Écrit le 9 juillet 2003
Le Conseil Municipal de Châteaubriant le 2 juillet 2003, a voté une subvention exceptionnelle de 1500 € pour venir en aide à la ville de Tigzirt, victime du tremblement de terre du 21 mai 2003. La délibération dit que « la ville [de Châteaubriant] entretient des liens de coopération » avec Tigzirt. Cela ne semble pas encore être le cas pour la ville, mais cette délibération laisse augurer une évolution positive dans ce sens.
Surprise : un architecte d’ici
Gendarmerie : la municipalité a confié à l’OPAC (office public HLM), la mission de réaliser une nouvelle caserne de gendarmerie. A l’issue d’un concours d’architectes, et grâce au système de l’anonymat, c’est le cabinet Xavier MENARD qui a été retenu. Pascal BIORET s’est félicité de ce que, enfin, un architecte castelbriantais ait été choisi, ce qui n’était plus le cas depuis l’avènement de la nouvelle municipalité.
On tournera
Carrefours : la municipalité va construire de nouveaux giratoires. L’un d’eux est prévu à l’intersection de la rue du Boispéan et de la rue de Paluel, pour 215 000 € HT .
Pascal BIORET, au nom de la minorité, a noté que la municipalité semble avoir changé de politique : « On prend la décision tout de suite, sans savoir quelles vont être les subventions ? » a-t-il dit, faisant remarquer en outre que ce rond-point correspond à l’entrée de la fonderie Focast et s’étonnant de ce que la direction de FOCAST n’ait pas été consultée sur le projet d’aménagement. « Nous l’avons informée » a répondu le Maire. Informer n’est pas consulter.
Un autre carrefour giratoire est prévu pour remplacer les feux situés à côté du passage à niveau de la Rue des 27 Otages. « Aucun coût n’est indiqué » a remarqué Pascal BIORET. Le maire a répondu que cela ne coûterait rien aux castelbriantais car les travaux seront pris en charge par le Conseil Général (qui est propriétaire des feux). Mais c’est pas comme ça qu’on fait en bonne orthodoxie financière : on indique les dépenses, et puis les subventions, on ne laisse pas le flou.
On peut remarquer que ces deux carrefours giratoires, sûrement utiles, ne figuraient pas au budget primitif voté le 20 mars 2003. Il semble donc bien qu’en matière d’investissement, comme ailleurs, la municipalité agit au coup par coup.
Place Ernest Bréant : + 39,2 %
Place Ernest Bréant : enfin le Conseil Municipal a pu voir le plan des travaux. Il devrait y avoir « une fonction de représentation au Sud sous la forme d’un parvis, et une fonction d’animation au Nord sous la forme d’une place haute ». Le coût global est estimé à 1 392 000 € . En reprenant le budget primitif de la ville, voté le 20 mars 2003, il était indiqué une somme de 1 000 000 € pour la place Ernest Bréant. Ce qui est proposé ce 2 juillet est en augmentation de 39,2 %. Cela fait un peu beaucoup ... Qu’est-ce qui explique donc cette différence ? Heureusement, il devrait y avoir des subventions ce qui pourrait laisser une charge nette de 660 000 € à la ville soit
4 325 000,00 F.
On peut remarquer que la place au Nord sera totalement interdite au stationnement (celui-ci se fera latéralement) ce qui va diminuer le nombre de places existantes. Quelques places pourront cependant être trouvées dans la rue Guy Môquet qui sera mise en sens unique, (et dans le parking aménagé dans les anciens établissements Besnier). Pascal BIORET a demandé que des aménagements soient faits, dans ce dernier parking, pour que les automobilistes n’aient pas la tentation de l’emprunter pour éviter le carrefour à feux.
A noter que le sens de circulation, initialement prévu par la commission de circulation, a été modifié. Il n’était pas raisonnable, en effet, d’interdire la circulation des automobilistes descendant de La Borderie, dans la partie de rue comprise entre les feux et la place Ernest Bréant. Le plan de circulation prévoit un sens unique Sud-Nord dans les rues de Belêtre et de la Vernisserie. (voir plan page suivante)
Le mystère de la place Ernest Bréant
L’abri-bus voyage
La question a été posée de la présence d’un abri-bus. Il a été répondu qu’il n’y aurait plus d’arrêt des bus sur la place Ernest Bréant : il sera reporté place Charles de Gaulle (ou place de Radevormwald si c’est compatible avec les cars scolaires). A noter que cet abri-bus est ... voyageur. En effet, il a été posé (sans être terminé), il y a quelques semaines. Il a servi 15 jours, puis a été obstrué par les matériaux de démolition de l’immeuble destiné au bowling. Avec l’arrivée des matériaux de construction, l’abri-bus a été complètement démonté et maintenant on apprend qu’il sera mis sur une autre place de la ville ....
Issue de secours
Place de la Motte : il est question d’un aménagement. Un jury de concours a été désigné.
Bowling : comme prévu, la municipalité a acheté l’immeuble « Geslin » (18 rue du 11 novembre)(260 000 €) qui est nécessaire pour donner une issue de secours au futur bowling ... mais a refusé d’admettre que c’est la nécessité de cette issue de secours qui motive l’achat. « Non, non, a-t-elle dit, il s’agit seulement d’un achat d’opportunité ». Etrange opportunité qui a nécessité de multiples visites du directeur des services techniques à M.Geslin qui, lui, ne partira pas avant 4 ans ! Les questions de la minorité à ce sujet ont indisposé le rapporteur, Georges GARNIER, qui a déclaré alors : « Vous avez le ministère de la parole, nous avons celui de l’action ». En soi, il n’a pas tort : celui qui est au pouvoir a le droit d’agir. Celui qui est dans l’opposition est chargé de poser les questions qui dérangent. C’est comme ça, dans une bonne démocratie. « La démocratie s’obstine, angélique créature, à penser qu’il lui faut deux ailes pour voler »
Au sujet de ce terrain Geslin, on a appris que la municipalité cherche à lui donner un débouché vers la place Ernest Bréant. Avis aux propriétaires riverains qui auraient une « opportunité » à proposer.
Ordures
Bennes : la municipalité veut récupérer de l’espace aux ateliers municipaux. Elle a donc décidé de vendre à la Communauté de Communes un bâtiment, situé à proximité du nouveau foirail, pour y mettre les bennes de collecte des ordures ménagères et les bureaux du Syndicat de collecte
Celtissimo
Le week-end Celtissimo des 2-3 mai 2003 a coûté 18 936 € soit 124 000,00 F. C’est assez cher mais les prévisions municipales du 20 mars 2003 étaient de 40 000 euros. Qu’est-ce qui explique la différence ?
Le spectacle « Arts de la rue » du 7 juin 2003 a coûté 9500 € soit 62 000,00 F. C’est cher pour la prestation proposée.
Pour la fête de la musique, la municipalité a financé 578 € (elle avait prévu 3000 € à son budget primitif). Mais elle a fait prendre en charge 7212,97 € par la Communauté de Communes . Qu’est-ce qui explique ces différences entre ce qui était prévu et ce qui a été réalisé ?
Ce n’est pas la première fois que l’on remarque d’importantes distorsions entre les prévisions et les réalisations. Mais comme il s’écoule au moins trois mois entre les Conseils Municipaux, on oublie ... C’est bien commode.