Ecrit le 9 mars 2016
ACCO et à cris
L’entreprise ACCO (Soudan) a été rachetée. La Mée était au courant mais n’en a rien dit pour ne pas entraver l’opération en cours. Mais maintenant, disons un peu, rectifions car un ancien de la boîte nous a raconté :
’’L’entreprise créée en 1985 par Jacky Halotel() sept associés ’’... NON, cette entreprise a été créée par 9 associés. Trois d’entre eux, dont Jacky Halotel, étaient apporteurs de capitaux, les six autres, beaucoup plus jeunes, étaient apporteurs de savoir-faire, de courage. Ils n’ont eu droit qu’Ã être actionnaires minoritaires avec, chacun, 6 % des actions. Ils ont dû emprunter pour cela, puis ils ont travaillé à fond, pendant des années, multipliant les heures supplémentaires sans rémunération supplémentaire. C’était ’’leur entreprise’’, ils en étaient fiers...
et bien bêtes ! Car ils n’en ont retiré aucun bénéfice. A peine une reconnaissance, quasiment jamais de dividendes, pas d’évolution de carrière malgré les formations complémentaires qu’ils ont faites.
Un de ceux qui sont partis en retraite a pu récupérer ses parts. Et ceux qui restent ont dû céder leurs parts pour des clopinettes. On leur a dit « signez là » sans jamais les avoir tenus au courant des négociations en cours et sans leur laisser le choix. Ils ont été rachetés, comme leurs parts !
Une question : le devenir du groupe Apportech qui réalise la plateforme Triportech. Il est probable que la part de Acco, dans cette structure, n’a pas été mise dans la vente. Cela peut-il entraîner des difficultés pour l’entreprise Acco ?