Ecrit le 28 mars 2012
Le développement des usages numériques (internet) constitue un enjeu majeur, tant citoyen, territorial qu’économique. c’est pourquoi le département y est fortement engagé : ouverture des données publiques départementales, déploiement des espaces numériques de travail dans tous les collèges d’ici 2013, développement des e-services sur le site Internet (inscription au transport scolaire à compter de ce printemps, consultation en temps réel du trafic routier, offre de covoiturage, recherche d’une assistante maternelle).
La Loire-Atlantique présente aujourd’hui une couverture Internet presque complète mais 7000 foyers ou entreprises n’ont pas encore accès à un débit minimal de 512Kb/s et près de 55 000 ne bénéficient pas du haut-débit (débit minimal de 2Mb/s).
Le développement des usages numériques requiert le déploiement d’infrastructures de télécommunications importantes. Or les opérateurs privés concentrent leurs investissements sur les zones denses et rentables et délaissent les zones peu denses et rurales. 52% des Français habitant les zones rurales soulignent l’insuffisance des débits disponibles.
Au-delà des particuliers, c’est également le développement économique de notre territoire qui est concerné. En effet la possibilité de communiquer et d’échanger en temps réel avec ses clients et fournisseurs est un enjeu économique fort qui peut conditionner l’implantation d’activités économiques.
Pour éviter que cette fracture numérique ne se renforce, l’action publique est devenue indispensable. Le département de Loire-Atlantique entend tout mettre en œuvre pour résorber la fracture numérique, avec un double objectif :
- - combler les inégalités d’accès au numérique
- - préparer la transition vers le très haut débit, étape suivante de l’aménagement numérique, dans l’ensemble du territoire.
En Loire-Atlantique, il y a deux ZIIP (zones d’intention d’investissement privé) : régions de Nantes et de St Nazaire. Mais les limites de ces zones intéressent peu les investisseurs privés. Quant au reste du département ! . C’est là que le Conseil Général interviendra.
Cuivre et fibre
Actuellement la longueur de la ligne en cuivre est le principal facteur d’affaiblissement du signal et donc du débit offert. Le mieux c’est la fibre optique : mais celle-ci est très longue à mettre en place et financièrement extrêmement coûteuse.
Un autre système existe : « la montée en débit ». C’est en quelque sorte : couper la poire en deux, c’est-Ã -dire remplacer une partie de la ligne de cuivre par de la fibre optique. Les personnes desservies par un sous-répartiteur de ce type pourront monter au moins jusqu’Ã 2 Mbs et parfois jusqu’Ã 8 Mbs. Dans la région de Châteaubriant cela concernera les zones suivantes :
- 1- Mouais
- 2- Jans et le nord de Nozay
- 3- Puceul et La Chevallerais
- 4- le sud de Saffré
- 5- un petit coin d’Abbaretz
- 6- Petit Auverné, La Chapelle Glain et une partie à l’est du Grand Auverné
- 7- Soudan, une partie nord d’Erbray et une mini-zone à Villepôt
- 8- Une petite zone à l’ouest de St Aubin des Châteaux.
Cependant, il restera environ 5000 lignes pour lesquelles le coût à la ligne de la montée en débit demeurera extrêmement onéreux en raison de leur isolement. Pour ces situations, le département de Loire-Atlantique propose et améliore son offre d’aide financière à la solution satellitaire. Depuis décembre 2011, sa subvention de 159 € à l’installation du kit satellite est ainsi étendue à tous les foyers inéligibles à 2Mb/s (contre 512Kb/s auparavant).
Le texte de la délibération :