Ecrit le 15 janvier 2020
Il était une petite route
Pirouette, cacahuète
Il était une petite route
Qui avait un drôle de rond-point (bis)
Le rond-point est enrobé
Pirouette, cacahuète
Le rond-point est enrobé
Et le décor est en palis (bis)
Si vous voulez l’emprunter
Pirouette, cacahuète
Si vous voulez l’emprunter
Il suffit d’aller à Nozay (bis)
Le 7 janvier 2020, le département de Loire-Atlantique a inauguré le rond-point « cacahuète » au carrefour de la Grande Haie, à Nozay. Cet aménagement d’un nouveau genre n’est pas remarquable que par sa forme... Qu’est-ce qui le différencie des 3000 autres giratoires de Loire-Atlantique ? Situé sur un axe du réseau structurant du département, il assure désormais la distribution des flux entre la RN 137 (Nantes <-> Rennes), la RD 771 et les accès à Nozay (RD 121).
Plus qu’un simple rond-point, le giratoire « cacahuète » répond aussi à plusieurs soucis :
â—˜ sécuriser et fluidifier les échanges à l’intersection entre des routes « en baïonnette » : les voies ne débouchent pas les unes en face des autres.
â—˜ Mieux réguler la vitesse : la forme spécifique en « cacahuète » est plus efficace qu’un anneau ovale. En cas de sortie de route, les panneaux de signalisation sont équipés de mâts « fusibles », qui se plient ou cèdent au moment de l’impact. (ce n’est pas une raison pour essayer)
â—˜ Optimiser l’espace public : très peu d’acquisitions foncières ont été nécessaires et le nouveau carrefour est davantage végétalisé que le précédent.
â—˜ préserver les ressources : outre l’économie foncière, la chaussée a été réalisée avec des enrobés recyclés et les plots de guidage qui s’allument la nuit sont, eux, alimentés par des micro-panneaux solaires.
â—˜ Favoriser le partage de la route : une aire de covoiturage avec dépose-minute et deux points stop ont été inclus dans le projet.
â—˜ s’intégrer dans le paysage : grâce à un marché spécifique d’insertion, les aménagements paysagers en schiste rappellent le pays de la Mée. Une procédure a, par ailleurs, été engagée pour enlever toute publicité illégale pour que les usagers restent concentrés sur la conduite et les informations de direction.
â—˜ Limiter les perturbations : le chantier s’est organisé pour ne pas gêner la zone d’activités située à proximité et pour réduire au maximum la durée de fermeture de l’échangeur (seulement une dizaine de jours de déviation). La mise en service du giratoire s’est même faite avec un mois d’avance.
L’opération a nécessité un investissement du département de 720 000 €, dont la moitié a été subventionnée par la Région.