Ecrit le 11 février 2009
Le maire, le loup et l’agneau
La Mée vous invite à lire l’Eclaireur du 6 février, en page 4. Vous y découvrirez l’aveu de notre Maire Alain Hunault, faisant le bilan de ce qu’il a fait depuis mars 2008. Un bel aveu !
Selon le journal il dit :
– La santé : « beaucoup d’investissements ont été réalisés (etc) ». Sauf que c’est pas la ville qui les a faits !
– Le Pôle Emploi : « Nous avons conforté un instrument au service des chefs d’entreprise () ». Sauf que c’est pas la ville qui a fait cela ! c’est la Com’Com’ !
– Le Pôle d’échanges multimodal : « nous avons enclenché () ». Sauf que c’est pas la ville qui a fait cela ! c’est la Com’Com’ . Chaque maire de la Com’Com’ peut donc se parer du même bilan qu’Alain Hunault !
– La Place de la Motte : « Nous avons lancé le projet () ». Oui ça c’est vrai, la ville a lancé le projet, mais à peine lancé puisque l’appel d’offres n’est même pas paru !
A part ça, les travaux lancés précédemment ont été poursuivis (c’est normal) mais quoi de nouveau depuis mars 2008 ? Rien du tout ! Même en matière de voirie où les trottoirs et chaussées sont en très mauvais état en de nombreux endroits de la ville (alors que, 393 888 € prévus au budget, n’ont pas été dépensés).
Si poli, si aimable
Le maire de Châteaubriant souhaite (en page 8 de l’Eclaireur) un dialogue constructif et dénué d’agressivité.
Mais pourquoi donc, lui qui se dit si poli, si aimable, provoque-t-il constamment des réactions d’agressivité ? Lui qui ne salue pas ses conseillers minoritaires quand il les rencontre. Lui qui évite de les inviter à de nombreuses reprises. Lui qui provoque des réunions de commissions au dernier moment. Lui qui fait en sorte que tout soit bouclé et que l’opposition soit muselée.
Le loup et .
Alain Hunault n’aime pas les sifflets et en rend responsable son opposition. Il n’apprécie pas les réactions verbales un peu vives de manifestants bloqués par les Hommes en Bleu à l’entrée d’une manifestation « publique ». Il en rend responsable son opposition. Faut-il lui rappeler la fable « Le loup et l’agneau » ?
Un agneau se désaltérait, le loup lui reproche de troubler sa boisson. l’agneau s’en défend.
Mais le loup attaque :
– Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ? reprit l’agneau ()
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère () ou quelqu’un des tiens. Il faut que je me venge.
(La Fontaine)
Pour mémoire
Le Loup et l'Agneau La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. - Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle, Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé. - Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'Agneau, je tête encor ma mère. - Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. - Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge. LÃ -dessus, au fond des forêts Le Loup l'emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès.