Daniel conserve la mairie de Mouais (moins de 400 habitants) et passe la main à celle qui fut sa suppléante lors des élections cantonales : Viviane Lopez, de Lusanger, ancienne institutrice, déjà bien impliquée dans la vie locale et bien investie dans de nombreuses associations. Elle fera sa « rentrée » très prochainement au Conseil Général et s’engage à tenir des permanences régulières.
Philippe Grosvalet dans le canton de Derval
Le président du Conseil général de Loire-Atlantique visite l’ensemble des territoires du département pour approfondir sa connaissance de leurs acteurs et enjeux. Il sera vendredi 28 septembre dans la communauté de communes du secteur de Derval. Philippe Grosvalet avait indiqué, lors de la campagne de 2011, vouloir un département « à l’écoute », actif et efficace pour ses habitants. Pour mettre en pratique cet engagement, il a initié à l’automne 2011 un tour des intercommunalités de Loire-Atlantique. En matinée, Philippe Grosvalet rencontrera, en compagnie des vice-présidents du Conseil Général, les élus du bureau de la Communauté de Communes. Ils examineront les projets développés sur le territoire (infrastructures de mobilité, développement économique, hébergement et structures d’accueil pour personnes âgées, contrat de projet culturel de territoire) ainsi que les modes de collaboration entre le département, les communes et l’intercommunalité. En après-midi, les élus départementaux visiteront deux entreprises (agencement de magasins et école de crêperie) à Saint-Vincent-des-Landes.
et ils signeront le Projet Culturel de la Com’Com’ de Derval.