Une révérence pour la vieille Dame de Béré
déférence, préférence, révérence, référence : pour son 957e anniversaire, la vieille Dame de Béré entre au référentiel « Foires de France ». Le président célestin Deroche a exprimé toute sa satisfaction et remercié plus particulièrement Jacques Bouet, commissaire général de la Foire depuis 20 ans, qui assure la coordination de toute l’équipe de bénévoles qui « fait » la Foire chaque année.
Le référentiel « Foires de France » est la reconnaissance de la qualité. Il n’y a en effet que 29 foires en France à être ainsi reconnues, dont les foires de Angers, Lyon, Marseille, Nantes, Paris, vil1es autrement plus impor-tantes que Château-briant.
Cinquante critères
La mention « Foires de France » s’obtient après examen de cinquante critères classés en 7 grands chapitres : l’offre commerciale (qualité, diversité), l’ambiance, l’agencement, l’accueil des visiteurs, l’accueil des expo-sants, la communication, la réglementation (charte de qualité exposants, contrôle des chiffres-clés). La foire can-didate doit présenter, pour chacun des cinquante engage-ments du référentiel, la justification correspondante. « Cela fait des années que nous préparons cette candidature » dit Jacques Bouet.
Ce référentiel illustre le souhait de la foire de se positionner comme un outil efficace au service du dévelop-pement économique régional et de l’animation des bassins d’emplois. C’est une reconnaissance du profession-nalisme de son équipe. C’est la garantie d’une foire organisée dans les règles de l’art, à la fois pour les exposants et les visiteurs.
Ceux-ci savent qu’ils pourront découvrir de nouvelles idées, dans une ambiance conviviale, et prendre des conseils auprès d’exposants attentifs, avant un achat potentiel.
Ecrit le 21 juin 2006
Faites la Foire, Mesdames !
Le président de la Foire de Béré, M. célestin Deroche, est un éternel optimiste, il le reconnaît. Mais sans doute a-t-il raison : la Foire se porte bien. Son chiffre d’affaires a été de 470 000 euros en 2005, en progression de 2,93 % par rapport à 2004. Et surtout les visiteurs sont satisfaits.
L’exporama, sur le Compagnonnage, a été très apprécié. Pour les concours d’animayx, la Foirede Béré est de première ampleur en Loire-Atlantique. Les commerçants de marché attirent toujours une foule considérable, le sport équestre est roi de la Foire
La Fête foraine est la plus belle de tout l’Ouest, au point de voir arriver des manèges forains ... qui ne se sont pas inscrits au préalable et qu’il est bien difficile de caser au dernier moment.
Les restaurants associatifs ont servi 15 000 à 18 000 repas. Le temps n’est plus des pique-niques sur l’herbe longeant les allées de la Foire.
Enfin la Foire de Béré a obtenu le référentiel tant espéré qui la place parmi les 29 plus grandes foires de France.
En 2005, il y a eu 324 exposants à la foire commerciale proprement dite. Le précédent record était de 303. Et 96 % d’entre eux annoncent leur intention de revenir.
Le nombre des visiteurs atteint 43 110, au dessus de la moyenne des 5 dernières années.
Le visiteur moyen est une femme, de 25 à 45 ans, employée, habitant dans un rayon de 30 km, et qui aime le bricolage, le sport, la lecture et la musique.... Ce qui n’est pas sans surprendre quelques m
« On est loin du cliché qui voudrait que la foire soit vieillissante et très rurale » a dit le commissaire gé-néral Jacques Bouet.
Pour 2006, la Foire accueillera la Hongrie, la Guinée, les villes jumelées d’Athlone et Radevormwald et peut-être une ville algérienne (c’était déjà prévu pour 2005 mais cela n’a pu avoir lieu).
Retenez déjà : 8-9-10-11 septembre 2006.
Une foire ... internationale
« Chaque année le renouvellement de l’exporama est un véritable challenge » dit célestin Deroche, président de la Foire de Béré. « C’est ce qui fait que cette foire, toujours la même est en même temps toujours différente ».
En septembre prochain la Foire de Bété sera vraiment internationale, accueillant, sur 1200 m2 des stands de Hongrie, Allemagne, Irlande, Guinée et sans doute Algérie. Peut-être peut-on espérer une inauguration par un Ambassadeur ou un Consul de Hongrie.
La Hongrie , est entrée dans l’Union Européenne le 1er mai 2004. Le pays est très preneur de partenariat. Un temps, le président Deroche a souhaité jumeler la Foire de Béré avec une foire de Hongrie, celle de Eger par exemple. (ville de 40 000 habitants), mais cela n’a pu se faire, les autorités de la ville d’Eger jugeant que leur foire ne pouvait rivaliser avec celle de Châteaubriant .
Mme Csilla Pálka, du Comté de Heves, chargée des relations internationales et du Tourisme , est venue mettre au point l’agencement du stand. Toute la traduction a été assurée par Natacha Daskel (une Française parlant couramment le Hongrois) et par Peter Voros (Hongrois installé à Châteaubriant)
Le stand hongrois (25 personnes !) devrait comprendre :
– Un podium où se produiront quelques chanteurs et danseurs hongrois
– Une agence de voyages
– Un marchand de vin et gâteaux à base de miel
– De la dentelle et quelques autres artisans (poterie par ex.)
– Et, près de l’espace équestre, un équipement de Poste
– Le groupe médiéval du château d’Eger présentera des scènes de tournoi en costumes traditionnels.
Un représentant de la Chambre d’Agriculture et un représentant de la Chambre de Commerce de Hongrie seront présents pour animer une ou deux tables rondes.
La Guinée sera présentée par le biais d’une exposition du Conseil Général, et des produits du terroir. Une caractéristique de ce pays : il pleut 10 fois plus qu’en France, en saison humide, mais les Guinéens ne savent pas stocker l’eau en prévision de la saison sèche.
Les villes jumelées de Athlone et Radevormwald auront chacune leur stand traditionnel. La ville algérienne de Tigzirt sur mer sera peut-être présente, couronnant ainsi le travail entrepris par le Comité Palestine-Israë l méditerranée, depuis des années.
La France sera représentée par la JCE et l’ADIC qui présenteront des informations sur l’industrie du Pays de Châteaubriant. Les entreprises qui recrutent localement, auront des badges spécifiques pour favoriser les contacts avec des salariés intéressés et organiser les rencontres nécessaires.
La 957e est prête !
La 957e Foire de Béré est prête. Elle sera inaugurée le 8 septembre à 10 h par l’ambassadeur de Hongrie. La musique du 6e génie militaire d’Angers interprétera l’hymne hongrois et l’hymne français. Thème de la foire : « Une fenêtre ouverte sur le monde » avec l’exporama consacré à la Hongrie, à la Guinée, aux villes de Radevormwald (Allemagne), Athlone (Irlandre) et Tigzirt sur mer (Algérie).
Pour accentuer le caractère « rendez-vous du Pays », l’ADIC (association des industriels) et le Conseil Général ont lancé des « tables rondes »
– Vendredi 8 septembre 15 h - (CG) La Loire-Atlantique, territoire d’échanges
– Vendredi 8 septembre 16 h (ADIC) : industrie et agriculture
– Samedi 9 septembre 16h30 (CG) : pour un développement équilibré et durable au Pays de Châteaubriant
– Dimanche 10 septembre 11 h (CG) : mobilité, favoriser l’accès à l’emploi, à la formation et aux services publics
– Lundi 11 septembre 10 h (ADIC) : tourisme
Remplis
Depuis le 30 juin, tous les emplacements de la Foire ont trouvé preneur. Il a même fallu refuser des exposants. Dans la Fête foraine il y aura de très beaux manèges à sensation (quatre nouveaux). Du côté de l’élevage, la Foire de Béré s’affirme comme une vitrine de l’agriculture avec 5 concours départementaux. 300 bovins (La race Parthenaise sera à l’honneur), 170 ovins : c’est la place qui manque pour faire davantage. L’espace équestre accueillera cette année un cavalier de « la poste hongroise » qui conduira un attelage debout sur la croupe de deux chevaux. Le lundi sera la foire aux
équidés (chevaux,
poneys et ânes).
– Piste d’essai de 4x4
– Piste moto pour enfants
– Pôle « exploitation du sol » avec les mines de fer de la Brutz, les forgerons de Saffré, les tailleurs de pierre et les fondeurs d’art de la Hunaudière.
– Espace bio
Billets à 5,30 € ;
Le vendredi : 2,60 €
Echos de la 957e foire de Béré
Jó napot ! Hongrie ! Egészségére !
Vendredi 8 septembre 2006 : La 957e Foire de Béré doit être inaugurée à 10 heures précises. Mais le temps passe et rien ne vient : c’est que M. l’ambassadeur de Hongrie, André Erdös, n’est pas arrivé. Oh, il n’est pas loin .... Il s’est simplement attardé à la découverte de l’entreprise Kuhn-Huard.
20 du 6 : une vingtaine de musiciens du 6e régiment du génie sont là pour accompagner l’inauguration. Leur présence n’était pas attendue, mais vu qu’y avait un ambassadeur .... L’hymne français et l’hymne hongrois sont joués impeccablement avant que les autorités ne coupent le traditionnel ruban.
Crotte : c’est alors le non moins traditionnel lâcher de pigeons. Sous un froufroutement d’ailes et de plumes les beaux militaires baissent le nez. Certains s’en réjouiront comme celui dont la casquette arrêta les déjections pigeonnières. Le chef d’orchestre n’eut pas cette chance : il dut demander, à une dame de l’assistance, un mouchoir en papier pour essuyer son beau costume marqué d’une décoration non espérée.
Jó napot ! (prononcez yo napotte) : cela veut dire Bonjour. En Hongrois. Le président célestin Deroche a impressionné tout le monde en commençant son discours d’inauguration de la Foire, par une phrase en Hongrois.
Mais il n’a pas poursuivi ce périlleux exercice. C’est une jeune femme, Natascha, qui eut le soin de traduire.
Egészségére (prononcez èguéchéguéra) ... à votre santé et que la foire soit bonne !
Discours : on n’y échappe pas aux discours. Traditionnels, trop traditionnels. C’est en quelque sorte parler ... pour ne rien dire de nouveau. Autrefois on y apprenait des choses, maintenant on guette plutôt les jeux de mots et les inévitables lapsus. Chacun des orateurs lit le texte qu’il a préparé, ou que l’on a préparé pour lui, et dans lequel il glisse personnellement un mot ou un membre de phrase. Cela donne parfois des rapprochements étonnants ... comme lorsque Patrick Mareschal (président du Conseil Général) parle « d’étoile ferroviaire » à propos du classement de la route Châteaubriant-Ancenis-Cholet en « liaison principale de catégorie 1 »..
Cornélien : le Sous-préfet, Jean Philippe Trioulaire, inquiet de l’arrêt de la délégation officielle au stand des vins de Hongrie, a bien cru qu’il y aurait peu de monde pour les discours d’inauguration.. Il s’est alors essayé à l’ironie. hélas ! hélas !
– Nous partîmes 500 mais par un prompt renfort/ Nous nous vîmes 3000 en arrivant au port disait Pierre Corneille dans le Cid.
– Nous partîmes 2000 mais par un prompt renfort nous nous vîmes ... davantage ... Le Sous-préfet ne sait plus. Le petit vin de Hongrie ?
Expéditif : l’Ambassadeur de Hongrie, lorsqu’il prit la parole, ne s’embarrassa pas du protocole et de l’énumération fastidieuse et répétitive des personnalités présentes. Tant mieux.
Plaidoyer : dans un français impeccable et sans accent M. Erdös (prononcez Erdoche) rappela qu’il est Magyar d’origine.
Les Magyars seraient des descendants de peuples installés à l’Est de l’Oural, vers 4000 ans avant notre ère, et qui serait venus occuper la Hongrie actuelle vers 896, cela faut donc longtemps ... si longtemps que M. l’ambassadeur s’est emmêlé les pinceaux, parlant d’une implantation vieille de 100 000 ans ... avant de rectifier de lui-même : 1100 ans. On vous le dit, les discours, c’est traître !
Andr
Histoire : M. André Erdös a rappelé qu’en 1914 son pays s’était trouvé du côté des vaincus et que, en 1939-1945, la Hongrie s’était jetée dans les bras de l’Allemagne Nazie. « De ce fait, à la fin de la guerre, nous étions encore du côté des perdants. Mais avec l’entrée dans l’Europe, nous sommes maintenant du côté des gagnants »
« Mais les racines de notre civilisation européenne ne sont pas si profondes que vous pouvez le penser. Des fantômes, nationalisme, extrémisme, populisme, hantent encore notre vie ». C’est pourquoi la Hongrie saisit toutes les occasions de nouer des échanges avec d’autres pays européens, par exemple en faisant la foire ensemble.
Hongrie
Coups durs : M. Erdôs a rappelé quelques grands événements qui ont touché son pays. Par exemple l’insurrection de Budapest en 1956 (écrasée par les troupes russes) et, beaucoup plus récents, les chocs économiques créés par l’effondrement du marché soviétique, et l’interdiction de circuler sur le Danube (suite à la guerre en Yougoslavie). « Nous sommes passés en dix ans du communisme de goulash (1) à l’économie de marché .... C’est un temps vertigineusement court ! » a-t-il dit « Il nous faut maintenant construire l’Europe, sinon nous serons ensevelis sous les décombres de l’histoire ».
Diaspora : Depuis le XIIIe siècle, le royaume de Hongrie a presque toujours été essentiellement multiethnique, accueillant régulièrement des restants ou des détachements d’autres peuplades, le plus souvent originaires d’Asie (Bulgares, Coumans, Khazars, pétchenègues, Turcs, etc...). Les non-magyars pouvaient représenter plus de 70% de la population hongroise à la fin du XVIIIe siècle.
Après la première guerre mondiale, appartenant au camp des vaincus, la Hongrie perdit les deux tiers de son territoire, passant de 325.000 km2 avant la guerre à seulement 93.000 km2 après la signature du traité de Trianon. Le pays perdit aussi son accès à la mer via la Croatie.
Sur les territoires annexés par les voisins vivaient à l’époque plus de trois millions de Hongrois ce qui veut dire qu’un Hongrois sur trois s’est retrouvé - sans avoir quitté sa terre natale - sous la domination d’un pays étranger. 3,3 millions de Hongrois se retrouvèrent avec une autre nationalité, pour la plupart Roumains, Yougoslaves ou Tchécoslovaques. Ce traité, que les Hongrois considèrent toujours comme inique et humiliant, a été l’un des ferments de la seconde guerre mondiale. François Mitterrand a parlé à ce sujet de « traité d’injustice qui [a], pour satisfaire la gloire du vainqueur ou son instinct de puissance ou ses intérêts immédiats, toujours nié les réalités historiques, géographiques, spirituelles ou ethniques ». L’humiliation du vaincu conduit à la guerre.
Histoire d’eau : La Guinée a montré des scènes de la vie quotidienne, en présentant des images au fond de seaux de couleur. Aller chercher de l’eau est en effet un problème permanent : les bidons de 20 litres, les seaux, citernes, fûts, servent à conserver l’eau pour une semaine minimum. Les sources et le puits sont des lieux d’échanges.
15 % des revenus sont affectés à l’eau
– La population accepte mal que l’accès à l’eau soit payant.
– L’eau se vend en sachets de 33 centilitres. Petits métiers pour sans-le-sou.
– A la saison des pluies, les maisons sentent le moisi car tout est humide.
Encombrement : Une chose est certaine, dans les « tables rondes » qui se sont tenues à la Foire personne n’a été encombré par les élus majoritaires de Châteaubriant : ils étaient absents !
Mirliton : deux stands présentaient les avantages de l’engagement militaire, notamment dans la légion. A côté du stand quelqu’un chantait, en douce :
Quand un légionnaire S'en va-t-Ã la guerre Il embrasse son père ... Mais s'il n'a pas de père ? Il embrasse sa mère ... Mais s'il n'a pas de mère ? Il embrasse la carrière ....
C’était des vers de mirliton, mirlitaire
Bade-badons-badauds : dans les allées, en rangs serrés, les badauds badent parmi les chapeaux, les vêtements d’hiver, les souliers et les colliers, les rideaux et les couvre-lits.
Des commerçants s’ennuient mais le marchand de « racine de feu », assailli de clients fidèles, a liquidé son stock avant 18 heures.
débouche-tout, découpetout, chiffon magique, coutellerie de Thiers, crêpes au chocolat, sauteuses indéformables, pierres-ponce en sautoir, piscine polyester, mini-serres, trois paires de chaussettes pour 5 euros, un tour de manège pour 7 ou 8 euros (cher !) , poêle à granulés de bois, fenêtres étanches, mini-motos et maxi-tracteurs, autos d’occase, chichis chauds, peluches douces, cacahuètes grillées et résine américaine ... et Madame Jeanne la voyante qui voit tout ! De la poussière à blanchir les chaussures, le soleil qui tape. Parfois une légère odeur d’herbe chaude. Dans leur stand les fondeurs ont trop chaud et le forgeron martèle avec vigueur le fer rougi à blanc.... La foire 2006 est finie ...
Rencontre
Oui, en Asie
Colliers de bois ou de corne de buffle
Peintures sur soie, inédites
Ecarteurs en or
Statuettes traditionnelles
Paréos (= tentures-tableaux)
Capteurs de rêves
Pendant 7 mois de l’année, Richard Poiré parcourt les marchés artisanaux en Thaïlande, en Indonésie, au Cambode. Il se rend dans les villages qu’on lui indique et achète (ou fait fabriquer) des produits régionaux qu’il revend en France le reste de l’année.
Est-ce que cela lui permet de vivre correctement ? « Oui, en Asie, parce que là -bas on vit de peu ! » dit-il, réaliste ! Petits métiers d’été et de foires
_ Merci
La Foire de Béré a compté 41 126 entrées en 2006, soit 2000 visiteurs de moins qu’en 2005 (43 110). Un certain nombre de personnes ont regretté le prix trop élevé de l’entrée (5,30 €).
Le dernier soir, célestin Deroche a remercié
des fidèles de la Foire :
Mme Ferrelec, 30 ans de Foire
Mme Bozec (70 ans de Foire)
M. Beaumont (46 ans de Foire) et
M. Chatry (30 ans comme exposant et 17 ans comme responsable)
Cette foire était la 20e et dernière de Jacques Bouet en tant que commissaire général.
Il sera désormais remplacé par Bernard Beyer.
Jeunes créateurs d’entreprises, avec Pays de Châteaubriant Initiative
Elevage]
Fête Foraine
Espace marché
Racontez-moi (sous forme d’échos)
La foire 1999
La foire 2000
La foire 2001
La foire 2002
La foire 2003
La foire 2004
La foire 2005
La Foire 2006
La Foire 2007
La Foire 2008
La Foire 2009