Ecrit le 29 octobre 2003 - Précédente
Du bois, du verre, du blanc, du vert
Réunion de la Communauté de Communes du Castelbriantais le lundi 13 octobre 2003. En ouverture : les plans d’aménagement du site des Vauzelles. On en a déjà parlé plusieurs fois, mais cette fois on a vu des dessins avec la distribution des pièces à l’intérieur des bâtiments. Vive l’informatique : le logo de la Communauté de Communes pivote sur lui-même, les mots arrivent les uns après les autres, cela ne donne pas un plan plus précis, mais ça bouge, c’est beau, ça passe le temps, ça fait sérieux.
La construction sera en structures métalliques, les façades en acier laqué, en bois, en verre, du blanc, du vert, des parois en « double peau ». Poésie. La toiture courbe du bâtiment d’accueil accentuera la convivialité du site (sic !). Il y aura des extensions possibles, 109 places de stationnement (+ 43 si nécessaire). Une étude paysagère sera faite. coût de l’ensemble 3 133 293 € HT y compris le coût de la dépollution du site. Tout devrait être terminé dans un an.
Cadeau à KUHN : Mais cela ne peut pas se faire de suite : il faut d’abord nettoyer le site, pollué aux hydrocarbures. coût 102 834 euros HT . Normalement c’est de la responsabilité du propriétaire précédent, la société Kuhn-Huard. Mais la Communauté de Communes accepte d’en payer la moitié, soit 51 417 € HT .
Gens du Voyage : « Nous on n’en voulait pas, mais c’est une obligation légale » a dit le président Alain Hunault, bien obligé de respecter la loi. Un terrain a donc été retenu, du côté de la zone industrielle du Val Fleury, à proximité du foirail et du chenil. Il pourra accueillir 16 caravanes sur 8 emplacements, avec 4 blocs sanitaires, pour un coût total de 661 000 € . Les élus qui, habituellement, la bouclent, se sont manifestés un peu en trouvant que c’était trop cher. Il n’a pas été question, en réunion publique, d’un quelconque accompagnement social. Le ramassage scolaire pourra-t-il, au moins, y être prévu ? Le Castel-Bus ira-t-il jusque là ? On ne s’en soucie guère.
Oh, Maria-Suzanna où es-tu ?
Maria Suzanna
(chanson)
Elle a débarqué dans la classe, un vrai courant d’air,
Drôle de dégaine et drôle de race un matin d’hiver,
Au beau milieu de la dictée, sur le ciel et la voix lactée,
Elle s’est assise tout près de moi, derrière le p’tit bureau de bois, _ La maîtresse a dit : elle s’appelle Maria-Suzanna,
Elle sera là jusqu’à Noë l puis elle s’en ira .
Alors ça pouvait arriver au beau milieu de la dictée,
_Une môme fagotée comme l’orage, fille du vent et du voyage...
Refrain :
Oh, Maria-Suzanna où es-tu,
dans quelle nuit t’es-tu perdue,
Reste-t-il pour croquer ta vie manouche,
Quelques dents dans ta bouche ?
Ah, de Varsovie à Saragosse,
roulottes-tu toujours ta bosse ?
Si belle encore mais comme tes semblables,
Toujours indésirable...
J’ai attendu à la sortie pour accompagner cette môme
Qui m’avait pas souri, même pas parlé,
Elle a mis sa main dans la mienne, j’ai suivi la p’tite bohémienne,
Le long d’un boulevard tout gris aux pauvres arbres rabougris,
Trois caravanes sous la neige autour d’un grand feu,
Comme un immobile manège et des hommes entre eux,
Qui parlent une langue inconnue, étonnés que je sois venue,
Dans la gadoue chercher du miel, au pays des romanichels,
(Refrain)
Ses petits frères l’attendaient devant la roulotte,
Et tous ensemble ils sont entrés en fermant la porte
Elle a fait adieu de la main, et j’ai rebroussé mon chemin,
Jusqu’Ã ma maison de ciment où d’vait s’inquiéter ma maman,
En m’retournant j’ai vu encore derrière le tableau ses yeux noirs
Qui riaient si fort, qui tenaient si chaud
A l’école on n’a pas revu l’enfant née en terre inconnue,
L’orage n’a plus éclaté au beau milieu de la dictée
Refrain :
Oh, Maria-Suzanna où es-tu, est-ce de t’avoir aperçue
A belles dents croquer ta vie Manouche,
Que j’ai eu dans la bouche,
Ah, ce désir si fort de partir et chanter pour ne pas trahir
L’enfant qui va sa vie, coûte que coûte,
Sur l’infini des routes ....
(Chanté par Dany Coutant La Sablière, 19 octobre 2003)
déchets ménagers : la taxe
Pour faire payer aux usagers l’enlèvement de leurs ordures ménagères, il existe deux systèmes : la taxe ou la redevance.
La taxe (TEOM) est calculée sur la valeur locative des propriétés foncières. Elle ne dépend pas de la quantité de déchets produits. Les personnes seules sont donc désavantagées. Mais la perception par les services fiscaux, en même temps que l’impôt foncier, facilite la gestion financière.
La redevance est établie, pour chaque usager, sur la quantité de déchets produits. Ce qui oblige à mettre en place un système de pesée des containers. C’est plus juste, mais beaucoup plus compliqué.
Sur les 19 communes de la CCC , 12 appliquent actuellement la taxe (soit 86,52 % de la population). Les 7 autres communes devront s’y mettre. Leurs habitants ne savent pas quelles en seront les conséquences sur leur feuille d’impôts locaux.
Une redevance spéciale est instituée. Elle devrait concerner des établissements publics comme les lycées, collèges, centre hospitalier, etc., qui, jusqu’Ã maintenant, ne payaient rien pour l’enlèvement de leurs déchets.
Table ronde
Le président Alain Hunault a voulu parler de la « Table ronde sur l’emploi » qui s’est tenue à la Sous-préfecture le vendredi 10 octobre. Mais comme le Sous-préfet n’était pas là , il n’a rien trouvé à dire, sauf à se tromper sur les mots en parlant de « Comité de pilotage ». L’emploi à Châteaubriant n’est sans doute pas important.
Lu dans l’Eclaireur du 24 octobre 2003 :
Le Parti Socialiste de Châteaubriant, en revenant sur la situation locale (Atlas, Alca, Novembal, Focast) déclare dans un communiqué : " Il faut bien se rendre à l’évidence, la situation de l’emploi se dégrade sérieusement pour Châteaubriant et son pays. Le chômage est déjà important et de nouveaux plans de licenciements sont annoncés. Ces mesures vont durement toucher les salariés et leurs familles et auront des répercussions néfastes sur toute la vie économique du castelbriantais.
Que fait le maire de châteaubriant par ailleurs président de la communauté de communes en charge de la compétence économique ? Il se complaît dans l’auto-satisfaction et se limite à se féliciter des entreprises qui vont bien. Face à une situation de l’emploi très préoccupante, il se contente de tenir des discours vagues et vides de propositions concrètes qui témoignent d’une incapacité à réaqir.
Le comportement du maire de châteaubriant, représentant de la droite locale, est conforme à la politique menée par la droite nationale, dure, méprisante et injuste pour les salariés et responsable de la dégradation de l’emploi à Châteaubriant, comme partout ailleurs dans le Pays.
Les salariés licenciés, ceux qui craignent de l’être demain, les chômeurs ne peuvent se satisfaire de cette attitude désinvolte et irresponsable.
La section du parti socialiste de châteaubriant rejette cette politique qui profite à ceux qui ont déjà beaucoup et pénalise encore et toujours les plus défavorisés.
Elle demande aux élus responsables de saisir énergiquement l’ensemble des Pouvoirs publics afin de les alerter sur la très mauvaise situation de l’emploi dans le Pays de Châteaubriant, afin d’exiger que toutes les mesures soient prises pour mettre en œuvre
1). La solidarité pour l’emploi
2). La solidarité envers les salariés.
3) Le partage du travail
4). Toutes initiatives qui puissent favoriser le développement économique, le désenclavement routier. "
Ecrit le 3 décembre 2003
Les statistiques cache-chômeurs
La Communauté de Communes du Castelbriantais s’est réunie le 25 novembre 2003 avec une seule délibération : la validation de l’avant-projet définitif de la médiathèque intercommunale. Les travaux commenceront en février 2004 pour une durée de 19 mois et se termineront au cours de l’été 2005.
Aux dernières nouvelles, la médiathèque coûterait 5 121 672 € HT (avec quote part foncière et hors maison du département ). Et devrait être subventionnée à 80 %
La subvention de la DRAC (direction générale des affaires culturelles) est attendue à hauteur de 938 826 €. (soit moins que ce qui était prévu en juillet 2002, à savoir 1 439 742 €). La subvention de l’Etat par le biais de la DDR (dotation de développement rural) est moindre aussi : 351 800 € (au lieu de 533 572 €). Le Conseil Régional en revanche se montre très généreux en augmentant de 50 % la subvention prévue : 1 432 350 € (au lieu de 959 828 €). Au bout du compte, la participation communautaire serait de 20 % soit 1 024 335 euros à financer par emprunt.
La situation de l’emploi
Le président de la Communauté de Communes a ensuite abordé la question de l’emploi dans la région castelbriantaise, en donnant la parole au Sous-préfet qui a déclaré donner « le point de vue de l’Etat ».
Pour lui, la situation n’était pas alarmante jusqu’Ã ces derniers temps puisque le taux de chômage dans la région de Châteaubriant est de 7,8 % alors qu’il est de 8,8 % dans l’ensemble du département et de 7,9 % dans la Région Pays de Loire. En comparaison : 8,6 % dans la région nantaise et 9,9 % dans la région de St Nazaire (chiffres juin 2003, a-t-il dit).
Cette présentation des chiffres est aussi celle qu’adopte Alain Hunault, parce que ça l’arrange.
Mais voici d’autres chiffres (source : tableaux économiques des Pays de Loire éditions 2000-2001)
Taux de chômage :
zone d’emploi | 1997 | 1999 | 2003 |
Châteaubriant | 12,7 | 12,1 | 7,8 |
Nantes | 14,1 | 13,0 | 8,6 |
St Nazaire | 17,3 | 13,5 | 9,9 |
Loire-Atlantique | 14,6 | 13,1 | 8,8 |
Région | 12,6 | 11,0 | 7,9 |
On constate alors que Châteaubriant a toujours eu un taux de chômage inférieur à ceux de Nantes et St Nazaire. C’est vrai aussi pour d’autres zones rurales comme la Mayenne.
Cela ne signifie pas que Châteaubriant soit mieux lotie que Nantes et St Nazaire ! Cela signifie seulement qu’une partie des populations rurales ne s’inscrit pas au chômage et qu’une partie des ouvriers s’en vont chercher, en ville, le travail qu’ils ne trouvent pas ici.
A la limite, le jour où tous les salariés de Châteaubriant seront partis en retraite, ou auront trouvé du travail à Nantes et St Nazaire, le taux de chômage sera de 0 %.
Le président de la Communauté de Communes et le Sous-préfet feraient bien de s’enquérir de l’évolution de la population active castelbriantaise. La population de la ville continue sans doute à s’accroître du fait de l’arrivée de personnes âgées venues bénéficier des services collectifs. Mais les personnes âgées ne se reproduisent pas et ne font donc pas de chômeurs. Au rythme de vieillissement de la population on va arriver à une fracture du bassin ... d’emploi .
L’actualité
Le Sous-préfet a ensuite fait le point sur le nombre de salariés dans la région de Châteaubriant :
– 1989 : 18 046 salariés
– 1993 : 16 871 salariés
– 2001 : 23 797 salariés
Cela montre que la situation de l’emploi s’est dégradée d’abord, puis que la pente a été remontée. La progression de 1993 à 2001 est de 41 %.
« Cette augmentation est due au tertiaire » a dit le Sous-préfet « Dans le même temps l’agriculture a perdu des emplois et l’industrie a stagné »
A propos de la situation présente, le Sous-préfet a évoqué les 116 licenciements chez UNIt à Derval, les 24 licenciements chez Atlas à Issé, la menace de 25 licenciements chez Novembal et les incertitudes (procédure judiciaire) concernant 66 salariés chez Atlas et 185 salariés chez Focast.
Pour le Sous-préfet, deux repreneurs sont en piste pour Atlas, l’un d’entre eux a pris contact avec le Codela (comité d’expansion de Loire-Atlantique) et avec la mairie d’Issé. Marcelle Durand, maire d’Issé, a confirmé mais ajouté que ce repreneur a demandé un audit sur ... la pollution.
Selon le Sous-préfet, les interventions de l’Etat et des collectivités locales peuvent se faire dans trois directions :
1). Une aide à la recherche d’emploi avec mise en place d’une cellule de reclassement commune si plusieurs entreprises sont concernées. (ndlr : c’est ce que demandaient les élus d’opposition dans leur lettre du 10 novembre 2003)
2). Une aide à la formation des salariés non-licenciés, pour qu’ils puissent s’orienter vers des secteurs plus porteurs
3). Une action de mise en valeur du territoire, aussi bien au niveau des équipements (routes, culture, etc) qu’au niveau de la promotion (actions de communication). « Il faut aller chercher les entreprises à l’extérieur, et disposer d’un service économique plus offensif, à partir des activités existantes sur le territoire. Il ne faut pas baisser les bras devant les difficultés que nous rencontrons pour l’instant ».
Consultant
Le président Alain Hunault a donné ensuite la parole à M. Bernard Baudot, « consultant économique pour la Communauté de Communes ». Celui-ci a insisté sur la loi du marché mondial, sur le fait que les entreprises locales sont souvent sous-traitantes des grandes multinationales et concurrencées par les Pays de l’Est et la Chine. « Ici, nous n’avons pas assez investi, innové, ou nous n’avons pas pu le faire ».
Bernard Baudot a signalé que, dans notre région, « le bâtiment ne sait plus où donner de la tête », la création d’entreprises est forte (il s’agit de TPE, très petites entreprises), mais qu’il y a, pour les plus importantes, « un problème de management » (= instances dirigeantes) : « Celui-ci n’est plus local donc ne sent pas impliqué dans le développement local ».
Il a conclu en disant que chercher des entreprises est une tâche difficile et qu’il faut développer les ressources locales et en particulier les routes (Nationale 171) et les communications modernes (réseau haut débit). « Il faut mettre en avant notre ruralité moderne » a-t-il dit, signalant l’atout de la région de Châteaubriant, de par sa situation à égale distance de Nantes, Rennes, Angers. (ndlr : un atout, si souvent annoncé mais jamais concrétisé, finit par être un handicap !)
Marcelle Durand, maire d’Issé, a évoqué la situation de l’entreprise de Nort sur Erdre qui touche jusqu’Ã 8 salariés dans sa commune. Elle s’est interrogée sur la solidité des engagements pris par la société Focast. « On peut énumérer plein de raisons d’espérer, a-t-elle dit, mais dans la situation actuelle les gens n’ont pas le cœur à rire, l’inquiétude est générale »
Michel Neveu, maire de Soulvache : « On a joué la solidarité de la Communauté de Communes. Les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes. Il nous faut être vigilants par rapport aux chasseurs de primes ». Dominique Geffray (Fercé) a demandé si l’Etat pouvait éviter les licenciements secs en utilisant les formules de FNE (fonds national de l’emploi) et PRP (pré-retraite progressive). réponse évasive.
« Ne soyons pas pessimistes » a répondu Georges Garnier, citant Thermicentre (17 salariés), Arma-Loire (13 salariés), Biche de Béré (qui vient de louer un entrepôt sur la zone industrielle nord), Franz Bonhomme (un emploi), « et les hypermarchés qui créent beaucoup d’emplois »
Pas une réussite
Jean Poulain, maire d’Erbray, a mis le doigt sur le handicap de la région de Châteaubriant en matière de voies de communication. « La Nationale 171, Laval-St Nazaire par Châteaubriant, est loin d’être une réussite et, lorsqu’on regarde le schéma des routes élaboré par le Conseil général, on se rend compte que le pays de Châteaubriant n’a pas de voie express alors qu’il y en a partout dans le reste du département ». (ndlr : le député Michel Hunaut, avait trouvé un os à ronger, à partir de 1989, au sujet de la N 171 et il s’en servait d’arme contre l’équipe de Martine Buron. Mais celle-ci ayant été battue aux élections, la N 171 n’a semble-t-il plus le même caractère d’urgence.). « Quant au Haut-débit, le Conseil Général a dit qu’il ne fallait pas rêver pour le Pays de Châteaubriant » a poursuivi Jean Poulain.
Alain Hunault a promis que la Rocade Sud (pour le contournement de Châteaubriant) allait se faire et desservir la zone industrielle du Bignon. Il a évoqué nos atouts : « On a tout mis dans un pot commun. On a lancé la Taxe professionnelle unique » (ndlr : tu parles, elle ne sera réalisée que dans 10 ans maintenant). « Et puis il y aura l’aéroport de Notre Dame des Landes » (voui : dans 10 ans, c’est promis, on rasera gratis !).
Peu d’études ? ?
Jean-Pierre Adam, maire de Villepôt a estimé qu’il était nécessaire de promouvoir notre pays par rapport à l’agglomération nantaise. (ndlr : un programme de communication, sur le thème « Au cœur de l’Ouest » avait été initié, la Communauté de Communes élue en 2001 a tout cassé !).
M. Adam a déclaré aussi, à propos de l’orientation des jeunes , « qu’il fallait les faire entrer le plus vite possible dans le monde du travail ». On peut s’interroger sur le sens de cette réflexion : les études réservées pour les jeunes des grandes villes ? C’est contradictoire avec la volonté de développer la formation des salariés de notre secteur.
Jacques Lemaître, maire de Rougé : « On peut espérer des entreprises nouvelles. Il faut se faire connaître, nous avons un consultant parmi nous » (ndlr : il parlait de Bernard Baudot, embauché théoriquement 20 jours PAR AN)
Pour terminer, M. Flatet a demandé ce que nous avions à proposer à un industriel qui chercherait à s’implanter dans la région. réponse : « Nous avons la taxe professionnelle unique et pas d’impôt de la CCC sur les ménages, nous avons un pôle de santé, des écoles, des services et nous ne sommes pas loin des grandes villes ».
Bref , le discours traditionnel. Peut-il d’ailleurs en être autrement alors que, aux niveaux national, européen et mondial, le pouvoir politique est soumis à la volonté des entreprises ?. Les quelques syndicalistes présents dans la salle le savent bien. Il ne reste que la lutte. Mais y a-t-il encore l’énergie ... du désespoir ? Pas sûr. Depuis 30 ans on ne nous parle que de restructurations, indispensables maintenant pour que tout aille mieux plus tard. Mais l’horizon du « plus tard » recule sans cesse tandis que se multiplient licenciements et régressions du Droit Social
Ecrit le 3décembre 2003
Marius, Olive, et les chiffres
A propos de la présentation des chiffres du chômage, voici une petite histoire. Un jour, Marius et Olive ont participé à une course cycliste.
On interroge Marius : « Quelle place as-tu fait ? » - « Je suis arrivé deuxième ».
Et Olive ? « Le pauvre, peuchère, il était avant-dernier ! »
« Combien étiez-vous à courir ? » - « Deux ».
Ceci se rapproche assez de la présentation du pourcentage de chômeurs faite par le Maire et le Sous-préfet.