Créations d’emplois, août 2008
Situation en novembre-décembre 2008
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Chiffres du chômage avril 2009
Chiffres du chômage septembre-octobre 2009
Chiffres du chômage novembre 2009
Chiffres du chômage décembre 2009
Chiffres du chômage, analyse 2009
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Chiffres du chômage janvier 2010
Chiffres du chômage février 2010
Chiffres du chômage, analyse 2009
Chiffres du chômage avril 2010
Chiffres du chômage mai-juin-juillet-août 2010
Chiffres du chômage septembre-octobre 2010
Chiffres du chômage novembre-décembre 2010
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Chiffres du chômage janvier-février 2011
Chiffres du chômage avril 2011
Chiffres du chômage juillet 2011
Chiffres du chômage octobre 2011
Chiffres du chômage année 2011
Chiffres du chômage année 2012
Les catégories INSEE au 24/03/2009
Demandeurs d’emploi inscrits et offres collectées par le
Pôle Emploi
Demandeurs d’emploi
Les demandeurs d’emploi sont des personnes qui sont inscrites à Pôle emploi, organisme issu de la fusion
entre l’aNPE et le réseau des Assédic.
Les statistiques sur les demandeurs d’emploi sont construites à partir de fichiers administratifs, ceux
qu’utilise Pôle emploi pour son activité. Ainsi, au-delà des évolutions du marché du travail, différents facteurs
peuvent affecter le nombre de demandeurs d’emploi : modifications du suivi et de l’accompagnement des
demandeurs d’emploi, comportements d’inscription des demandeurs d’emploi, etc.
Les statistiques de cette nature ne permettent généralement pas d’effectuer facilement des comparaisons
internationales car elles dépendent des règles d’inscription. Par exemple, dans certains pays, les
statistiques administratives ne portent que sur les demandeurs d’emploi bénéficiant d’une allocation
chômage, ce qui n’est pas le cas en France, où les demandeurs d’emploi non indemnisés sont également
comptabilisés.
La notion de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi est une notion différente de celle de chômeurs au
sens du Bureau International du Travail (BIT) : certains demandeurs d’emploi ne sont pas chômeurs au sens
du BIT et inversement certains chômeurs ne sont pas inscrits à Pôle emploi.
Dans les fichiers administratifs de Pôle emploi, huit catégories de demandeurs d’emploi sont utilisées :
– les demandeurs d’emploi inscrits en catégories 1, 2, 3, 6, 7 et 8 sont tous tenus de faire des actes positifs
de recherche d’emploi mais se distinguent par le type de contrat qu’ils recherchent et par l’exercice ou non
d’une activité réduite (cf. tableau ci-dessous). La distinction suivant l’exercice ou non d’une activité réduite a
été introduite en juillet 1995, avec la création des catégories 6, 7 et 8.
– les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 4 ne sont pas tenus de faire des actes positifs de recherche
d’emploi, car ils sont en stage, en formation, en maladie, etc., et sont sans emploi,
– les demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 5 ne sont pas tenus de faire des actes positifs de recherche
d’emploi et sont en emploi (il s’agit par exemple des bénéficiaires d’un contrat aidé).
Offres d’emploi
Pôle emploi collecte des offres d’emploi auprès des entreprises. Une partie d’entre elles sont satisfaites. Les
statistiques comptabilisent comme satisfaite une offre pour laquelle l’employeur a trouvé une personne pour
occuper le poste proposé, indépendamment de la façon dont il a réussi à le pourvoir (grâce à Pôle emploi ou
par un autre moyen).
Les offres collectées et satisfaites sont classées suivant trois types :
– les offres d’emploi durable, pour des contrats de plus de six mois ;
– les offres d’emploi temporaire, pour des contrats compris entre un et six mois ;
– les offres d’emploi occasionnel, pour des contrats de moins d’un mois.
Les rapprochements entre les offres et les demandes d’emploi doivent être faits avec précaution dans la
mesure où une partie des besoins de recrutement des entreprises ne donne pas lieu au dépôt d’une offre
auprès de Pôle emploi et ce dans des proportions qui peuvent varier selon la qualification de l’emploi, le
secteur d’activité ou la taille de l’entreprise.
26 mars 2009
Nouvelles catégories
Inscrits à Pôle emploi : refonte controversée des statistiques mensuelles
Les statistiques mensuelles des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi seront publiées sous une nouvelle formule, « plus claire » et plus complète selon Pôle Emploi et le ministère, mais accusée par des statisticiens de « minimiser le nombre réel » de chômeurs.
Les actuelles catégories 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 de demandeurs d’emplois inscrits au chômage seront notamment remplacées par les catégories A, B, C, D et E, qui ne recouvrent plus exactement les mêmes catégories de demandeurs d’emploi, ont annoncé vendredi à la presse Pôle emploi et le ministère de l’Emploi.
« Il y a eu dans le passé des polémiques sur les chiffres du chômage. Quelques mois après la remise de deux rapports publics prônant des changements, nous en tirons les conséquences. Cela n’a rien à voir avec la réalité du chômage qu’on connaît », a déclaré à la presse le directeur général de Pôle emploi Christian Charpy.
désormais, « il n’y a plus d’indicateur phare, mais des indicateurs plus nombreux, plus clairs et correspondant plus à la réalité : les inscrits à Pôle emploi qui ne travaillent pas du tout (A), qui travaillent un peu plus (B) et qui travaillent beaucoup (C) », a-t-il ajouté.
Jusqu’en février 2009, la publication faisait la part belle à la catégorie 1 des demandeurs d’emplois inscrits, à savoir les seules personnes déclarant rechercher un emploi à temps plein et à durée indéterminée, ayant éventuellement exercé une activité de 78 heures maximum par mois.
« Cela poussait les observateurs à assimiler la catégorie 1 à un indicateur de référence alors qu’une partie de ces demandeurs d’emploi travaillaient », selon le directeur des services statistiques du ministère (Dares), Antoine Magnier.
Pointant d’autres « travers » de l’ancienne formule, comme le fait d’exclure des catégories représentant 1,5 million de personnes, il a affirmé que la « refonte » ne modifie pas « globalement » le diagnostic d’évolution des inscriptions au chômage.
L’intersyndicale de la Dares, de l’Insee et de Pôle emploi et le comité de défense de la Dares ont exprimé leur « préoccupation » devant la nouvelle présentation, y voyant « la volonté de minimiser le nombre réel de demandeurs d’emploi inscrits » car elle « met en avant la sous-catégorie A des demandeurs d’emploi sans activité réduite » et non « l’ensemble » des catégories.
Evoquant « des pressions extérieures » sur le directeur de la Dares, ils ont jugé que « cette décision met à mal l’indépendance de la statistique publique » en « passant outre les demandes répétées du personnel de la Dares et des syndicats du ministère du Travail ».
Fin janvier, 2.203.500 demandeurs d’emploi étaient inscrits en catégorie 1 en métropole (+86.900 sur un mois). Avec la catégorie A, ils auraient été 2.304.900 en métropole (+100.400).
Ecrit le 10 février 2010
Sarkosette
Nathalie Perriot était sur le plateau de « Paroles de Français » le 25 janvier dernier sur TF1. Elle a interrogé le président Sarkozy sur les difficultés des jeunes diplômés à trouver un emploi
Deux entreprises l’ont contactée ensuite pour lui proposer des postes de responsable communication.
Encore 1 500 000 émissions avec Sarko et le problème du chômage est résolu !
Ecrit le 26 janvier 2011
De nouvelles zones d’emploi ?
La zone d’emploi, créée par l’INSEE, décrit le fonctionnement local du marché du travail. c’est un territoire dans lequel la population réside et travaille à la fois. Les zones d’emploi correspondent donc à une approche économique du territoire.
Depuis de nombreuses années, il y a 16 zones d’emploi dans les Pays de Loire dont 3 en Loire-Atlantique : Nantes, St Nazaire, Châteaubriant. L’INSEE voudrait créer une nouvelle zone : celle d’Ancenis.
Par ailleurs un redécoupage serait fait : la zone de Nozay ferait désormais partie de la zone d’emploi de Nantes. En effet, seuls 12 % des habitants de cette zone travaillent dans la région de Nozay-Derval, voire Châteaubriant, tandis que 88 % travaillent à Nantes.
De même, le canton de Derval serait rattaché en partie à la zone de Nantes.
Du coup, la zone d’emploi de Châteaubriant serait considérablement réduite et ses résultats dépendraient étroitement de ceux de la ville de Châteaubriant.