La pluie tombe sur les pierres
Sur un ton décourageant
La pluie tombe sans manières
Bonnes vacances les enfants ...
Les enfants n’ont pas été les seuls à scruter le ciel : les services techniques de la ville de Châteaubriant et de la DDE ont fait joujou avec les bassins et les barrages sur la Chère et sur le Rollard, « toujours sur le pont », c’est le cas de le dire, pour éviter que Châteaubriant soit inondée comme le sont Blain, Quimper, Quimperlé, Morlaix, Châteaulin, Nantes, Redon, Nozay, et de nombreuses routes autour de Guémené, Derval, Abbaretz, Nort sur Erdre, etc.
Les bassins de Launay-Prieur (construits en 1994 et qui contiennent 24 millions de litres d’eau) et celui de la Garenne (13 millions) ont, pour l’instant joué leur rôle de retenue des eaux, de même que tous les barrages provisoires placés sur le cours des rivières en amont de la ville. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la ville n’est pas inondée et se sent privilégiée. Seul le bas de la rue Duguesclin et quelques caves sont inondées, souvent par infiltration.
Il n’empêche que le syndicat du Bassin versant de la Chère est bien conscient qu’il reste d’énormes travaux à faire pour entretenir les ouvrages existants (digues, levées, portes...) et construire des retenues d’eau définitives (par exemple sur la Chère du côté de Chécheux). Le coût des travaux a été chiffré à 12 000 000,00 F.
Encore faut-il que l’ensemble des communes concernées acceptent de mettre la main à la poche.
Ecrit en avril 2001
Va-t-on vider l’étang de la Borderie ?
Le Gardon d’Herbe Castelbriantais a tenu son assemblée générale le 7 avril 2001 et a notamment obtenu de la nouvelle municipalité le droit de transformer l’étang de la Borderie en étang d’élevage de brochets destinés à l’alevinage des plans d’eaux. Les riverains ont-ils été consultés ?
Il faut savoir qu’un étang destiné à l’élevage de brochets est quasi automatiquement un étang qui doit être vidé régulièrement. En effet, le brochet est un carnassier. Au début, on le nourrit de « poisson-fourrage » c’est-Ã -dire de poissons blancs, puis, quand les brochets deviennent plus gros, ils mangent les plus petits d’entre eux. Donc, quand on veut enlever les brochets pour les mettre dans d’autres étangs, il faut les enlever TOUS car ceux qui resteraient ne feraient qu’une bouchée des brochetons qu’on mettrait à côté d’eux dans l’espoir de les faire grossir. Il n’est pas sûrque les riverains soient satisfaits de voir ainsi vider leur étang.
Inondations
De même, il est question que la mairie mène une négociation avec les riverains de l’étang de la Torche pour qu’ils acceptent l’inondation de leurs jardins, inondation qui résulterait de la moindre ouverture des vannes de l’étang de la Torche, en période de fortes pluies
Ecrit le 1er septembre 2004 :
L’action du Conseil Régional
séance du 17 mai 2004
La Région Pays de Loire participe au programme d’actions de prévention des inondations sur le Bassin de la Vilaine pour les années 2003-2006. La Loire-Atlantique est concernée pour la Chère, le Don, le Semnon et l’Isac qui sont affluents de la Vilaine. Des actions de communication vont être engagées pour maintenir une conscience du risque chez les populations, des fiches diagnostiques seront réalisées au sujet des établissements industriels qui peuvent être inondés (c’est le cas par exemple de l’usine Atlas à Issé).
En ce qui concerne la Chère, un programme de constitution de bassins de rétention en amont du bassin versant, est destiné à protéger les communes de Soudan et Châteaubriant. Les travaux pourraient être faits en 2005 et 2006 pour un coût de 2 200 000 €.. L’Etat subventionnerait à 40 %, le Conseil Régional à 30 % et le Conseil Général à 20 %. Il restera 10 % à la charge des communes par le biais du Syndicat de la Chère.
Ecrit le 30 novembre 2005
Pollution : de la paille dans le Rollard
Vendredi 25 novembre : dans le petit chemin qu’empruntait autrefois le chemin de fer à voie étroite qui desservait les Fours à Chaux d’Erbray, un riverain qui promène son chien remarque, sur le Rollard, le long de la route d’Angers, une pellicule blanche à la surface de l’eau. A un endroit il y a une grande tache « jaune soufre » à bords marrons.
Pollution. Venue d’où ?
Les employés municipaux sont venus barrer le cours du ruisseau avec des bottes de paille.