Ecrit le 3 septembre 2020
Amis du libre choix et du magret de canard au miel réunis, bonjour !
Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015, 4 millions de personnes défilent pacifiquement partout en France ; plus de quarante chefs d’État se retrouvent à Paris. « Je suis flic, je suis juif, je suis Charlie », peut-on lire sur les pancartes.
Me Richard Malka, l’avocat historique de Charlie Hebdo, a défendu Cabu, Charb, Tignous, Wolinski des dizaines de fois. Dans le procès des attentats de janvier 2015 qui doit s’ouvrir le 2 septembre, il plaidera en leur nom. Pour la liberté, pour la laïcité et pour le droit au blasphème et à la caricature religieuse. Pour lui, la liberté d’expression et la laïcité sont plus que jamais des combats à mener : « La situation est bien pire qu’il y a cinq ans ».
En quoi est-ce « irresponsable » de critiquer Dieu ? Avec la laïcité, la France a apporté au monde la liberté de choisir de diriger nos vies par la raison plutôt que par des commandements divins. c’est l’article 1 de notre Constitution. La liberté d’expression doit être la plus large possible, y compris pour « ce qui blesse, heurte et choque », comme le rappelle la Cour européenne des droits de l’homme. Ce que les fanatiques rejettent à travers la liberté d’expression, c’est le doute, la remise en cause de dogmes souvent liberticides : habillez-vous comme ci, mangez comme ça, interdisez-vous d’aimer et de jouir comme vous le souhaitez Pourtant, si Dieu nous a dotés d’un esprit critique, c’est pour que nous puissions l’exercer. Ou alors, il est con ! Et c’est cette liberté de critique, y compris à travers le rire, qui nous protège du fanatisme.
Aujourd’hui, dans les collèges, il y a unanimité pour considérer qu’il faut « respecter les religions et ne pas blesser les croyants ». Mais c’est l’inverse que l’on devrait enseigner ! On respecte les hommes, pas les mille et une croyances qui sont les leurs, sinon il faut renoncer au débat, à la critique.
Il aborde ce procès avec une détermination absolue, mais aussi la peur de ce que cela va remuer comme souffrance ; de ne pas parvenir à dominer la rage et la colère : celles qu’il éprouve à l’égard de ceux qui ont trahi la cause de la liberté, par lâcheté, aveuglement, posture, calcul " La gauche souvent radicale nous a poignardés en devenant bigote. Cette gauche devenue identitaire par le biais des minorités : son nouveau culte. où est passée la gauche libertaire, universaliste et laïque ? On peut être férocement antiraciste, comme l’a toujours été Charlie, et radicalement blasphémateur.
La tendance actuelle consiste à dire : je suis blessé par celui qui pense différemment de moi. Donc on organise des ateliers entre « racisés ». Le combat contre le racisme est en train de créer un néo racisme, de réinventer les races. Que font ceux qui refusent de se définir par une appartenance communautaire réductrice ? On a le droit de parler de quoi ? Avec qui ? Si c’est cela le nouveau monde, alors ce n’est qu’une nouvelle appellation du Moyen Âge ! " Source : Le Point
Philou
Ecrit le 9 septembre 2020
La censure au nom du « bien »
Amis de la tranquillité et du cornet de frites réunis, bonjour !
:fl3 Dans la même veine que le déboulonnage des statues, « Dix petits nègres », le célèbre roman d’Agatha Christie, va changer de titre dans sa traduction française au nom de la « cancel culture ». Issu d’un verbe anglais, « cancel » signifie « supprimer », « éliminer », « retirer » et pourrait se traduire par la culture de l’élimination appliquée à des personnes et/ou des organisations. Un phénomène venu des États-Unis qui pointe son nez en France. Les défenseurs de cette mode se revendiquent du « progressisme » et croient augmenter l’égalité en augmentant la censure. En se retranchant derrière une posture de modèle de vertu, la cancel culture peut s’apparenter à une forme de terrorisme intellectuel. Aux États-Unis, on y retrouve les mêmes relents nauséabonds des campagnes de McCarthy. Au nom du « bien » ils se conduisent en fait comme des inquisiteurs. Va-t-on bientôt devoir renommer Blanche neige et les 7 nains ?
:fl3 Pour lutter contre le « sentiment d’insécurité » et les « incivilités » à Châteaubriant, la réponse des élus se résume à augmenter la vidéosurveillance, pardon la vidéoprotection On constate pourtant que malgré l’augmentation du nombre de caméra les problèmes de sécurité ne disparaissent pas et encore moins ce qu’on appelle les « incivilités ». Ce terme recouvre aussi bien ce qui relève de l’impolitesse, du non-respect de l’autre que des dégradations de biens publics ou privés et d’infraction pénale. Ce sont plus souvent les incivilités que les formes graves de délinquance, qui empoisonnent la vie quotidienne des habitants et participent au sentiment d’insécurité. L’incivisme des uns fait le malheur de tous. La solution n’est pas dans plus de vidéosurveillance.
:fl3 Racket d’Etat : pour compenser leurs profits liés à la crise sanitaire, les complémentaires santé devront payer une « contribution exceptionnelle » de 1,5 milliard d’euros sur les deux prochaines années. Cette mesure est présentée par le gouvernement comme « une récupération des montants qui n’ont pas été débour-sés », du fait notamment de la chute des dépenses de santé durant le confinement et de la prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie de certains actes (téléconsultations, tests de dépistage). Sauf que cet argent appartient aux adhérents des complémentaires santé qui sont en droit de bénéficier d’une réduction de leur cotisation en fonction de ces résultats exceptionnels. Ils seront donc lésés par cette nouvelle taxe ! Dans le même temps B Le Maire affirme que tant qu’il serait ministre il n’y aurait pas de hausse d’impôts « Il s’agit bien d’un nouvel impôt car les contrats d’assurance-santé seront taxés à hauteur de 16,5 % » l’an prochain, contre 13,27 % actuellement, regrette la Mutualité française.
:fl3 Le Canada recommande de porter un masque en cas de rapport avec un nouveau partenaire. Mais comment sait-on que c’est un nouveau partenaire s’il ou elle porte un masque ?
Philou
Ecrit le 16 septembre 2020
Des idées à la con
:fl3 Amis de la bicyclette et de la tarte aux mirabelles réunis, bonjour !
:fl3 Une loi à la con : des retraités se retrouvent à la porte de leur maison qui a été squattée pendant leur absence. Contrairement au squat d’une résidence principale qui nécessite de déposer une plainte dans les 48 heures pour obtenir une expulsion quasi immédiate : un délai bien souvent irréaliste :, le propriétaire d’une résidence secondaire doit faire constater l’occupation illégale de son bien par un huissier de justice, puis prendre un avocat qui saisira le juge judiciaire d’une demande d’expulsion. Et s’il vous prend de les expulser manu militari vous risquez d’être condamné à une forte amende et de la prison pour « violation de domicile »...
:fl3 Isabelle Saporta, chroniqueuse, fustige les maires écologistes, pris dans de nombreuses polémiques ces dernières semaines : « On a un vrai sujet avec les maires écolos, c’est que s’ils ont une idée à la con par jour, on ne va pas s’en sortir », a-t-elle taclé « Ces coups de menton, ces propos fracturant auxquels on a assisté depuis le début de l’été n’ont aucun sens parce qu’ils ne sont pas à la hauteur des enjeux ». « Est-ce qu’on est obligé à chaque fois de s’en prendre à tout ce qui est populaire ? Au Tour de France, à l’arbre de Noë l : non. On a tellement d’autres choses à faire positives, qu’on va pouvoir construire ensemble que je ne comprends pas que l’on continue à faire des petits coups de com’. » « Ils se sont drapés dans leur vertu quand Eric Dupond-Moretti les a traités d’ayatollah mais on voudrait passer pour un ayatollah qu’on ne ferait pas autre chose ! », a-t-elle ajouté.
:fl3 Par ailleurs, elle publie un pamphlet contre la technocratie : « Rendez-nous la France ! » dans lequel elle fait le constat d’un pays fracturé, où « la technostructure complètement hors sol invente une règle à la con par jour pour pouvoir nous martyriser ».
:fl3 Les vélos du Tour de France plus écolos que ceux de monsieur et madame tout le monde ? Les vélos en carbone des coureurs du tour de France sont conçus et produits majoritairement dans les pays européens. Et les vélos de monsieur et madame tout le monde ?
Selon l’OCDE, la Chine a exporté vers la France 2,2 millions de vélos sur les 2,6 millions achetés. Les 400 000 autres viennent à 70% de pays voisins du géant industriel (Taïwan, Vietnam, Thaïlande). Les vélos électriques, eux, sont fabriqués presque à 100% en Asie. s’il existe en France neuf usines d’assemblage de vélos électrique, seules les jantes sont fabriquées en Europe : selles vietnamiennes, pédaliers et cadres chinois, mécanismes de dérailleurs taïwanais Les pièces parcourent entre 8000 et 9000 kilomètres en cargo. Pas très éco responsable le vélo électrique ! Le développement des pistes cyclables, du vélo électrique, des politiques favorables au vélo sont pour le moment contre-productives pour l’environnement, l’emploi et l’économie en France.
Philou
Ecrit le 23 septembre 2020
Souvent sondage varie
:fl3 Amis de la technologie et des haricots verts réunis, bonjour !
:fl3 Les sondages se suivent et ne se ressemblent pas. Après un sondage qui assurait que les Français voulaient à 65% un moratoire sur le déploiement de la 5G, un sondage de l’Ifop est beaucoup plus nuancé. 63% des Français souhaiteraient ainsi que les pouvoirs publics facilitent le déploiement de la 5G en France et seulement 48% soutiennent l’idée d’un moratoire demandé par des élus de gauche et écologistes. Une majorité de sympathisants EELV (57%) et d’habitants des métropoles administrées par des maires EELV (56%) se déclare même en faveur du déploiement de la 5G...
« Citadins ou pas, les Français se montrent aujourd’hui majoritairement favorables au déploiement de la 5G. Sans pencher nettement en faveur d’un moratoire ni souscrire aux procès en futilité faits à la 5G, les interviewés émettent cependant des réserves, au premier rang desquelles la problématique de la collecte massive de données personnelles et l’impact environnemental de l’usage de la 5G qui arrivent nettement devant les effets délétères sur la santé supposés de cette technologie, dans un contexte où la crainte de la nocivité des antennes-relais a considérablement reculé depuis dix ans », explique le directeur d’étude à l’Ifop.
:fl3 Pas facile à faire la transition écologique ! développer l’éolien : oui, mais chaque projet est contesté Un projet d’usine de méthanisation pour valoriser les déchets et produire de l’énergie : on n’en veut pas près de chez nous etc.
:fl3 La dessinatrice Coco a été entendue, avec d’autres rescapés de la tuerie de Charlie Hebdo, devant la cour d’assises spéciale de Paris : le sentiment d’impuissance la hante encore, cinq ans après. « Malgré tout, j’ai mis du temps à le comprendre, ce n’est pas moi la coupable là -dedans. Les seuls coupables, ce sont les terroristes islamistes, les Kouachi, et leurs complices. » « Plus largement, il y a des complices dans la société, qui ferment les yeux devant l’islamisme et qui baissent leur froc devant l’idéologie. Si j’ai voulu parler à ce procès, c’est aussi parce qu’il y a un problème de société. »
:fl3 Pour l’ancien ministre socialiste Jean Pierre Chevènement, il est difficile de contester qu’il existe un péril islamiste en France. « c’est évident, à travers les attentats que nous avons déjà subis et à travers les modes de vie que certains veulent nous imposer ». « La laïcité a toujours été un combat très difficile, c’était un combat contre l’idée que le politique et le religieux se confondaient. C’était le combat contre le droit divin de l’ancien régime, qui se prolongeait tout au long du 19e siècle dans un courant de pensée éminemment réactionnaire. Se battre pour la laïcité c’était se battre pour la liberté de pensée, contre l’ignorance », a-t-il détaillé. Et selon lui ce qui était « le combat des Lumières est toujours d’actualité ». « Les partisans du droit divin ne sont plus les mêmes, ce sont les islamistes. »
Philou
Ecrit le 30 septembre 2020
Un noyautage insidieux
Amis de la caricature et de la blanquette de veau réunis, bonjour !
:fl3 Depuis 30 ans, l’Éducation nationale a glissé la laïcité sous le tapis pour éviter les conflits dans les ghettos de la République. Plus l’institution s’aplatit, plus les « enclaves » islamistes s’étendent, c’est le constat de Jean-Pierre Obin dont l’essai intitulé « Comment on a laissé les islamistes pénétrer l’école » appuie là où ça fait mal, en pleine préparation de la loi sur les séparatismes.
En 2004, il avait dirigé un rapport de l’inspection générale : Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires. Un rapport « enterré » par le ministre de l’époque, François Fillon, puis par ses successeurs à l’Éducation nationale. Aujourd’hui il dénonce et veut briser le silence qui règne sur la montée de l’islamisme, sur ses ravages parmi les jeunes et sur les dégâts qu’il provoque dans notre école publique. Pour l’auteur il y a urgence à agir.
« Des enseignants dans le désarroi, des chefs d’établissement préoccupés avant tout de maintenir la paix, parfois incités à des compromissions par une administration pusillanime, enfin des parents qui alimentent la machine à diviser par leurs comportements consuméristes ».
l’ancien inspecteur a poursuivi son enquête : « Rien de nouveau du côté des comportements et transgressions de la laïcité, sinon l’ampleur et la diffusion sur le territoire, ainsi que l’irruption massive du premier degré. 37 % des incidents se produisent aujourd’hui à l’école primaire ».
Jean-Pierre Obin récuse l’étiquette d’« ultra-laïc ». « Je suis juste pour l’application de la loi. La loi, rien que la loi mais toute la loi. La laïcité n’est pas une opinion, c’est un ensemble de textes que les fonctionnaires doivent appliquer ».
« L’islamisme est bien une idéologie qui se sert de la religion pour imposer un projet politique qui est totalement contraire à nos valeurs, à nos principes constitutionnels, à nos lois et à ce titre il doit être combattu »
Jean-Pierre Obin sait nommer l’« ennemi » : « Pour les salafistes, il s’agit bien de se séparer de la République. Ils sont dans une stratégie de conquête de territoire, de création d’enclaves qui leur permettent d’asseoir leur emprise sur une communauté () Les Frères musulmans pratiquent l’entrisme dans les grandes organisations. Ils se présentent aux élections, ils cherchent à nouer des alliances avec les mouvements les plus complaisants à gauche », distingue-t-il.
:fl3 C Fourest a réagi après la polémique sur le voile porté par la représentante de l’UNEF à l’assemblée Nationale : « Le féminisme devrait pleurer à l’idée qu’un syndicat étudiant de gauche en soit à promouvoir la pudeur pour les femmes et la bigoterie. » , Mais... silence radio !
:fl3 Pour ségolène Royal, si le gouvernement avait augmenté le nombre de lits dans les hôpitaux il n’y aurait pas besoin de fermer les bars et restaurants à Marseille Elle devrait surtout la fermer !
Philou