Ecrit le 7 janvier 2015
Le 21 février 2002, lors de la préparation du PLU (Plan local d’Urbanisme), le maire A.Hunault avait présenté les perspectives pour la ville de Châteaubriant, espérant 14 000 habitants pour 2009 ! hélas nous en sommes très loin. En comparant avec l’année 2007 (comme le recommande l’INSEE) la population continue de baisser à Châteaubriant mais aussi à Soudan, Rougé, Villepôt, Soulvache, St Julien de Vouvantes.
Les chiffres de l’INSEE, population légale entrant en vigueur le 1er janvier 2012
La progression moyenne en France est de 0,5 % par an.
Dans le Pays de Châteaubriant, neuf communes sont au dessous de ce seuil : Châteaubriant, Soudan, Rougé, Soulvache, Villepôt, Issé, La Chapelle-Glain, St Julien de Vouvantes, Lusanger,
Les résultats par commune ? Voir la carte du journal La Croix
La progression en Loire-Atlantique est de 1,06 % / an.
On peut donc répartir ainsi les communes du Pays de Châteaubriant (toujours en comparaison avec 2007) :
- â–º 6 communes en perte de population : Châteaubriant, Soudan, Rougé, Villepôt, Soulvache, St Julien de Vouvantes
- â–º 7 communes ont une progression inférieure à 1,06 % par an : Ruffigné, Fercé, Issé, Louisfert, La Chapelle-Glain, Lusanger, Nozay
- â–º 12 communes ont une progression comprise entre 1,06 et 2 % par an : St Aubin des Châteaux, Noyal s/Brutz, Moisdon, Erbray, Juigné, Petit-Auverné, St Vincent des Landes, Marsac s/Don, Abbaretz, La Grigonnais, Saffré, Vay.
- â–º 8 communes avec une progression supérieure à 2 % par an : Grand Auverné, La Meilleraye, Derval, Jans, Mouais, Sion-les-Mines, Puceul, Treffieux.
La Com’Com’ du Castelbriantais, entre 2007 et 2012, est en très faible hausse (289 habitants soit 0,18 % par an), grâce aux cantons de Moisdon et St Julien. La Com’Com’ de Derval a bien progressé (1182 habitants soit 2,47 % par an) de même que la Com’Com’ de Nozay (1341 habitants soit 1,97 % par an).
La population d’une commune est importante car, de ces chiffres découle la participation de l’État au budget des communes. Elle sert aussi à prévoir des équipements collectifs nécessaires, déterminer les moyens de transports à développer. La situation n’est pas du tout comparable entre une com’com’ comme celle de Châteaubriant qui a gagné 289 habitants et celle de Derval qui en a gagné 1182 - ou celle de Nozay qui en a gagné 1341.
Dans d’autres cantons, les progressions sont sensibles : Ancenis (+2019 habitants), Blain (+1967 habitants), Clisson (+1788 habitants), Nort sur Erdre (+ 2411 habitants) et même Riaillé (+ 978 habitants) . Alors, Com’Com’ du Castelbriantais, réveille-toi.
Ecrit le 7 janvier 2015
Les évolutions de population
Pourquoi comparer 2012 avec 2007 ?
Cela vient en fait du mode de calcul de l’Insee, qui a changé depuis 2008. La population publiée pour 2015 est calculée à partir des informations collectées lors des enquêtes de recensement de 2010 à 2014. L’Insee choisit donc de ramener ces informations collectées sur 5 ans à une même date. 2012, tout simplement parce que c’est entre les deux.
Coup de froid sur Châteaubriant
Les élus de la Voie Citoyenne (Bernard Gaudin, Marie Humeau, Nelly Boucherie) commentent : " Les derniers chiffres de l’INSEE placent Châteaubriant dans une situation peu enviable. La ville perd 561 habitants depuis 2007 et se retrouve avec 11905 habitants sous le seuil des 12000. Les mêmes chiffres qu’en 1968 où l’on comptait 11986 habitants, et une érosion continue depuis 1982 (14023 habitants).
A l’inverse de cette évolution, le département de Loire Atlantique poursuit son rythme de croissance à plus de 13000 habitants par an. Et la plupart des villes qualifiées de « ville centre » , de taille et de situation administrative et géographique équivalentes à Châteaubriant, ont également progressé : Ancenis, Château-Gontier, Redon, Sablé sur Sarthe, Segré et Vitré voient, chacune à leur niveau, leur population augmenter depuis 1990. Visiblement, « l’effet centralité » souvent cité par M. le Maire, qui consisterait à provoquer une augmentation de la population à l’extérieur de la « ville centre » au détriment de celle-ci n’existe qu’Ã Châteaubriant ; il ne semble pas avoir beaucoup d’influence pour les villes citées ci-dessus.
La situation de la communauté de communes n’est guère plus avantageuse. Elle progresse de 0,88% en cinq ans (soit 289 habitants), très loin derrière les évolutions à deux chiffres de nos voisines du Pays de Châteaubriant : Derval et Nozay.
Cette baisse de la démographie castelbriantaise est inquiétante. Elle s’accompagne d’un vieillissement de la population comme le montre la perte de 335 élèves entre 1996 et 2013 dans les écoles maternelles et élémentaires de la ville.
Depuis 14 ans, Châteaubriant s’enferme et s’isole, le retrait programmé de Nozay du Pays de Châteaubriant et l’incapacité d’engager la réflexion sur le SCOT (schéma de cohérence territoriale) en sont une illustration malheureuse. Il faut rompre avec cette politique et initier de nouvelles coopérations avec les collectivités qui nous entourent pour que Châteaubriant profite de l’attractivité du département de Loire Atlantique ".
La sonnette d’alarme est tirée
De son côté le Parti Socialiste déclare : "Châteaubriant perd ainsi des habitants et descend sous le seuil des 12 000 habitants, pour atteindre une population identique à celle de 1968. Ces chiffres illustrent une situation alarmante : fuite des jeunes, enclavement persistant, refus de développer une ville pourtant pleine de ressources, manque de volonté quant à la nécessité d’accroître les solutions de mobilité, de formation ou de dynamisation du bassin d’emploi.
Le Parti Socialiste n’a cessé d’alerter la municipalité depuis 2001 sur le vieillissement de la population et la faible attractivité de la commune. Le triste chiffre annoncé par l’institut national de statistiques est une résultante attendue de la politique menée par la majorité municipale.
En ce qui concerne la Communauté de Communes, le chiffre n’est guère réjouissant bien qu’il soit positif. Une hausse de 0.8% de la population a été enregistrée sur notre territoire entre 2007 et 2012, grâce à de fortes hausses à Erbray (+6.8%) ou à la Meilleraye-de-Bretagne (+15.7%). Cette augmentation de la population de notre territoire est bien maigre à côté des communautés de communes voisines qui connaissent des hausses de 10% environ.
Nous alertons Alain Hunault, Maire de Châteaubriant ainsi que la majorité municipale castelbriantaise sur ces chiffres préoccupants. La sonnette d’alarme est tirée. Il est encore temps de ne pas foncer dans le mur ! "
Châteaubriant au cœur - communiqué
La baisse du nombre d’habitants de notre commune observée depuis une 10aine d’années s’accentue. Avec 11 900 habitants, nous sommes aujourd’hui moins nombreux qu’Ã la fin des années 1960. Notre campagne avait parfaitement ciblé la catastrophe démographique que nous vivons et fait des propositions pour la revitalisation économique du territoire, seule solution à ce déclin.
Perdre 500 habitants en 5 ans, ce n’est pas seulement un chiffre. c’est autant de clients en moins pour nos commerces. c’est une diminution de notre poids économique et politique et donc une difficulté supplémentaire pour négocier des infrastructures. La 4 voies par exemple. Une autre politique aurait permis d’éviter cette désescalade. L’enjeu est capital, il n’est pas envisageable d’être dans le déni de réalité. Notre commune s’appauvrit. Les ABRF ferment et la Ville aux Roses est devenue le 2e quartier le plus pauvre du département. Une population en déclin, c’est une économie en déclin.
L’évolution actuelle est dangereuse. Elle remet en cause le rôle moteur que notre collectivité joue depuis des décennies dans notre Pays. La volonté affichée par la Communauté de Communes de Nozay de se séparer de nous en est le signe.
l’argument selon lequel cette baisse est inévitable du fait de la petite taille de notre commune va à l’encontre du bon sens. Rappelons simplement qu’au début des années 1980 nous étions plus de 14 000 castelbriantais. La ville ne souffrait pas de surpopulation. Ajoutons que chacun peut constater le nombre sans cesse croissant de terrains constructibles sur Châteaubriant. Les faits sont têtus : il y a de la place mais les gens préfèrent construire ailleurs.
Pourtant, les moyens existent. Ils passent prioritairement par une baisse des taxes et impôts communaux. Ensuite, il faut une politique d’urbanisme réaliste pour augmenter l’offre en rapport avec la capacité financière des futurs castelbriantais. Enfin : développer l’emploi et les formations pour que nos enfants aient envie de s’installer sur Châteaubriant. La revitalisation démographique passera forcément par eux.
66 500 habitants en 5 ans
Philippe Grosvalet, président du département, révèle que la Loire-Atlantique, est le 4e département de France dont la population augmente le plus : « Les chiffres officiels de la population publiés par l’Insee sont impressionnants : la Loire-Atlantique a gagné 66 500 habitants en cinq ans, soit l’équivalent d’une ville comme Saint-Nazaire. Avec 1 313 321 habitants, la Loire-Atlantique est le département le plus peuplé des Pays de la Loire mais aussi celui dont la population augmente le plus vite ».
« Pour répondre à ce défi, nous conduisons au département des politiques tournées vers les citoyens en assurant notamment un équilibre entre les territoires. Ce rôle est essentiel : si la métropole nantaise est toujours plus attractive, d’autres pôles émergent en dehors de sa périphérie. Je relève ainsi que des communes comme Aigrefeuille-sur-Maine, Cheix-en-Retz, Drefféac, Le Gâvre ou Saint-Etienne-de-Mer-Morte ont connu une croissance de leur population supérieure à 4,5 % entre 2007 et 2012. Cette poussée démographique est l’un des moteurs du développement de la Loire-Atlantique. Elle renforce aussi les responsabilités du département que je préside : assurer des services publics pour tous les habitants ».
« Pour faire face aux 1 000 collégiens supplémentaires chaque année, le département a, par exemple, lancé un programme de construction de collèges sans précédent : en 2015, le département va ainsi livrer deux nouveaux collèges, à Clisson et à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, et en mettre deux autres en chantier, à Savenay et à Pontchâteau ».
« Outre les nouveaux habitants qui s’installent dans notre département pour son cadre de vie, le dynamisme démo-graphique de la Loire-Atlantique est porté par le nombre important de naissances. Le département, à travers son réseau de centres médico-sociaux, est là pour accompagner les familles et veiller sur les nouveau-nés dans ses antennes de Protection maternelle et infantile (PMI). La vitalité de la Loire-Atlantique est une chance, nous devons la préserver. »