Ecrit le 20 mars 2013
Le personnel des ABRF a été reçu le 13 mars 2013 à la réunion des maires de la Com’Com’ (réunion à laquelle La Mée n’avait pas été conviée).
L’épisode fut bref. L’entreprise travaille actuellement sur une commande de maintenance de 100 wagons pour l’entreprise STVA. Elle espère obtenir une commande complémentaire de maintenance sur 100 wagons ce qui procurerait de l’activité jusqu’Ã la fin de l’année pour 50% des effectifs. L’entreprise a jusqu’au 30 avril pour déposer un dossier de reprise solide. Le passif de l’entreprise serait non pas de 18 millions mais de 13,4 millions d’euros. Sur cette somme il y a environ 500 000 € vis-Ã -vis de créanciers de Châteaubriant et 30 000 € vis à vis de la Com’Com’.
Ecrit le 20 mars 2013
L’action du député Yves Daniel
A peine élu député en juin 2012, j’ai pris à bras le corps le dossier de l’entreprise ABRFI. J’ai interpellé à plusieurs reprises le Ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, sur la situation de cette entreprise notamment après l’annonce de l’annulation de la commande SETRAG en décembre 2012. Depuis cette annonce, je suis en contact régulier avec le Cabinet du Ministre afin de suivre au plus près l’évolution de ce dossier. Il a par ailleurs répondu à une question que je lui ai posée à l’Assemblée Nationale, soulignant la très bonne qualité du travail, des savoir-faire et des technologies employées à Châteaubriant.
Compte tenu des inquiétudes grandissantes durant cette période d’observation et de sauvegarde des ABRFI, j’ai demandé et serai donc reçu par le Cabinet du Ministre du Redressement productif mardi 19 mars 2013 afin d’échanger sur les évolutions du dossier que ce soit en terme de contrats potentiels ou des perspectives de reprise.
Concernant l’entreprise Castel Viandes, j’attends aussi avec impatience les conclusions du Procureur de la République pour sortir de cette situation de tension.
Ecrit le 27 mars 2013
ABRFi : député travaille
Le ministère du redressement productif reste prudent mais confiant
" Suite à mes nombreuses sollicitations concernant le dossier des Ateliers Bretons de réalisations Ferroviaires Industries (ABRFI), j’ai été reçu par le Ministre du Redressement productif lui-même ce mercredi 21 mars pour échanger sur les perspectives d’avenir de l’entreprise. Comme il l’avait souligné dans la question orale que je lui avais posée le 26 février, la filière ferroviaire est une des filières phares de l’exportation française et une priorité de la politique industrielle nationale. c’est la raison pour laquelle le Gouvernement est pleinement mobilisé pour conforter les entreprises de ce secteur.
Concernant les ABRF, le cabinet m’a détaillé les deux axes de travail actuellement déployés par ses services.
- - Le premier est l’activation des grands donneurs d’ordre, parmi lesquels la SNCF, pour le remplissage du carnet de commandes de l’entreprise.
- - Le second est le recours à des outils comme l’agence Française pour les Investissements Internationaux (AFII) afin de trouver un industriel désireux d’investir en France, donc susceptible de reprendre les ABRFI. J’ai demandé au cabinet d’être particulièrement vigilant quant à la qualité de ce repreneur potentiel. Pour assurer la pérennité du site et des emplois, celui-ci ne doit pas être un investisseur purement « financier » mais un industriel avec un vrai projet d’avenir pour l’entreprise et ses salariés.
Compte tenu de la date butoir du 30 avril, la période qui s’ouvre est cruciale pour les ABRFI. néanmoins, le Ministre s’est montré confiant et m’a une nouvelle fois assuré de son total engagement et de sa mobilisation personnelle sur ce dossier. Je ne manquerai pas de le vérifier à l’occasion du rendez-vous de suivi qu’il m’a donné fin mars. Ce sera également l’occasion de faire le point avant la rencontre prévue le 2 avril entre les représentants des salariés des ABRFI et le Ministère.
J’espère que les efforts fournis depuis des mois, ainsi que l’implication des salariés de l’entreprise et de son président-directeur-général, Monsieur Vinassac, trouveront bientôt leur juste récompense ".
Signé : Yves Daniel, député
Soutien union locale Force-Ouvrière
Dans un communiqué du 19 mars 2013, Le Syndicat de l’agroalimentaire FO a pris connaissance des événements qui affectent l’entreprise Castel Viandes à Châteaubriant et apporte son soutien aux 330 salariés inquiets à juste titre pour leur avenir.
Depuis plusieurs mois c’est toute l’industrie de l’agroalimentaire qui souffre :
1)d’abord à cause du dumping social qui consiste à délocaliser dans les pays à faible coût de main d’œuvre, ainsi après le groupe Doux, c’est le groupe Gad qui se retrouve en liquidation judiciaire,
2)Ensuite, c’est le scandale de la viande de cheval mélangée à du bœuf, transformée notamment dans les pays de l’Est où les normes sanitaires n’ont rien à voir avec celles en vigueur dans notre pays.
Le Syndicat le l’agroalimentaire FO affirme que l’abattage la découpe et la transformation dans les filières bovines et porcines doivent rester en France, c’est le seul moyen de maintenir l’économie, et une production de qualité