Ecrit le 30 avril 2008
Le mauvais exemple de C.Estrosi
Christian Estrosi, grand ami de notre très cher Alain Hunault, est en train de lui donner une leçon de démocratie. En effet un lecteur nous a envoyé un extrait de la Gazette des Communes du 3 avril 2008 qui dit ceci :
A Nice, l’opposition à la tête des commissions d’appels d’offre et des finances
Petite révolution à Nice où l’opposition prend la tête de deux commissions importantes et fera son entrée au conseil d’agglomération d’où elle était absente depuis sept ans. Le groupe « Changez d’ère » (PS-PC-Vert) a finalement accepté de prendre la présidence de la commission d’appel d’offre ainsi que celle de la commission des finances.
Cette démarche d’ouverture du nouveau maire, Christian Estrosi, qui a signé « un pacte de transparence » avec l’opposition, est destinée à casser l’image d’affairisme qui colle à la capitale de la Côte d’Azur. A la Communauté d’agglomération de Nice-Côte d’Azur (Canca), cinq membres de l’opposition niçoise siègeront aux côtés des 30 élus de la majorité UMP.
A Châteaubriant, le Conseil Municipal a 8 représentants de la majorité à la CCC (Com’Com’ du Castelbriantais). L’opposition réclame un siège, depuis 7 ans, en vain. Voilà que M. Estrosi donne un très mauvais exemple à M. Hunault, non seulement en donnant 5 sièges, mais de plus en donnant la présidence de deux commissions !
Avec un siège dans l’opposition, sur 47 délégués, cela ne ferait pas beaucoup. Alain Hunault craint-il la petite voix qui aurait l’occasion de s’exprimer officiellement cinq fois par an ??
Faut-il rappeler que Martine Buron avait aussi, en son temps, donné un siège à la Com’Com’ à un élu de l’opposition ?
Le mauvais exemple de B. Delanoë
A Paris, le maire Bertrand Delanoë a mis en place 9 commissions (comme à Châteaubriant) et deux d’entre elles seront présidée par des élus de son opposition : Jean-François Legaret maire UMP du 1er arrondissement, s’est vu confier la 1re commission, en charge des finances et des marchés publics, tandis que Geneviève Bertrand (Nouveau Centre), élue dans le 6e arrondissement, a hérité de la commission consacrée à la culture et aux relations internationales.
A Châteaubriant, le Conseil Municipal se réunit au minimum : élu le 9 mars 2008 il s’est réuni les 15 et 26 mars pour fixer les délégations et ne se réunira sans doute pas avant la fin mai. Sans doute au nom d’une démocratie confisquée.
Le Conseil Communautaire (com’com’ du Castelbriantais) se réunira sans doute le 6 mai en réunion publique. Avis aux citoyens : la porte est ouverte.
Mais à Châteaubriant on pense sûrement à autre chose. Ou on ne pense à rien. Les élections sont passées : la ville est retombée dans sa torpeur .