Visite de la médiathèque
Inauguration de la médiathèque : des élus pas invités
Ecrit le 16 juin 2004 :
Problème à la médiathèque
Selon Patrick Mareschal, président du Conseil Général, venu en visite à Châteaubriant le 9 juin 2004, le projet de Maison du département , situé dans la future médiathèque de Châteaubriant, n’est pas satisfaisant. « Ce projet n’a été vu en session par le Conseil Général qu’en mars 2003. Les mille mètres carrés (1080 m2) sont trop grands et trop chers (3000 € du m2) s’il s’agit d’une simple vitrine. Ils sont trop petits pour une vraie Maison du département ».
Les services fiscaux ....
Selon Patrick Mareschal, les Services Fiscaux ont nettement déclaré que le montage financier retenu n’est pas intéressant et que « le prix explose toutes les normes au mètre carré ». Il est pour l’instant, prévu un contrat de gestion embarrassant pour tout le monde. « Ou bien on choisit d’y rester, ou bien il faudra en partir, mais en perdant toute la mise de fonds qui aura été faite ». Dans les trois semaines à venir, les services du département et de la Communauté de Communes vont se concerter pour trouver une solution qui ne lèse personne.
Ecrit le 30 juin 2004 :
La Tour de Mme Larose
Dans la rue de Couë ré, à Châteaubriant , existait naguère le magasin de vaisselle de « Madame Larose ».
A l’arrière de la maison existe cette jolie tour qui, jusqu’Ã maintenant, était restée cachée
par les murs du « Grand Bazar », magasin devenu, par la suite, Parunis puis Maganis
et enfin Monoprix.
La destruction de l’ancien Monoprix, pour construire la médiathèque, laisse provisoirement
entrevoir la tour. (photo du 24.06.2004)
Ecrit le 3 novembre 2004 :
médiathèque de Châteaubriant
Une autre façon de raconter l’histoire
A entendre le président de la Communauté de Communes du Castelbriantais, un accord amiable et spontané a été trouvé avec le Conseil Général concernant une partie du financement. Cela ne s’est pas tout-Ã -fait passé comme ça.
Lors de sa session de juin 2001, le Conseil Général de Loire-Atlantique avait décidé la création d’une Maison du département à Châteaubriant. Saisissant l’occasion, la Communauté de Communes du Castelbriantais a proposé des mètres-carrés sur le site « Maganis », dans la médiathèque à construire.
Ce dossier a été proposé au Conseil Général (du temps du président Trillard) à la fin de l’année 2002 et fortement contesté en raison de son coût. L’autorisation de programme de 3 millions d’euros, qui était initialement prévue pour Châteaubriant a alors été votée en faveur de l’ensemble des Maisons du département.
Le dossier est revenu à la séance du 10 mars 2003 : 1082 m2 pour 3 015 000 € soit 2 786 € TTC/m2. Vote à l’unanimité. Accord du Conseil Général pour un système de VEFA (vente en l’état futur d’achèvement).
Et puis, curieusement, les choses ont traîné du côté de la Communauté de Communes du Castelbriantais. La demande de permis de construire n’a été déposée que le 6 octobre 2003.
Par lettre du 4 février 2004 le Conseil Général a demandé d’abandonner la VEFA et d’adopter une autre forme juridique : « le transfert de gestion ». la question a été évoquée au Conseil Communautaire du 18 février 2004. On n’a pas compris grand chose, sauf ceci : le Conseil Général ne serait plus propriétaire des 1082 m2.
De son côté la Direction des Services fiscaux, consultée, a déclaré que le montant était trop important et qu’il ne fallait pas dépasser 1768 € TTC/m2. Un dépassement de 58 % c’est pas mal.
Arrive alors le changement de majorité. Le nouveau président du Conseil Général, Patrick Mareschal, en venant à Châteaubriant au mois de juin 2004, explique qu’il y a des problèmes. Des négociations sont alors menées avec la Communauté de Communes du Castelbriantais.
– d’un côté, Alain Hunault, crispé, sortant le grand jeu avec lettre recommandée, avocat, etc.
– de l’autre, Patrick Mareschal, placide comme à l’accoutumée, cherchant une issue favorable.
La Communauté de Communes a fini par accepter, pour le même montant d’acquisition, de revoir la répartition des surfaces.
Finalement, pour 3 015 000 €, le Conseil Général aura 1472 m2 utiles, soit un coût de 2048 € TTC/m2. Ce prix est encore supérieur de 16 % à l’évaluation des Domaines mais s’explique, paraît-il, par les particularités du bâtiment et la nécessité d’y prévoir trois ascenseurs. Quant au type de contrat, on revient à la VEFA. Tout est bien qui finit bien ....?
Visite de la médiathèque
Une médiathèque à Châteaubriant, c’est déjà un vieux projet de la municipalité de Martine Buron qui savait bien que la bibliothèque municipale, logée au château, était à l’étroit, non fonctionnelle, non accessible aux personnes handicapées. Mais opour réaliser ce projet, il manquait la première chose : des fonds, l’endettement d ela ville, laissé par le maire Xavier Hunault, était considérable. Les derniers empruntés, effectués ou renégociés en 1988, s’étalaient sur 15 ans. La fin de ces emprunts, en 2002, a redonné de l’air au nouveau maire Alain Hunault.
Avec l’essor de l’intercommunalité, le projet médiathèque est devenu celui de la Communauté de Communes du Castel-briantais, malgré les fortes réticences du maire de Rougé. Après deux ans d’études diverses, et le travail d’un programmiste, la Communauté de Communes a décidé d’acquérir le bâtiment « Monoprix » le 7 décembre 2000. Le changement de majorité a retardé les affaires de 8 mois et ce n’est que le 27 novembre 2001 que la nouvelle majorité a décidé de poursuivre le projet.
La demande de permis de construire a été déposée le 6 octobre 2003, les travaux ont commencé le 26 avril 2004. Ils ne sont pas tout à fait terminés mais le déménagement des livres a commencé le 9 mai 2006, après une longue période de préparation : remise en état de certains livres, et notamment des couvertures, équipement de « puces anti-vol » dans chaque ouvrage. (Le déménagement a été fait par les services techniques de la Communauté de Communes, avec l’aide de personnel de l’ACPM : l’usage de racks a permis d’éviter la mise en cartons.)
La façade extérieure du bâtiment est couleur ardoise, avec un peu de jaune. L’entrée se fait dans le passage qui relie la place St Nicolas avec la rue de Couë ré. Ce passage sera fermé de grilles lorsque la médiathèque sera fermée. L’intérieur du bâtiment est très clair, sol et murs presque blancs, avec des portes rouges, une salle jaune, des tapis de couleur, et d’immenses verrières qui donnent une vue privilégiée sur la ville et sur une petite cour caractéristique du Châteaubriant-Moyen-Age. Des tablettes, le long des vitres, accueilleront les lecteurs occasionnels. Des rideaux gris permettront de protéger les livres de la lumière.
L’accueil se fera au niveau de la place St Nicolas. C’est là qu’on trouve les romans pour adultes, les livres de science-fiction et des livres en gros caractères. Il y a une salle d’exposition et une salle de conférences-porojections (du côté de la rue de la Coquerie). Des petites tables, équipées de prises ordinateur, permettront aux visiteurs de venir prendre des notes sur leur ordinateur portable. C’est aussi à ce niveau que sera situé « l’espace-prêt » avec une borne de contrôle automatique.
Les visiteurs auront le choix, escalier ou ascenseur, pour rejoindre le sous-sol ou le premier étage. Au sous-sol se trouvent les périodiques et les revues, et tout le fonds ancien (antérieur à 1920) avec les documents venant de la bibliothèque populaire des origines, et du legs Bréant. Une partie de ce fonds a été restauré (livres nettoyés, débarrassés des parasites). Une pièce climatisée permet la conservation des livres non restaurés. Le sous-sol abrite aussi le « fonds scolaire » qui sera accessible aux instituteurs et aux 200 bénévoles qui gèrent les bibliothèques de la région.
Au premier étage se trouve l’espace documentaire pour enfants et adultes, ainsi que l’espace « fiction-jeunesse ». Des bacs bien conçus offrent des sièges aux enfants et la possibilité de lire à leur guise les albums présentés. La « chambre jaune » accueillera l’heure du conte. Des WC ont été conçus à la hauteur des bambins. Une petite salle, aux murs rouge sombre, sera réservée aux lecteurs les plus studieux, pour des livres de psychologie, philosophie et théâtre.
Enfin, et c’est nouveau, un espace « musique et cinéma » offrira 5000 CD et 600 DVD (Ã emprunter).
Dans toutes les salles, des postes d’ordinateurs permettront l’accès à internet, dans les mêmes conditions qu’au cybercentre. Celui-ci, quasiment intégré à la médiathèque, ouvrira sur la place St Nicolas.
En tout la médiathèque fera 1700 m2
dont 1370 m2 accessibles au public.
A terme, 70 000 ouvrages (au lieu de 25 000 actuellement) dont :
– « ¢ 10 600 livres »fiction adultes« - »¢ 17 000 documentaires enfants+adultes
– « ¢ 11 500 volumes »fiction jeunesse« - »¢ 8 000 documents du fonds ancien
La médiathèque sera tête d’un réseau qui comprend 19 biblio-thèques avec, à terme, la possibilité d’un service accru aux habi-tants : il sera possible par exemple à un habitant du Grand Auverné d’effectuer l’emprunt d’un livre sans avoir à se déplacer
Ecrit le 14 juin 2006 :
médiathèque : la mémoire courte
La (belle) médiathèque intercommunale a été inaugurée le 9 juin 2006 à Châteaubriant avec le préfet Bernard Boucault et le Sous-préfet Jean-Philippe Trioulaire. Le Conseil Régional avait délégué Françoise Gentil. Le Conseil Général avait délégué Françoise Verchère.
Une médiathèque, c’est un lieu de mémoire, par le disque, le film et les livres. Dans les 70 000 ouvrages, parmi la centaine de revues, il y a une petite voix qui dérange : celle de la Mée.
Qui contredit la « vérité » officielle et qui dit que :
– Le Conseil Régional n’avait pas été invité à cette inauguration
– Le Conseil Général n’avait pas été invité non plus
Mais ces deux organismes,
largement financeurs de la médiathèque,
se sont rappelés au bon souvenir
d’Alain Hunault
et ont fini par recevoir
leur carton d’invitation
– Les élus minoritaires de la ville de Châteaubriant n’ont pas été invités, non plus, par leur maire (Alain Hunault)
Des adjoints au maire, faisant partie de la municipalité Hunault, trouvent quand même que c’est un peu fort de café ! Le diront-ils ? Attention, messieurs, la liberté ne s’use que si on ne s’en sert pas.
Archives
Dans son discours le président de la Communauté de Communes n’a pas rappelé que la construction de la médiathèque a été décidée par son prédécesseur Martine Buron.
C’est en effet le 24 février 1998 que la Communauté de Communes (qui à l’époque avait 12 communes-membres) a pris la compétence « Equipements scolaires, culturels et sportifs ». Il y était clairement mentionné :
– Mise en réseau des bibliothèques municipales
– réalisation d’une médiathèque intercommunale
Le 18 mars 1999 Emile Marion (maire de Moisdon) a pris la tête de la cellule de réflexion sur le projet de médiathèque .Cette cellule technique était élargie aux autres Communautés de Communes (Nozay, Derval, Est-castelbriantais), au Conseil Général (bibliothèque départementale) et au Conseil Régional.
Le 22 octobre 1999 les grandes orientations ont été présentées au Conseil Communautaire, avec médiathèque centrale de 1800 m2 environ, trois têtes de réseau (Nozay, Derval, Moisdon) et 14 bibliothèques-relais.
Le lieu d’implantation de la médiathèque n’était pas encore décidé. Il était envisagé de se rapprocher du théâtre de Verre. Et puis, en juin 2000, s’est présentée l’opportunité « Monoprix » : le magasin ayant fermé en Centre-Ville, les élus de la CCC (Communauté de Communes du Castelbriantais) ont désigné un programmiste pour établir les coûts de la réhabilitation de ce bâtiment. Celui-ci a été visité par Jean-Claude Orrière, Michèle Poiré, Emile Marion et le notaire ... Alain Hunault ...qui était chargé de la vente. C’est Michel Courbet qui est allé chercher les clés à l’étude. Le notaire l’a fait attendre, comme on fait avec des personnages que l’on méprise.
Le 7 décembre 2000, les délégués de la CCC ont voté à l’unanimité l’acquisition de l’ancien Monoprix. Un programmiste, M. Guigé, a été chargé de préciser les choses (coût : 45 000 € environ)
Tout ceci figure dans les archives de la CCC (Communauté de Communes du Castelbriantais). M. le président Alain Hunault, avez-vous la mémoire courte ?
Discours
Les élections municipales de mars 2001 ont retardé le projet médiathèque de 8 mois. Ce n’est en effet que le 27 novembre 2001 que le projet a redémarré. Sous la présidence d’Alain Hunault, la SELA a été conventionnée pour suivre le projet et un autre programmiste a été désigné. Ces opérations ont généré un coût supplémentaire de 47 000 € environ. A l’époque il était question de faire, dans le bâtiment Monoprix, la Maison du département , les bureaux de la Communauté de Communes, et des espaces commerciaux.
Dans son discours, le président Hunault s’est félicité de son action pour la médiathèque dont il veut faire « une clef pour l’égalité des chances » .
Pour le Conseil Général, Françoise Verchère a rappelé que la Bibliothèque départementale de prêt sur « à vos côtés pour développer la lecture publique ». L’utilisation des 1000 m2 qui ont été financés par le Conseil Général, sera précisée d’ici trois mois.
Pour le Conseil Régional, Françoise Gentil s’est étonnée de la non-invitation de cette collectivité. « Avions-nous oublié de verser la subvention promise ? Je me suis empressée de vérifier. Mais ouf, c’est bien 1,4 millions d’euros, soit 30 % du total, que la Région a versé pour ce bel équipement ». Pour elle, qui est membre de la commission régionale chargée de la démocratie territoriale, la médiathèque « est un formidable outil de développement humain donc démocratique »
Le préfet a souligné que la CCC a été la première en Loire-Atlantique à se doter de la compétence « lecture publique » (ndlr : c’était du temps de martine Buron en 1998). Il a souhaité que soit accentué le travail vers les publics en difficultés (personnes âgées, handicapées ou en situation d’illettrisme) .
Ecrit le 13 septembre 2006 :
Millième carte
médiathèque
La médiathèque de Châteaubriant plaît, c’est incontestable et c’est normal, compte-tenu de la qualité de l’équipement.. Ouverte le 13 juin 2006, elle compte 671 abonnés à la carte « Pass » et 1000 abonnés à la carte « Passe + ». Cette dernière permet d’emprunter simultanément :
– 4 livres
– 1 revue
– 2 CD musicaux
– 1 DVD ou
un CD-Rom
La 1000e carte a été remise à une petite fille, Juliette Gaudemer, qui a reçu un livre en cadeau.
Au 31 août 2006, le nombre d’emprunteurs est déjà supérieur de 25 % au nombre total de l’année 2005. C’est donc un beau succès.
Après l’exposition « Malika et Jean-Claude Pondevie » la salle d’exposition proposera « Clichés de Hongrie » - puis « Eau de Guinée ». En octobre : Amabhuku, illustrations d’Afrique dans le cadre de « Lire en fête ».
Ecrit le 20 janvier 2016
L’heure du conte
L’heure du conte est un atelier qui a lieu tous les mardis soirs à la médiathèque de Châteaubriant à partir de 17 heures 30 pour 8 à 10 enfants âgés de 3 à 6 ans. L’objectif : lire des histoires aux enfants pendant que les parents ont un temps dans la médiathèque, mais aussi faire découvrir un maximum d’albums de jeunesse aux enfants. Les livres sont sélectionnés par thèmes. Par exemple en ce moment c’est la saison de la galette des rois, les enfants ont pu écouter l’histoire « Roule galette » de Natacha Caputo et Pierre Belvés qui est l’un des albums connus du Père Castor. Les livres sont variés mais ils abordent toujours d’autres thèmes, la semaine dernière c’était la nourriture et le partage. Voici les titres lus la dernière fois : Les Deux Oursons de Jean Louis Craver et illustré par Martine Bouré ; L’ogre, le loup, la petite fille et le gâteau de Philippe Corentin ; La boulette de géraldine Collet et illustré par Arnaud Boutin.
Les inscriptions à cet atelier se font à la médiathèque pour les parents et enfants intéressés (02 40 81 03 33).
Signé : laïs, jeune stagiaire, Collège Robert Schuman