écrit le 5 août 2001 :
secrétaire Général
On ne comprend plus : un « Directeur Général des Services » a été embauché par la Communauté de Communes du Castelbriantais, à un salaire fort intéressant, et mis à disposition, pour 50 % de son temps, de la mairie de Châteaubriant « pour assurer les fonctions de direction au sein de la ville de Châteaubriant ». Nous pensions que c’était pour remplacer M. Dorison, ex-secrétaire général de la ville.
Et puis tout à coup, on apprend qu’un secrétaire général a été embauché pour la ville de Châteaubriant, (venant de St Barthélémy d’Anjou, dit-on), pour prendre ses fonctions au 1er septembre (un mobilier de bureau tout neuf a été acheté pour lui).
Alors on se pose des questions : le « Directeur Général des Services » va-t-il rester à mi-temps à la commune de Châteaubriant ? Ou bien va-t-il se consacrer uniquement à la Communauté de Communes de Châteaubriant ? Il y a, avec tout ça, un coût financier à la clé. Comme on dit par ici : « Qui va payeu ? »
Ecrit le 7 novembre 2001 :
Elections au sein du personnel municipal
Les élections au sein du personnel municipal ont donné les résultats suivants :
– Inscrits 313
– Votants 192 soit 61,34 %
– Nuls 12
– Exprimés 180
Elus
– CFTC : 98 voix, 54,44 % donc 3 élus
– CGT : 82 voix, 45,56 % donc 2 élus
On notera une faible participation du personnel communal à ces élections qui se déroulaient sur le temps de travail, à la Maison de l’Ange . Il n’y a guère eu que 57,5 % de suffrages exprimés.
L’écart est de 18 voix entre CGT et CFTC. Curieusement, des sympathisants CGT (ou se déclarant comme tels) ne se sont pas déplacés et une candidate sur la liste CFTC non plus ! manque de conscience syndicale
La CGT fait une belle remontée
par rapport aux élections de 1995
années | suffrages exprimés | CGT | CFTC |
1995 | 183 | 64 | 119 |
2001 | 180 | 82 | 98 |
Ainsi, la CGT a gagné 18 voix, passant de 34,97 % à 45,56 % des suffrages exprimés.
La CFTC a perdu 21 voix, passant de 65,02 % à 54,44 % des suffrages exprimés.
Ecrit le 4 décembre 2002 :
Amis politiques
Un salarié de la mairie de Châteaubriant a été déplacé, lors de l’arrivée de la nouvelle municipalité, pour laisser la place à un collègue mieux en cour. déçu d’une rétrogradation qu’il ne méritait pas, il est allé chercher du travail dans une autre municipalité, à Nantes en l’occurrence. Quand il a annoncé son départ au maire de Châteaubriant, celui-ci lui a déclaré : « Ah bon ? Vous connaissiez Jean-Marc Ayrault ? »- réponse : « Non, on ne s’est pas occupé de mes opinions politiques ».
écrit le 15 janvier 2003
Voeux au personnel municipal
cérémonie très sobre des voeux au personnel de la part de la municipalité de Châteaubriant, ce 8 janvier 2003. Sur l’estrade, uniquement les élus de la majorité. Les autres ne sont pas montrables ? Ou bien auraient-ils dû se montrer de force ?.Deux discours brefs et très vagues, pour annoncer que 10 emplois jeunes et 2 Contrat emplois-solidarité ont été créés en 2002, et 3 postes (aux services techniques et à la police municipale).« L’année 2002 a été une année d’études et d’ouverture de dossiers et de demandes de subventions. Les réalisations auront lieu en 2003 » .Lesquelles ? Ca n’a pas été dit. Il faudra peut-être attendre les voeux du maire à la population pour le savoir.Le personnel a été félicité « vous vous acquittez fort bien de votre mission de service public. Nous savons la difficulté de votre tâche ». Ensuite ont été remis médailles et bouquets de fleurs (pour 20 ans d’ancienneté ou pour départs en retraite). L’assistance était plutôt réduite, étant donné qu’un certain nombre de services (donc de membres du personnel) ont été transférés à la Communauté de Communes. Ces agents n’étaient donc pas conviés à une cérémonie de « Bonne année » : ils ont pourtant eu une année difficile (celle de la mise en place de l’intercommunalité) et le travail qui les attend ne va pas se simplifier dans les temps à venir.Les adjoints (sauf un : celui qui ne lit jamais une seule délibération au Conseil Municipal) ont lu, à tour de rôle, le panégyrique des agents distingués.
Ecrit le 15 janvier 2003 :
Les Mickey
S’il n’y a « plus » d’incivilités, il y a en revanche un bon nombre de policiers municipaux ou « d’agents de médiation » qui sont ... on ne sait trop quoi. Les Castelbriantais leur ont donné un nom : les Mickey ! Leurs promenades à au moins trois à la fois agacent les castelbriantais qui se demandent ce qu’ils font : « Le premier va en éclaireur, le second assure la sécurité du premier et le dernier contrôle les arrières » disent les bonnes gens.
Ecrit le 5 mars 2003
Et à 3 heures, il dort
Les nuits sont chaudes, à Châteaubriant, qui l’eût cru ? D’après le dernier bulletin municipal la mairie de Châteaubriant est bien protégée : 10 policiers, 6 agents de médiation locale, une secrétaire. Dans cet effectif on compte un brigadier-chef-maître-chien et un chien « au doux pelage roux » qui s’appelle Rex. L’homme et la bête patrouillent de 18 heures à deux heures du matin.
Las ! C’est à trois heures du matin, dans la nuit du 24 au 25 février, que deux hommes se sont introduits dans un pavillon de la rue de la Fraternité. Pour une fois le propriétaire dormait au sous-sol, pour laisser de la place à l’étage à ses petites filles en vacances chez lui. Entendant du bruit, il mit sa robe de chambre et ses pantoufles et se trouva nez à nez avec deux grands gaillards qui eurent aussi peur que lui et partirent en laissant sur place le carton où ils pensaient emporter des canettes de bière et des paquets de café. Ils s’enfuirent en empruntant la voie ferrée située derrière la maison. Notre informateur dit que des voisins ont eu aussi de la visite la même nuit dans les mêmes heures (Rex dormait) ! Les gendarmes, paraît-il, ont une piste.
C’est pas triste Châteaubriant la nuit. Oh pas de grands casses, ni de larges malversations financières, mais la piscine fracturée (adieu magnétoscope), un magasin de matériaux aussi, un récupérateur, un vendeur de pneus, le lycée Etienne Lenoir et, dit-on quelque 70 ou 80 autoradios depuis deux mois. Aux heures où Rex dort ?.
Ecrit le 1er octobre 2003
Garez-vous là !
« Garez-vous là ! ». L’ordre est impératif. Il n’y a pas à discuter. Le vieil homme qui, au volant de sa voiture, s’apprête à rentrer chez lui, dans le HLM de la rue Hoche, se voit intimer l’ordre de garer sa voiture sur le parking du Boulevard de la République et de continuer son chemin à pieds. La raison : c’est la sortie de l’école Nazareth.Raison-déraison ! Va-t-on désormais barrer toutes les routes où sortent des enfants ? Ou bien seulement la rue Hoche ?
Ecrit le 22 octobre 2003 :
Tous des soulauds !
L’opinion publique a vite fait de cataloguer les salariés municipaux. « Tous des soulauds » disent les bonnes gens.
Pour en avoir le cœur net, la gendarmerie de Châteaubriant a fait, par DEUX FOIS, un contrôle d’alcoolémie, inopinément, à la sortie des ateliers municipaux. (Ces contrôles sont-ils bien légaux ? Imaginons que ça se fasse à la sortie de toutes les entreprises ?). Tous ont soufflé dans le ballon, tous négatifs. Bravo !
Tous ? Non. Il y a, comme par hasard, d’aucuns « chefs » qui, sans doute prévenus, se sont bien gardés de sortir à l’heure et ont sagement attendu que les gendarmes s’en aillent ....
Ecrit le 26 mai 2004 :
Territoriaux
Près de 80 fonctionnaires territoriaux CGT des petites collectivités locales se sont réunis à Lusanger le mardi 27 avril 2004.
Une partie du débat a porté sur la régime indemnitaire des agents. Les nouveaux textes permettent d’accorder 450 € par mois au maximum, pratiquement à tous les communaux. Un tour de table a permis de s’apercevoir qu’en Loire-Atlantique les collectivités accordent moins de 200 € et parfois même rien du tout. « L’Assemblée générale a décidé de maintenir à 100 € minimum la revendication de la CGT 44 pour les plus petits grades »
Le débat a porté ensuite sur le salaire au mérite qui « remet complètement en cause le système de l’ancienneté. A ce jour les fonctionnaires passent à l’échelon supérieur au temps minimum, sauf faute grave. A l’avenir, tous les fonctionnaires passeront à l’échelon supérieur au temps maximum, sauf les plus méritants. On inverse complètement le système et ce sera, à l’arrivée, une diminution de pouvoir d’achat pour le plus grand nombre »
Les élus CGT constatent que la note administrative de chaque fonctionnaire, qui doit normalement juger la manière de servir, sert de plus en plus à sanctionner. Les demandes de prolongations de stage (équivalentes à des périodes d’essai) sont de plus en plus nombreuses
En matière de souffrance mentale, en nette augmentation, les élus CGT au Comité Hygiène et sécurité, ne veulent pas faire du curatif mais du préventif. Ils ont donc saisi les médecins du travail, le centre de gestion et l’association des maires du département.
Ecrit le 25 mai 2005 :
Communiqué des Communaux CGT
Les fonctionnaires territoriaux CGT se sont réunis à Lusanger en ce mois de mai 2005. Ils se sont tous réjouis de ce que, suite à l’action du 10 mars, le gouvernement a été obligé de maintenir le pouvoir d’achat pour 2005 en accordant une augmentation de 1,8 %. « Cela n’est arrivé que six fois depuis 1982 ».Il reste à régler le contentieux 2000-2004, à négocier les salaires pour 2006 et la refonte des grilles salariales de la fonction publique.
La CGT souhaite de nouvelles actions intersyndicales et interprofessionnelles (privé et public) au plus vite. Les primes obtenues, dans quelques communes, ne sauraient compenser le recul salarial.
Compte Epargne-temps : la CGT a débattu des avantages et inconvénients et dénoncé les projets de compte-épargne-retraite, et de rachat du compte-épargne-temps contre du salaire.
Le syndicat a débattu de la règle de « l’opt out » qui permet à un salarié, « s’il est d’accord » de travailler au delà de la durée maximale du travail (au delà de 48 h/semaine).
Les participants ont discuté sur le traité constitutionnel européen et se sont prononcé « CONTRE la constitution européenne marquée par un assujettissement des droits sociaux aux logiques de la rentabilité et de la concurrence ».