Ecrit le 21 novembre 2018
La hausse actuelle du prix des carburants est due à la fois à la hausse du prix du baril de brut et de la fiscalité. L’exécutif accroît en effet la fiscalité dite « verte », partant du principe que plus les prix seront élevés, moins nous consommerons de carburants Ce qui pourrait être vrai si, ces 20 dernières années, les gouvernements successifs avaient anticipé et planifié une nécessaire transition énergétique en favorisant le développement d’alternatives accessibles à tous.
Or, c’est tout le contraire qui s’est produit : multiplication du transport aérien, destruction du fret et des liaisons ferroviaires courtes, recul sur les portiques écotaxes face aux lobbies, métropolisation des villes avec concentration des emplois et des services publics, développement de l’habitat en zones rurales obligeant le recours à la voiture pour aller au travail, délocalisation des productions impliquant plus de transport de marchandises
Cette augmentation de la fiscalité sur les carburants est donc d’abord une mesure antisociale et contre-productive du point de vue de la nécessaire diffusion des préoccupations écologiques dans la société.
(déclaration de la Confédération paysanne)