Ecrit le 17 juillet 2012
(suite du Conseil Municipal Châteaubriant du 4 juillet 2012)
développement social urbain
Le Conseil Municipal a entendu le rapport de la municipalité sur « les actions de développement social urbain », rapport obligatoire parce que la commune a bénéficié, en 2011, d’une « dotation de solidarité urbaine » (DSU) de 254 210 €. Elle a donc intérêt à lister les actions engagées dans le cadre de l’action sociale, logement, développement du sport et, dit-elle « d’insertion des populations fragilisées ». On y retrouve, sous une autre forme, la même chose que ce qui figure dans le rapport d’activité du CCAS (centre communal d’action sociale). Donc rien de nouveau.
Analyse des besoins sociaux
Pour Nathalie Orrière, une partie de cette DSU aurait pu être utilisée pour faire une analyse des besoins sociaux. Selon l’article R.123-1 du Code de l’action sociale et des familles, les CCAS doivent procéder « annuellement à une analyse des besoins sociaux de (...) la population qui relève d’eux, notamment de ceux des familles, des jeunes, des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes en difficulté ». Cela peut se faire en intercommunalité. C’est d’ailleurs ce qu’a fait la Com’Com de Nozay !
Mais Châteaubriant se refuse à le faire et son maire déclare « Marie Jo Havard connaît bien les problèmes sociaux de la ville ». Il est hors de question de remettre en cause l’action de Mme Havard qui, c’est vrai, se donne beaucoup à sa tâche. Mais elle ne peut pas, à elle seule, collecter les données qualitatives et quantitatives (démographie, emploi, revenus, offre sociale existante), de la commune ! Malgré toute sa bonne volonté et celle du CCAS , elle ne peut pas structurer la politique sociale de la commune pour les années à venir et dégager des priorités d’action, dans un contexte marqué par le renforcement des contraintes budgétaires.
Par exemple, le CCAS peut distribuer des aides aux personnes en situation de précarité qui en font la demande, mais ignore les situations de pauvreté des personnes qui ne demandent rien mais qui, par exemple, renoncent aux soins.
Rapport 2011
Sans cette analyse globale, le rapport annuel du CCAS se limite à une liste de chiffres d’aide. Par exemple, 60 familles ont reçu un secours en 2011, pour un montant moyen de 217 € (en 2010 c’était 56 familles pour un montant moyen de 228 €).
La permanence Perm’Addict a permis de rencontrer 15 personnes en 2011 dont 7 usagers de drogues et 7 membres de leur entourage. La permanence ADAVI (aide aux victimes) a conseillé 28 victimes. A noter que, dans tous les cas, il y a des personnes qui prennent rendez-vous et ne viennent pas !
Le centre de soins infirmiers a suivi 1179 malades en 2011 (59 051 actes) contre 1077 en 2010 (56 434 actes)
L’aide ménagère à domicile a compté 11 556 heures en 2011 (contre 11 665 en 2010).
126 personnes en 2011 (128 en 2010) bénéficient de la télé-alarme.
Le service de soins infirmiers à domicile (personnes âgées et/ou handicapées) s’est occupé de 65 personnes en 2011 pour 16 654 heures (contre 15 692 heures en 2010).
Le foyer-restaurant des personnes âgées a servi 6279 repas en 2011 (5826 en 2010) et 2709 tickets de taxi ont été vendus en 2011.
décisions diverses
Rappelons que, hors Conseil Municipal, le maire prend tout seul un certain nombre de décisions.
La société Hallet est missionnée pour nettoyage des fonds de fossés, talus et accotements, et élagage des haies en bordure de voies communales, pour un montant de 19 748 € HT pour un an.
Pour la maintenance préventive et curative des vannes des Chécheux et de la Torche, il en coûtera 2397,40 € HT .
Y a-t-il des légionelles dans les eaux chaudes sanitaires de la ville ? Cette bactérie est fréquente dans les lacs, les rivières, les ruisseaux, les sources chaudes et divers autres gîtes aquatiques. Elle s’observe également dans le sol et dans le terreau de rempotage. Elle peut provoquer la légionellose, pneumopathie sévère, avec des complications : l’insuffisance respiratoire, l’insuffisance rénale aiguë et la défaillance multiviscérale. Un arrêté du ministre de la Santé impose des mesures de surveillance. Il en coûtera 3377 € HT pour un an.
Plus gai : l’orgue de St Nicolas sera vérifié deux fois par an pour 970 € HT .
Un marché de 65 000 € HT par an, est conclu avec la société Lacroix pour des matériels de signalisation routière verticale.
La fête de la musique, le 22 juin 2012 a coûté au moins 11 000 € car sept groupes ont été retenus par la ville de Châteaubriant pour un montant de 8780 € TTC : et pour 2300 € TTC financés par la Communauté de Communes du Castelbriantais. Le feu d’artifice du 14 juillet a coûté, lui, 11 480 € TTC.
Au terrain de tir à l’arc, des sanitaires et un local rangement seront construits pour 29 536 € HT .