Ecrit le 18 janvier 2012
Ah Ah Ah ! c’est pas gentil !
dégrader la note de la France, un vendredi 13, à 100 jours de l’élection présidentielle à laquelle N.Sarkozy n’est pas (encore) candidat, c’est pas sympaaa ! Economiquement, c’est pas une surprise ! Cela fait des mois qu’on sait que le triple A de la France n’était qu’une illusion et que le prix que Paris paie pour emprunter sur les marchés internationaux est plus cher, depuis de longs mois, que celui acquitté par Berlin, par exemple. Et puis la perte de la meilleure note ne va pas forcément entraîner une catastrophe. Voir l’exemple des Etats-Unis.
La perte du Triple A sanctionne la politique de N.Sarkozy. Celui-ci n’aura compris que trop tardivement la nécessité de réduire les déficits et de lutter contre l’endettement qu’il a contribué à augmenter. Depuis 2003 et le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, la dette publique ne cesse de se creuser. Un nouveau palier a été franchi en 2007 avec l’élection de N.Sarkozy et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales, injustes et très coûteuses. Depuis 2007 la dette publique a augmenté de 471 milliards d’euros, sans aucun effet positif sur l’économie française
désormais le coût du crédit va augmenter, pour les collectivités locales comme pour les entreprises et les particuliers. Il va falloir s’attendre à de nouveaux tours de vis auxquels on ne donnera pas le nom de « Plan de rigueur » mais ce sera tout comme. Les mois (les années ?) à venir vont être difficiles.