Ecrit le 11 décembre 2013
Windows, des ennuis
Je suis un ordinateur portable, 2 ans, fringuant et puissant. Nous sommes lundi 04/12, un jour comme les autres. Je bouge beaucoup dans mes journées. Branché ou sous batterie, je dois m’adapter vite fait au réseau Internet du coin, par fil ou par wi-fi. Le train-train, quoi !
Je suis piloté, dans mon fondement, par un logiciel d’exploitation nommé Windows. Bon, celui-là ou un autre, si vous saviez ce que je m’en fiche. Mon boulot d’ordinateur portable, même si j’ai parfois un peu faim (ma batterie, mon estomac, ma niaque, maltraitée parce que peu ou mal rechargée) ; ou soif (c’est quoi, cette connexion internet de crotte, je fais quoi avec ce maigre débit ?), mon boulot, disais-je, c’est d’assurer (et de rassurer ?) une main humaine qui sourit ou qui pianote. C’est pas que je ne les aime pas, mes périphériques : écran + clavier + souris. Mais parfois, ils me gonflent. Trop d’ordres simultanés, trop de pression, je disjoncte et j’assume.
Engueulade !
Je sais bien que clavier et souris n’y sont pour rien. On reste solidaires. Mais j’ai aussi un micro intégré, qui enregistre. Planqué en ’stand-by’, j’entends une voix, humaine, mi-suppliante mi-coléreuse. Je passe les détails, ce n’est pas cérébralement enrichissant ! Quand on me donne l’ordre de redémarrer, et que j’ai fini de bouder, je renvoie sur écran les riches couleurs de Windows. En crachant dessus, parce que c’est lui qui pédale dans la semoule, malgré ses atouts. Un peu mou, sans grande ouverture d’esprit, porte close pour l’adaptation à la main de ma maîtresse.
Tiens, hier, je causais par câble avec un collègue sous Ubuntu. Il n’arrivait même pas à imaginer de quels problèmes je parlais. Il m’a envoyé au moins cent mille fois le message : pourquoi ta maîtresse paie pour si peu ? Moi, je suis gratuit et super-costaud. Ah, ça fait réfléchir ! Mais comment lui dire ?
Bon, j’ai réussi à boucler cette réunion avec à peine 15 mn de retard.
Vite, on est en speed !
Ma maîtresse et moi, on doit tout vite remballer. La prochaine réunion attend. Elle tente sagement de m’éteindre. Et là , cerise sur le gâteau, pendant que je bossais en haletant, mon big-grand patron, WINDOWS, avait mis au chaud 21 mises à jour de sécurité, sans indication de temps pour télécharger. Seule indication péremptoire sur écran : « Veuillez ne pas couper ». Par ma webcam, j’ai vu ma maîtresse tenter, sans succès, de s’arracher des mèches de cheveux. Ça a pris 45 minutes ! Il a fallu reporter le rdv, affaire ratée. Et surprise au début de l’autre, encore 10 mn d’attente pour ’configuration’ On nous prend pour des c. ou pour des c. ? (au choix, courge, con, client, chèvre)
Signé : l’ordi
Ecrit le 10 octobre 2018
Arrêtez tout
Microsoft a forcé l’allure pour publier sa mise à jour Windows 10 October, en évitant de faire les derniers tests. Pari risqué : ça passe ou ça casse.
Malheureusement ce n’est pas passé. Les bugs les moins gênants auraient pu être ignorés tels que les soucis réseau obligeant à des manipulations sur les options de l’adaptateur, les blocages pour ceux dont les pilotes Intel n’étaient pas à jour ou encore les données fantaisistes du gestionnaire des tâches. C’était sans compter sur la disparition des fichiers.
En effet un bug causait la suppression des fichiers personnels dans le dossier « Documents » lors de la mise à jour. Encore plus grave, un retour en arrière vers la dernière version connue, un processus de sécurité censé sauvegarder le système et les documents personnels, ne permettait même pas de retrouver les fichiers. Au final l’utilisateur se retrouve dans tous les cas avec un dossier « Documents » vide.
En conséquence Microsoft a préféré suspendre complètement la diffusion de la mise à jour.
Ecrit le 17 octobre 2018
Ecran bleu
A la suite de la mise à jour ratée de Windows 10, la firme Microsoft a publié un correctif. Manque de chance, sur certains ordinateurs, cela provoque « l’écran bleu de la mort ». Impossible donc de lancer la machine convenablement et d’utiliser Windows comme il se doit, le système étant pris dans une boucle infernale à chaque démarrage. La solution est assez simple : démarrer avec une clé Linux et supprimer le fichier HpqKbFiltr.sys sur votre PC.