Page 1804
Précédente
Ecrit le 17 novembre 2004 :
Police Municipale à Châteaubriant :
Dialogue musclé
Une petite rue de Châteaubriant
Un ancien commerce devenu habitation
Un bruit sourd
Poing à la ligne ?
Stupéfaction de la famille :
Deux policiers municipaux
Qui se battent.
Un objet non identifié vole.
Les habitants en parlent aux voisins
Aux amis et aux copains
L’histoire aux oreilles de la Mée revient.
Un flic qui bouscule un flic
A Nantes un flic a tué un flic
Signe des temps
Image d’une société où tout se dégrade.
Vous avez dit : gardiens de la paix ?
Agents de médiation ?
BP
Ecrit le 17 novembre 2004
Administrations : ça déménage
Des administrations, à Châteaubriant,
ont changé de locaux au cours du mois
d’octobre 2004
Conseil Général : DGAS
Le Conseil Général a quitté ses locaux de la rue Hoche (fort mal commodes), et ceux du Domaine du Lac, pour emménager au dessus de l’ANPE, dans la Rue Delatour. Cela s’appelle « DGAS : délégation de la solidarité de Blain à Châteaubriant » avec cinq pôles :
– . Action éducative et familiale
– . développement local
– . Affaires générales
– . Vie sociale, Insertion
– . Personnes âgées, ou handicapées (APA, etc)
Une trentaine de personnes travaillent, là , dans des locaux neufs. On y accède par le côté droit du bâtiment abritant l’ANPE. L’entrée est un peu difficile, en raison de la lourdeur de la porte, mais un ascenseur permet d’accéder à l’étage. En principe l’entrée n’est pas libre : il faut sonner pour se signaler ... sauf quand la porte d’accès se dérègle.
Contact : 02 28 04 04 62
Ces bureaux sont, paraît-il provisoires et on dit qu’ils sont destinés à accueillir, plus tard, la Sous-préfecture.
Trésor Public
Le Trésor Public, autrefois situé dans l’ancienne Poste (place Charles de Gaulle) et qui se trouvait dans une partie des anciens bâtiments Huard, rue des Vauzelles, a déménagé début octobre pour se loger à l’hôtel des Impôts, ce qui présente une simplification pour les contribuables. Les anciens bâtiments Huard devraient être détruits prochainement.
Ecrit le 24 novembre 2004 :
Académie de Bretagne : Noë lle ménard, auteur de deux livres (l’un sur la tradition bovine de Châteaubriant, avec Eric Brochard ; l’autre sur « 1900, apprenti dans l’automobile » sera intronisée, le 15 décembre, « Membre de l’Académie de Bretagne ». C’est une académie littéraire comme celle des Jeux floraux à Toulouse ou celle de Bordeaux dont Montesquieu a été le président. Celle de Nantes est née il y a 53 ans. Ses membres sont élus (sans candidature). Elle se veut représentative du monde littéraire et artistique . elle compte actuellement 25 membres actifs dont Armel de Wismes et Louis Oury, Patrick Barbier le musicologue et René Martin (les Folles journées). Des universitaires, des écrivains comme Michel Ragon, Michel Morhrt de l’académie française, Hélène Cadou, Jean Joseph Julaud, la marionnettiste Monique Créteur, Catherine Decours, Paul Guimard en faisait partie etc...Hervé Bazin également, Henri Quéffelec etc... Jacques Santrot représente les musées. Yves Cosson en a été pendant des années la cheville ouvrière.
Dans l’élection de Noë lle ménard, c’est le monde du livre et de la lecture qui a été honoré. L’académie entretient des liens avec l’Académie française, l’Académie Goncourt et les académies de province.
Stationnement payant : les mêmes personnes qui, en 1991, ont multiplié pétitions et manifestations (avec même séquestration de la municipalité de Martine Buron), s’empressent maintenant de le généraliser. La rue Aristide Briand va désormais être concernée de même que la rue du 11 novembre et la rue du château. (est-ce que cela ne fait pas trop ?)
Le plus étonnant, c’est la méthode : La décision a été prise lors d’une mini-réunion, avec 6 commerçants triés sur le volet, réunis dans un café avec le maire. L’association ACTION n’a pas été consultée. Les commerçants auraient pu, s’il y avait eu une assemble générale, poser des questions (gênantes ?) sur le marasme économique local et sur la désertification des rues du centre-ville.
Ecole Pigier : l’inauguration a eu lieu le 17 novembre. 45 élèves sont accueillies avec 7 professeurs. La formation coûte environ 6500 euros (c’est cher !) d’après les informations obtenues par Ouest-France auprès du siège parisien. Etrangement la Direction locale n’a pas voulu répondre à cette question
Académie du Châteaubriant : des membres honoris causa ont été intronisés dont Gilles Allard (comité départemental du Tourisme ), Françoise Billard (commerçante), Patrick Gaudin (ancien directeur du Comité de Bassin d’emploi de Châteaubriant), Yann Tanguy (président honoraire de l’université de Nantes), Yannick Bachelier (directeur du centre courrier à la Poste de Châteaubriant )
Ecrit le 1er décembre 2004 :
Des intrus en baguenaude
SIC : bluff ou réalité ?
SIC : le sigle sonne comme un avertissement, il interroge, il dérange, il inquiète ... Coup de bluff, grosse farce ou réalité ? Est-il vrai que, nuitamment, dans les endroits les plus interdits, trois hommes se baguenaudent, au mépris de toute prudence ?
SIC : service d’intrusion castelbriantais. La règle du jeu est simple, mais osée : « Tu dois t’infiltrer partout où tu le peux dans Châteaubriant, y relever tous les défis les plus improbables qui te passeront par la tête, et prendre le plus de photos possibles » . Conditions : 1- ces endroits doivent être a priori inaccessibles et/ou interdits au public. 2- ne pas te faire voir. 3- respecter absolument les trois règles d’or qui sont :
PAS DE CASSE - PAS DE VOL -
QUE DU CHALLENGE. "
Les auteurs du défi proposent même un T-shirt : " Tu rêves d’avoir un véritable look de rebelle sans pour autant devenir moche comme un punk, sans te percer des trous partout, sans avoir aucun tatouage, bref un look sans engagement que tu puisses mettre et enlever à ta guise ?
...Alors ce t-shirt est fait pour toi ! Efficacité assurée, on l’a testé nous-mêmes : tout le monde nous a regardés curieusement ! "
Brigadier
Bluff ou réalité : sur le forum un dialogue s’est engagé avec un « Brigadier-chef » qui met en garde : « Notre méthode est la suivante : d’abord OBSERVATION puis ... ACTION. Nous sommes désormais dans la première phase, nous rassemblons tous les indices et autres qui pourront nous faciliter l’action. ». Cela rappelle la chanson de Bourvil sur « la tactique du gendarme » : « Contravention allez, allez. Pas d’discussion allez, allez, exécution, allez, allez, j’c’connais le métier ! »
Le fameux « Brigadier-chef » lance un piège : « les zones suivantes sont désormais sécurisées : hôpital de Châteaubriant, nouvelle clinique en construction et grue qui sert pour cette dernière. N’essayez pas de vous y aventurer ... ». Au nom d’une prétendue « brigade_anti_ intrusion » il interroge, innocemment ?, « comment faites-vous pour répondre ? où êtes-vous la semaine ? ». De fait, les trois « coupables », Mr K, Morvache et Rudi Droid, répondent aux courriels dans la journée.
Coup de bluff ? Pas sûr. Il suffit de voir la liste des sites « intrusés » : le donjon de Châteaubriant, une double tour-télécom, le site Huard avant sa destruction définitive, l’ancien hôpital des Fougerays , la piscine by-night, les ABRF, une casse de voitures, l’église de Béré, la Gare SNCF, l’ancien hôpital avant démolition, les douves souterraines et le Rollard, et même la façade du cabinet vétérinaire Nicol-Roblot. Parfois ils laissent un drapeau, ou une affiche ... Des visiteurs (du site) envoient les photos de leurs propres exploits, mais celles-ci ne sont pas reprises sur le site.
La mairie en émoi
Châteaubriant lieu de visite ? La mairie est quelque peu en émoi : qui sont ces intrus qui visitent nos monuments et signent leur passage avec des photos ? La question est posée, que nos lecteurs se mettent en chasse. Une supposition, gratuite tout en haut du site « chateauintrusion » l’écusson de la ville renvoie vers le site officiel de la mairie. Le secrétaire de mairie serait-il l’un des artisans de Châteauintrusion ? Sur les photos d’aucuns ont cru reconnaître le premier adjoint, M. Machard, ou même le maire . L’humour ferait ainsi son entrée au Conseil Municipal. Enfin !
Voir : http://chateauintrusion.free.fr
Mise en garde
A part l’aspect « rigolade » de l’affaire, il faut rappeler que les monuments interdits sont dangereux et qu’il n’est pas souhaitable d’encourager des jeunes à prendre de tels risques (escalade de nuit, sols instables, descente en rappel). Il y a des défis, dans la vie, plus utiles.