Ecrit le 1 février 2017
Au travail !
Rencontre Samedi 4 février à 18h à La Charrue avec l’auteur treffiolais Olivier Josso-Hamel pour la sortie du second volume de « Au Travail ». « Un récit introspectif pour remonter aux sources de son envie de dessiner, d’y mettre sa sueur, ses doutes, ses émotions, réflexion sur la manière dont un récit, par le choc esthétoique qu’il peut provoquer, peut aider à surmonter un drame intime. Ne passez pas à côté de cet auteur fondamental et venez boire un verre avec lui parce que, en plus, c’est le plus gentil des hommes »
Samedi 4 février 18 h au bar La Charrue à Châteaubriant, rue de Couë ré
02 44 05 11 72
Ecrit le 21 juin 2017
Mousseline la sérieuse
Un bien beau travail de reconstitution ! A partir des 18 feuillets rédigés à 16 ans par la fille de Louis XVI, enfermée au Temple, Sylvie Yvert relate la vie, le caractère, les malheurs et les bonheurs, les exils et les triomphes d’une forte femme, d’une reine déchue ; et à travers elle, toute l’histoire de France entre 1789 et 1851.
Inutile de préciser qu’en se mettant à la place de cette souveraine royaliste, nos souvenirs des cours d’histoire sont rebalayés sauvagement. Mais, à travers une destinée particulière, on peut mesurer la qualité primordiale du peuple français et de ses élites : la versatilité absolue, la capacité du jour au lendemain d’acclamer ou de guillotiner les rois, les reines, les princes, les tyrans sanguinaires comme les doux moutons patibulaires.
En lisant ces pages au moment de la révolution macronienne, on ne peut qu’être frappé par ces longues continuités et s’interroger sur de nouvelles possibilités de guerre civile avec effusion de sang , bleus et chouans, barricades et bannissements. Que le dieu des vendéens nous en préserve !
Signé : Un ancêtre en Loire et Vendée, Hervé
Sylvie Yvert « Mousseline la sérieuse », 2016, Editions Hélène d’Ormesson
Ecrit le 21 juin 2017
Une autre vie est possible
Un beau plaidoyer pour l’espérance en parlant de la culture de l’inespoir ! « Le renoncement au goût de l’avenir peut devenir une injonction discrètement idéologique. En dissuadant les citoyens de trop penser au futur, elle les invite à s’accommoder du présent, c’est-Ã -dire de l’ordre établi. Elle promeut pour ce faire quantité de formules passe-partout qui sont devenues autant de slogans conservateurs ».
« On se souvient du There is no alternative, »Il n’y a pas d’alternative« , de Margaret Thatcher. Citons aussi l’inévitable »C’est plus compliqué que cela« , qu’on oppose aux citoyens indignés par une injustice et révoltés par la prédation des virtuoses de la finance. Ou encore le »Face au chômage, on a tout essayé", exclamation malheureuse de François Mitterrand en 1993.
Pendant plusieurs décennies, les élus de droite et de gauche auront tenu et conforté ce que l’économiste Jean-Paul Fitoussi appelle le discours de l’impuissance. A force d’insister sur les « contraintes », il aggrava la crise de la démocratie et jeta les citoyens dans une langueur dont nous ne sommes toujours pas guéris ".
Signé : Un ancêtre de Paris, Pierre
Une autre vie est possible, de Jean-Claude Guillebaud. Ed. Pocket.
Ecrit le 20 septembre 20107
C’était hier
C’était hier... Ils avaient vingt ans.
André Neau publie un nouveau livre d’histoire locale sur « Les années cinquante et soixante dans le Haut-Anjou pouancéen ». Des années qui furent surtout celles de l’arrivée dans les fermes des premières machines motorisées, en particulier le tracteur, équipement emblématique de la modernité dans les campagnes.
Dans ces pages, les témoignages recueillis auprès des habitants du Haut-Anjou pouancéen sont révélateurs de ce que fut leur adhésion aux idées novatrices de cette période, celles de La Jeunesse agricole catholique (la JAC), ce mouvement avec lequel ils ont voulu « secouer les traditions ».
Une souscription permetra d’acquérir ce livre de 152 pages à 19 € au lieu de 25, avant le 2 octobre 2017. s’adresser à André Neau, 7 rue François Peltier : 49420 Carbay.
A sgnaler aussi : Christian Bouvet espère fermement pouvoir publier, d’ici la fin de l’année, un livre sur Châteaubriant de la Renaissance à la Révolution (1500-1788)
Ecrit le 8 novembre 2017
Derrière les murs
Après la guerre 39-45, des jeunes ’filles-mères’, cachées enfermées derrière de hauts murs à l’abri des regards
Des témoignages bouleversants de jeunes filles « du péché », ainsi, appelées autrefois. Un autre temps dit-on ! ... A-t-il changé pour autant ? L’histoire se passe à Issé, au château de Gâtines de 1950 à 1960. Ce somptueux édifice fut transformé en maternité. Des jeunes filles mineures, issues de toutes couches sociales, venaient accoucher sous X, au nom de l’ordre et de la morale !
Rencontre avec l’auteur, Michel Hervoche, le 18 novembre 14h30 à la Maison de l’ange à Châteaubriant, avec Aurore Etoilée - 06 61 75 98 03
Ecrit le 6 décembre 2017
Chemin d’espérance
Daniel Jegard a connu la douleur de perdre un fils, dans un accident de moto, son livre « Chemin d’espérance » fait alterner les récits douloureux avec la légèreté et le rythme apaisant des poèmes. Sa lecture fera le plus grand bien aux personnes ayant souffert de la perte d’un être cher, mais aussi au simple lecteur. Pour tous. Mercredi 6 décembre, salle Ernest Bréant près de la mairie, Châteaubriant. Contact : 02 53 66 91 11,
Ecrit le 20 décembre 2017
Ce que les riches pensent des pauvres
Les pauvres, une classe dangereuse, immorale et répugnante. Le livre de Serge Paugam montre que la quête d’entre-soi des habitants des ghettos dorés n’est pas seulement motivée par une recherche de prestige et de qualité de vie, mais également par des représentations des pauvres qui incitent les riches à les éviter, à s’en protéger, de peur d’être contaminés par des modes de vie jugés culturellement indésirables ou moralement nuisibles. Tous les riches ne sont pas hostiles à la solidarité, à condition qu’elle se pratique à distance. Ils paient des impôts et en contrepartie exigent qu’on ne leur impose pas, en plus, le spectacle obscène de la misère (Editions du Seuil).
Le voyage de ma mémoire
Le voyage de ma mémoire est un témoignage du vécu dans le temps, celui d’un autodidacte qui s’interroge sur les causes et les conséquences qui construisent une vie. Il cherche le rapport entre l’humain et l’humanité, il nous emmène dans l’expérience des combats contre la souffrance, ses doutes nous parlent de religion, de philosophie, de politique, des origines, il décrit l’arrogance des puissants, ce livre est un arrêt sur image afin que la souffrance ne soit pas inutile.
Plus loin, l’auteur nous transporte dans des voyages en quête de sens, il écrit ses rêves, ceux d’un monde meilleur, d’un monde possible, un chemin vers l’humanisme où l’amour serait l’éthique d’un monde interdépendant.
Site :
voir le site yvesgilois95
Un paysan contre Monsanto
C’est un acte anodin qui lui aura presque coûté la vie. Le 27 avril 2004, Paul François, agriculteur, jette un oeil au fond d’une cuve contenant du désherbant. Gravement intoxiqué par les vapeurs du Lasso, un herbicide de Monsanto alors autorisé en France, le céréalier passe plusieurs jours dans le coma et
près d’un an à l’hôpital.
Le 10 septembre 2015, après plus de dix ans de combat, la cour d’appel de Lyon reconnaît la responsabilité de la multinationale. Mais cette condamnation historique, confirmant celle déjà prononcée en 2012, ne marque pas la fin de son épuisant marathon judiciaire. En juillet 2017, la cour de cassation annule l’arrêt lyonnais et renvoie son cas devant une autre cour d’appel.
Alors qu’il se lance dans cette nouvelle bataille, Paul François prend la plume pour dévoiler les coulisses de son terrible combat contre la multinationale américaine. déni des graves séquelles causées par le produit, tentatives de déstabilisation, violence des arguments du camp adverse, il nous livre le récit haletant d’une lutte à armes inégales.
Editions Fayard.