Ecrit le 20 mars 2013
Une manifestation a rassemblé quelque 300 personnes, le 12 mars, en soutien à Castel-Viandes. Le personnel a été reçu à la Sous-préfecture, puis, le lendemain, à la réunion des maires de la Com’Com’ (réunion à laquelle La Mée n’avait pas été conviée).
Ce fut un moment d’émotion, les salarié-e-s étant dans une grande inquiétude pour leur emploi. Une suppression de 330 emplois pour Châteaubriant, cela ferait mal. On comprend donc que tout le monde (élus de gauche et municipalité de droite) soutienne les salariés. Pour autant, il ne faut pas dire n’importe quoi !
« Il n’y a jamais eu d’affaires aux prud’hommes dans cette entreprise » dit le maire. C’est vrai, car tout s’achète, même le silence. Le maire aurait pu dire qu’il n’y a jamais eu de syndicat non plus. Une section CGT s’était montée. Elle fut vite démontée.
« Il y a 12 vétérinaires présents tous les jours » dit le maire. Non. C’est un vétérinaire et une douzaine de contrôleurs répartis en deux équipes.
« L’entreprise est victime d’un emballe-ment médiatique ». C’est vrai : la presse ne devrait parler d’une intervention policière que lorsqu’il s’agit d’un malfrat de petite envergure. Pour les gros bonnets, ce devrait être plus policé.
N’ayant aucun document sur ce dossier, La Mée ne peut évidemment pas se prononcer.
Le député Yves Daniel : Concernant l’entreprise Castel Viandes, j’attends avec impatience les conclusions du Procureur de la République pour sortir de cette situation de tension.
Ecrit le 25 avril 2013