Ecrit le 29 juin 2016
Br comme Grande-Bretagne (Angleterre), British.
Exit comme sortir (en latin)
l’angleterre a voté sa sortie de l’Union Européenne par 51,9 % des votants, après une large participation des électeurs. Ce vote ouvre une longue période de perturbations. Aussitôt connus les résultats, les Bourses ont plongé. Les « petites gens » ont tout à y perdre parce que, malheureusement, la situation économique générale a tout à en pâtir et, comme d’habitude, ce sont les peuples, au bas de l’échelle, qui en feront les frais.
Ce vote des Anglais est un avertissement majeur pour la France. Avant le vote, on nous vantait les performances anglaises : une économie « en pleine forme » nous disait-on, avec des créations d’emplois et un taux de chômage à 5 %. La Grande-Bretagne c’est la deuxième économie de la zone euro, la cinquième économie mondiale. Tout va bien alors ? Oui, si l’on en croit ceux qui ont le droit à la parole, c’est-Ã -dire les grands medias contrôlés par les puissances financières. Mais à la suite du vote de Brexit, on commence à entendre une petite voix parlant d’un fossé entre le peuple et ceux qui se croient les élites : la classe ouvrière va mal en Angleterre, les gens ne peuvent accéder à une éducation de qualité, la précarité condamne les salariés à des conditions de vie difficiles.
Cette petite voix est éphémère. Les grands medias s’en foutent. Seulement voilà : le vote a ouvert la voie au Brexit ! Les hommes politiques français feraient bien de se méfier du fossé très profond qui existe aussi en France entre les ’élites’ et les gens ordinaires. Le mécontentement est énorme, le désespoir peut conduire à des votes extrêmes. Les inégalités sont destructrices de notre société.
Les ’élites’ qui nous gouvernent ont fait dégringoler la Bourse, elles prédisent que des milliers d’emplois vont être délocalisés ou disent que de toute façon cela mettra du temps pour que l’angleterre quitte l’Europe.. qu’il y aura des « petits arrangements » Malheureusement on peut être sûrd’une chose, les lobbys financiers s’en tireront à bon compte et sur le dos du peuple anglais si nécessaire ! Peuples, quels que soient nos voeux nous resterons les otages et les payants des ’élites’ financières. Et, si une quelconque velléité de refus se manifeste, c’est que nous sommes des incultes et donc méprisés pour n’avoir rien compris.
L’Europe, telle qu’elle est actuellement, n’est pas faite pour les peuples ! Mais pour les lobbys financiers ! M. Juncker doit partir ! Il représente les Paradis fiscaux privant les peuples d’une manne financière dont ils auraient bien besoin !! Peuples = chômage, bas salaires, pauvreté, précarité. Énormément de besoins essentiels ne sont pas satisfaits : nourriture, logement, soins, enseignement etc. pendant qu’une minorité vit dans l’opulence et se protège avec des lois qui les dispensent d’un plus juste partage des richesses. Cela ne peut plus durer !
Lire aussi :
Article du Courrier International
Ecrit le 06 juillet 2016
Boris jette l’éponge
Libération.fr du 30/06 : Boris Johnson n’avait donc vraiment aucun plan. Pas de plan pour le Brexit, pas de plan pour le pays, pas même de plan pour devenir Premier ministre. A se demander comment, avec une telle attitude de dilettante, il aura réussi à plonger son pays dans un chaos absolument indescriptible, à le pousser à une décision historique sur son avenir dont les conséquences sont encore illisibles à cette heure.
Après le Brexit, les Britanniques font désormais face au Boxit (contraction de Boris et exit). l’ancien maire de Londres, grand favori pour succéder à David Cameron démissionnaire, a jeté l’éponge. « Je ne peux apporter le leadership et l’unité qui sont nécessaires » pour diriger le parti conservateur et le pays, a-t-il déclaré, provoquant la stupéfaction de ses supporters. Sa décision a été prise après la trahison de son fidèle lieutenant, le ministre de la Justice Michael Gove. []
Michael Gove et la ministre de l’Intérieur Theresa May, également candidate et désormais favorite, bénéficient tous deux de plus de soutiens parmi les députés que Johnson. Une fois la candidature de Gove déclarée, le blond peroxydé, qui n’avait choisi le camp du Leave qu’Ã la dernière seconde en avouant avoir lourdement hésité, et uniquement par intérêt personnel, savait qu’il avait perdu son pari. []