Ecrit le 30 juin 2010
Le violon de la détresse
Excellente ambiance à la Com’Com’ du Castelbriantais, ce qui n’est pas pour étonner nos lecteurs à qui nous avons déjà parlé du comportement dictatorial d’un haut responsable administratif (voir notamment au 11 juillet 2007). Eh bien ça ne s’arrange pas : selon Ouest-France du 25 juin 2010, Mme Peyrache, professeur au Conservatoire , l’accuse d’entretenir un climat délétère, et porte plainte contre lui pour faux, usage de faux et usage frauduleux de signature. Elle dit être empêchée de mener à bien ses projets artistiques avec les enfants. Par exemple elle n’a pu donner la possibilité aux élèves de suivre un stage de violon et d’alto pendant les vacances d’été, gratuit et sur son temps de congé !
Sur ce point au moins Alain Hunault est d’accord : « c’est comme si un enseignant demandait à occuper un établissement scolaire pour donner des cours pendant les vacances ». Même des cours gratuits ? M. Hunault parle du « comportement inhabituel » de Mme Peyrache. « Le directeur général des services ne peut vivre une telle situation de harcèlement » dit-il . De nombreux salariés de la Com’Com’ boivent du petit lait : le harcèlement se retourne contre son auteur ? Inouï !
La route à P.V.
Innovation à Châteaubriant où on passe les bornes : le panneau de limite de la zone agglomérée de la ville, sur la route de Fercé, a été repoussé de 800 mètres environ. 800 mètres de campagne où le pauvre automobiliste oubliera vite qu’il doit rester à 50 km/h. De beaux PV en perspective et à répétition. On n’a pas le droit de piéger ainsi les citoyens. d’ailleurs selon la loi, la localisation du panneau d’agglomération est définie « en fonction des immeubles bâtis, rapprochés ». LÃ , ya pas d’immeuble du tout !
Alors pourquoi ?
– Pour justifier le fameux rond-point des dadas à construire auprès du bois de la Galissonnière ?
– Pour faire penser aux habitants de la Baguais qu’ils sont en zone agglomérée ?
– Pour autoriser l’implantation de grands panneaux publicitaires ?
La nouvelle limite n’est pas encore fixée au sol, il est temps de rectifier le tir.