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Ecrit le 28 juin 2000
Jeudi 22 juin 2000, s’est tenue la dernière réunion, avant l’été, de la Communauté de Communes du Castelbriantais. Un bilan de son action depuis un an a été dressé : il devra être remis à tous les conseillers municipaux des 12 communes concernées.
On y note dans le bilan de 1999 :
– le montage du dossier d’extension de l’entreprise Team Plastique : 1500 m2 avec création de 11 emplois en 5 ans, ce qui devrait porter l’effectif à 41 salariés. Travaux à réaliser en 2000
– l’ouverture des nouveaux locaux de Kuhn-Huard en août 1999, pour un coût de plus de 40 000 000 F, avec le soutien technique et juridique de la Communauté de Communes du Castelbriantais
– la construction du café-restaurant Le Terroir à Villepô l’implantation du garage Locméca à Louisfert, inauguré le 4 septembre 1999
– les négociations avec l’entreprise Chaillous qui a repris une partie du site Huard
– la réhabilitation de 3 logements locatifs à Villepôt
– les travaux préparatoires à la mise en place du relais assistantes maternelles, et du Bébé-bus (concrétisation en avril 2000)
– le soutien à hauteur de 20 % du coût d’intervention de l’école de Musique dans 8 communes (cette année cette intervention passera à 50 %)
– le lancement de l’étude médiathèque
– le lancement de la mise en valeur du site des Forges de Moisdon
Pour cette année 2000 le projet SOFRED (récupération de pneus usagés) suit son cours. Le permis de construire devrait être déposé sous peu et les appels d’offres dans la foulée (ndlr : la Sofred a été liquidée en mai 2004, 18 salariés au chômage)
Enfin la Communauté de Communes du Castelbriantais a donné son accord (du bout des lèvres !) pour trois projets commerciaux :
– Le projet Leclerc : le magasin est actuellement autorisé pour une surface de vente de 3771 m2, (non compris la station-service) dont un espace multimédia/culturel de 280 m2 et une « galerie commerciale » de 45 m2 : Pressing 15 m2 Cordonnerie 15 m2 Viennoiserie 15 m2
En fait, le directeur du Centre Leclerc a changé son projet, il demande 50 m2 de plus et ferait une galerie commerciale suivante : Pressing 12 m2 Cordonnerie 6 m2 Point presse 27 m2 Salon de coiffure 50 m2
– Projet Intermarché : Le magasin intermarché n’est plus conforme aux normes de sécurité (peu de clarté, mauvais carrelage, manque de laboratoire pour produits frais). Il souhaite proposer une gamme de produits plus complète et créer de nouveaux services (téléphone, fax, développement photos, photocopieur, photomaton, guichet automatique, dépôt de pressing) ainsi qu’un espace jeux pour les enfants. Le projet consiste en la suppression du discount CDM existant, avec transfert d’Intermarché sur le même site, extension à 2900 m2, augmentation de places de parking jusqu’Ã 914 places et création de 15 emplois à temps partiel, ce qui ferait 47 personnes à temps partiel
– Projet GP Decors (Galerie du Papier Peint) : Le magasin décorial (rue Eisenhower) souhaite cesser son activité (295 m2). Le magasin GP décors s’implanterait sur 982 m2 en tout, offrant revêtements muraux, revêtements de sol, peintures, tissus d’ameublement, accessoires de décoration. 4 emplois, 33 places de parking.
– Chaillous : La construction de l’usine Chaillous se poursuit. Une étude acoustique a été réalisée suite aux contestations des riverains : une meilleure isolation phonique sera réalisée (coût : 262 000 F). Par ailleurs la mise en place d’un écran végétal est toujours prévue, mais elle se fera en même temps que les plantations de la rue de la Gare et de la rue des Vauzelles.
Zone de loisirs à Ruffigné
La commune de Ruffigné a un projet de réalisation d’un étang de 3,5 ha, avec aménagement de sentiers pédestres.
Communauté de communes du Castelbriantais :
réunion du 19 septembre 2000
Dommage qu’il n’y ait pas de public à assister aux réunions (ouvertes à tous) de la Communauté de Communes du Castelbriantais : on y apprend plein de choses intéressantes, en dehors des questions financières toujours obscures pour le commun des citoyens
Un atelier relais
Tenez, par exemple, le 19 septembre 2000, la Communauté de Communes du Castelbriantais va construire un atelier-relais sur la zone industrielle de la Bergerie, qui se situe sur les communes de Louisfert et St Aubin des Châteaux, en bordure de la Nationale 171.
Il s’agit de l’entreprise QUERE, une petite entreprise de St Vincent des Landes qui a décidé de profiter des opportunités offertes par de nouvelles dispositions du Conseil Général en matière d’aide aux PME. L’entreprise Quéré, 3 salariés, qui travaille en sous-traitance de chaudronnerie pour ACCO, ABRF, FMGC, Chaillous, Chantiers Navals de St Nazaire, etc, va pouvoir bénéficier d’un atelier-relais de 600 à 800 m2, qui va être construit par la Communauté de Communes du Castelbriantais avec des subventions importantes (de l’ordre de 25 %) du Conseil Général et de l’Europe. L’entreprise pourra louer ce bâtiment à ces conditions avantageuses (compte-tenu des subventions) et, si elle l’achète avant 23 mois, elle pourra garder le bénéfice des subventions.
Bien sûr, cette politique d’atelier-relais présente quelques risques pour la collectivité publique (ce qui n’est pas le cas d’une VEFA : vente en l’état futur d’achèvement) au cas où l’entreprise n’achèterait pas le bâtiment construit pour elle. " Mais nous sommes tributaires des décisions du Conseil Général, ont dit les élus qui pensent que, fonctionnant depuis 10 ans, l’entreprise Quéré présente des risques limités. Quelques embauches sont prévues.
Dans le débat, les élus communautaires ont tout de même rappelé que la zone de la Bergerie avait plutôt vocation industrielle et qu’il ne fallait pas enlever aux petites communes les artisans qui sont sur leur territoire. Le problème, cependant, c’est de répondre à la demande des entreprises ...
médiathèque
Le projet « médiathèque » suit son cours. Un programmiste a été choisi, le cabinet Aubry-Guiguet, celui qui a déjà travaillé sur le théâtre de Verre. Il doit préciser plein de choses : les surfaces nécessaires, les équipements (compte-tenu de ceux qui existent), les éclairages (artificiels et naturels), « les ambiances thermiques et acoustiques », les coûts de fonctionnement, compte tenu des personnels déjà en place. Plein de choses compliquées qu’il faut évaluer avant pour ne pas avoir de mauvaises surprises après.
Cette étude devra prendre en compte :
– ou bien la construction d’un bâtiment neuf
– ou bien l’implantation de la médiathèque dans le bâtiment abandonné par Monoprix dans le centre-ville de Châteaubriant
Ce dernier bâtiment a été examiné par des architectes et un représentant de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) qui ont considéré, unanimement, qu’il serait tout à fait intéressant en ses premier et second étages, ce qui laisserait le rez de chaussée pour des commerces. Reste à prendre en compte des questions d’accessibilité et de parking.
Ah ! si on pouvait faire traîner ...
Le maire de Rougé, s’est inquiété de la participation des trois autres communautés de communes (Derval, Nozay, Est-castelbriantais) et s’est demandé s’il ne valait pas mieux attendre leur accord formel. Mais attendre ... c’est attendre que les élections municipales se passent, c’est attendre que le propriétaire de Monoprix se lasse, c’est tenter de faire capoter le projet dans l’immédiat. Il y en a comme ça qui cherchent à bloquer tout ce qui peut faire avancer la région castelbriantaise .
« En faisant travailler tout de suite un programmiste, qui doit rendre son rapport d’ici deux mois, nous faisons une avance d’intelligence et de dynamisme pour le pays de Châteaubriant » a dit Martine Buron qui a été autorisée, par le conseil communautaire, à prendre une option sur le bâtiment de Monoprix en fonction des premiers résultats de l’étude.
Je t’attends
Le Conseil Communautaire a décidé d’ouvrir un crédit de trésorerie de 2 500 000 F, c’est-Ã -dire une réserve sur laquelle il est possible de puiser en cas de besoins de trésorerie. Car en matière financière, les choses ne sont pas simples : la Communauté de Communes du Castelbriantais engage des travaux, elle paie et attend les subventions.
Elle attend comme ça 858 000 F de fonds européens, liés à la construction de la nouvelle usine Huard (ouverte depuis août 1999) mais ceux-ci ne pourront être débloqués que lorsque le Conseil Régional aura versé la totalité de ce qu’il a promis. Or ce dernier tarde à verser les derniers 6000 F.
Voilà comment 6 000 F empêchent de recevoir 858 000 F et obligent la Communauté de Communes du Castelbriantais à emprunter (donc payer des intérêts).
Le Bébé-bus
Entre autres communications, le Conseil a entendu un rapport de Patrick Baron sur le bilan du « Bébé-bus » qui a accueilli 62 enfants pour 578 heures de garde depuis son lancement en mai 2000. Les communes les plus intéressées sont, pour l’instant, Issé (12 enfants), Grand Auverné (10 enfants), Soulvache (9), Moisdon (7).
L’Abeille
Enfin, Marcelle Durand, présidente du SITC (syndicat intercommunal des transports collectifs) a fait le point sur le transport l’Abeille mis en place par le Conseil Général pour les 33 communes du Pays de Châteaubriant : du 5 avril 2000 à la fin août, 824 personnes ont fait appel au service de taxi à la demande :
– 273 du canton de Derval
– 185 du canton de St Julien de Vouvantes
– 103 du canton de Rougé
– 100 du canton de Moisdon
– 99 du canton de Châteaubriant
– 64 du canton de Nozay
Il faut dire que ce service, même s’il ne fonctionne que trois demi-journées par semaine, est avantageux au point de vue tarifs (25 F l’aller-retour, quelle que soit la distance) et prend les gens « au porte à porte ». (Renseignements : 02 40 07 54 71)
Pratiquement toutes les communes ont utilisé l’Abeille sauf Ruffigné, Fercé et Noyal. Les commerçants des petites communes peuvent être rassurés : les déplacements ne sont pas liés à la venue dans les grandes surfaces commerciales de Châteaubriant .
Manifestement, et de façon beaucoup plus importante que ce qui était attendu, l’Abeille répond à un besoin de la population.
Mais attention, ne pas confondre l’Abeille et le Castel-bus.
– l’Abeille est un moyen de transport intercommunal
– le Castel-bus est un moyen de transport local, qui ne circule qu’Ã l’intérieur de la commune de Châteaubriant
(écrit le 16 septembre 2002) :
médiathèque
Jeudi 12 septembre 2002 a eu lieu le jury de choix des architectes autorisés à proposer un projet architectural pour la transformation du Monoprix de Châteaubriant en médiathèque. Une quarantaine de dossiers présentés. Aucun architecte castelbriantais n’a été retenu.