Ecrit le 4 octobre 2017
Une réunion publique a eu lieu le 27 septembre 2017 au sujet du projet de SCOT (schéma de cohérence territoriale). Fort intéressante avec un document de présentation et un atelier collaboratif (trop court celui-ci !). On notait l’absence des zautorités : pour Châteaubriant, le président Alain Hunault était absent, seuls étaient là Catherine Ciron et Damien Carette pour la majorité, Marie Humeau et Bernard Gaudin pour la Voie Citoyenne. Il n’y avait aucun vice-président de la Com’Com’ , sauf Jean Louë r, les autres maires et conseillers communautaires étaient absents aussi. En revanche étaient présents : le député Yves Daniel, des élus « de base » des petites communes, le Conseil de développement et quelques habitants.
Il y eut d’abord présentation d’un document, on le trouve ici :
voir le site scot 270117
Il montre un territoire de 44 000 habitants dont plus d’un quart à Châteaubriant . La ville-centre rassemble un tiers des équipements et la moitié des emplois, elle a donc une place écrasante mais, en même temps, 45 % des habitants vivent hors des bourgs et l’accroissement de population se fait au sud-ouest du territoire, délaissant Châteaubriant et le nord-est. Grandeur et déclin de Châteaubriant .
La seconde partie de la réunion, trop brève, demandait à la trentaine de personnes présentes, de définir les bassins de vie de proximité reflètant leurs pratiques et leurs attentes. Il en est résulté quatre cartes :
– les quatre cartes montrent bien la cohésion des communes de l’ex-Com’Com’ de Derval. Rappelons que celle-ci n’a été absorbée par Châteaubriant qu’en raison de son trop petit nombre d’habitants.
– une volonté évidente d’aller vers un ré-équilibrage du territoire, reconnaissant le poids de Châteaubriant mais donnant un rôle aux autres communes.
– un constat : l’importance des relations des communes périphériques avec des pôles extérieurs : Martigné, Pouancé, Ancenis, Nantes, Nozay, Bain de Bretagne voire Rennes.
Ces constats étant posés, il reste à définir les conditions de réussite du rééquilibrage. Celui-ci est déjà commencé par les associations comme l’aRCEL et le RAP qui rayonnent sur plusieurs communes, par les associations sportives qui sont souvent inter-communales, par les services d’aide à domicile qui concernent plusieurs communes. Il reste à convaincre les élus, à organiser les mutualisations de services et les pôles intermédiaires. Par exemple du côté d’Erbray où cette commune devrait jouer un rôle de relais et d’appui pour St Julien, La Chapelle-Glain et Petit-Auverné au lieu de tendre vers une fusion, à terme, avec Châteaubriant.